LDR?!
- Vous devez vous connecter pour poster des commentaires
Théophile Pamphlet
Je rebondis par rapport au post de Françoise. J'ai eu différents échanges avec des cavaliers (enseignants et amateurs) sur l'aïkido. Après quelques recherche je suis tombé la dessus :
Qu'est-ce que l'aïkido ?
Aï : Harmonie
Ki : Energie
DO : La voie à suivreL’aïkido est une discipline martiale.
Respect, concentration, équilibre, puissance, rapidité, contrôle de soi s’acquièrent au fur et à mesure de la pratique.L'aikido se pratique debout comme à genou, contre un ou plusieurs adversaires, armés ou non.
Ces techniques visent à contrôler, immobiliser ou projeter l’adversaire.
Il n’existe pas de compétition, mais les résultats ne sont que la mesure de son propre investissement.Cette discipline permet de développer ses capacités physiques et psychologiques afin de mieux les connaître et d'en augmenter les capacités.
www.aikido-rennes.fr/site/index.php?option=com_content&view=article&id=2&Itemid=3
Cet enseignant allait même jusqu'à dire qu'il voyait le manège comme un dojo :
Qu'est-ce qu'un Dojo ?
" Lieu où on étudie la Voie "
C'est avant tout un lieu :
- d'étude,
- de perfectionnement,
- de concentration,
- de méditation,
où règne le RESPECT :
- du lieu,
- du fondateur,
- de la voie enseignée,
- des enseignants,
- du groupe,
- et de Soi.
L'étiquette y est très présente avant, pendant et après le cours : C'est le Reï Shiki.
On ne doit pas y étaler son égo, car on y apprend aussi bien des plus gradés que des débutants.
Nous sommes tous là pour apprendre, la seule compétition est contre Soi.
www.aikido-rennes.fr/site/index.php?option=com_content&view=article&id=9&Itemid=17
Et là c'est la claque : "Mais! Ca devrait être ça l'équitation avec le respect du cheval en plus!"
Bonjour Adrien,
Aikido, dojo, judo, bobo, .......
De grâce, recentrons le débat.
Pour respecter il faut d'abord connaitre.
Avec la connaissance vous pouvez aimer.
Aimer : c'est servir.
Et en équitation, aimer c'est "bien servir" ou "respecter".
Amicalement.
Bonjour à tous,
je brise mon silence pour seconder le message de Bruno
Pour bien connaître un cheval, il faut d’abord pouvoir bien détecter les causes de ses actions conscientes … et de ses réflexes.
Pour obtenir la meilleure coopération du cheval, il faut éliminer ou minimiser la ou les causes détectées, autant que possible.
Finalement, on peut le monter dans la légèreté, en respectant ou en compensant les limites de ses tolérances.
Je crois comprendre que l’origine de la monte encapuchonnée vient de la manière dont Nicole Uphoff entraînait Rembrandt ; de ce que j’ai pu observer à Barcelone en 1992, Rembrandt avait une gène dans son postérieur droit. Nicole en était sûrement consciente ; les ouie dires confirmaient que Rembrandt réagissait parfois violemment à l’éperon en public. C’était sa manière - consciente … et devenue réflexe – d’éviter l’engagement douloureux de son postérieur droit ; je crois que le moyen que Nicole avait trouvé pour aider Rembrandt fut de le convaincre d’étirer toute sa ligne du dessus de bout en bout - du bout du nez aux pinces de ses sabots postérieurs - en s’encapuchonnant. Cela a bien marché parce que Nicole l’obtenait avec tact et dans la légèreté.
Comme Rembrandt gagnait, la méthode est devenue à la mode ; et, s’est transformée en torture par le manque de tact et de légèreté des exploitants.
Amicalement,
Michel Kaplan
Post edited by: KAPLAN, at: 2010/09/22 01:07
Spotted aux World Equestrian games il y a quelques jours.....
http://st-georg.de/bilder_popup.php?objekt_id=8357&next=1
comme quoi les chiens font pas des chats.....;(
Ces vues sont sans appel, mais, hélas, elles ne sont pas nouvelles. Elles montrent, s’il en était besoin, qu’il y a loin de la coupe aux lèvres…loin de la règle du jeu à ce que l’on voit sur le terrain. Ceux qui me connaissent savent qu’il y a plus de trente ans que je demande instamment que la compétition de Dressage suive le règlement de la FEI. Les commissions de Dressage successives de cette noble institution ont beau tortiller celui-ci régulièrement elles n’en n’ont pas (encore ?) changé la trame qui est bonne et qu’il suffit d’appliquer.
Qu’est-ce que l’art équestre a à voir avec ces témoignages photographiques ? Quels principes équestres, quels dogmes, de tous les temps et valables pour tous les chevaux émanent-ils de ces photographies?
Et, en écrivant cela, je vais encore une fois faire passer cette association comme essentiellement critique et peu constructive ! Pendant longtemps j’ai pensé que si l’on était pas en mesure de montrer mieux il fallait se taire. D’Orgeix m’a dit un jour que si on se sentait dans son bon droit cela suffisait pour contester. C’est ce que je fais ce soir en pensant à lui et en enrageant de n’être plus dans les conditions de relever le défi, mais en gardant le ferme espoir que d’autres y parviendront.
Un cheval de l’équipe médaille d’or éliminé aujourd’hui aux jeux équestres mondiaux de Kentucky parce qu’il saignait de la bouche, c’est un signe encourageant. Peut-être qu’on ne maltraitera plus désormais impunément les chevaux dans les grandes compétitions
Un cheval de l’équipe médaille d’or éliminé aujourd’hui aux jeux équestres mondiaux de Kentucky parce qu’il saignait de la bouche, c’est un signe encourageant. Peut-être qu’on ne maltraitera plus désormais impunément les chevaux dans les grandes compétitions.
C'est un message d'espoir effectivement mais...
Est-ce qu'il va falloir à chaque fois attendre la goutte de sang pour éliminer un concurrent? N'était-ce pas prévisible d'en arriver à une telle "absurdité" (moi personnellement un cheval qui saigne de la bouche je trouve ça absurde mais encore plus dans le monde du dressage)?
Pour m'exprimer plus clairement j'aurais aimé qu'un juge au paddock lors de l'échauffement sorte de son cocon et interdise l'abus... sans forcément exclure le concurrent.
C'est le même principe que l'arbitrage au foot (ou dans d'autres disciplines)... Si un arbitre est laxiste dans ses jugements les fautes deviennent dangereuses parce que les joueurs essaient de profiter un maximum de ce laisser aller. Alors que si il sort un carton jaune rapidement les joueurs essaient de faire attention (histoire de ne pas écoper d'un carton rouge).
En effet , le cheval s'est fait elimine, mais la presse parle du cheval se mordant la langue avec ses incisives, et non pas de saignement au niveau du mors. (Bien sur , nous savons bien que un cheval qui se mord la langue c'est quand meme bien rare, le pauvre a sans doute la langue desensibilisee apres des annees de mauvais traitement, mais combien de personnes et meme de cavaliers vont faire le lien?
ce qui est interressant c'est aussi la division des juges concernant la notation de la performance du concurrent classe 5 eme, ce qui demontre encore une fois les aprioris de beaucoup de juges a l'encontre du cheval iberique.
5 ESP
Juan Manuel Muñoz Diaz
Fuego XII
73.830
69.787
74.681
77.447
74.043
73.957
Post edited by: Sandra Mesrine, at: 2010/09/29 22:30
Christian Carde a dit:
Pendant longtemps j’ai pensé que si l’on n’était pas en mesure de montrer mieux il fallait se taire. D’Orgeix m’a dit un jour que si on se sentait dans son bon droit cela suffisait pour contester. C’est ce que je fais ce soir en pensant à lui et en enrageant de n’être plus dans les conditions de relever le défi, mais en gardant le ferme espoir que d’autres y parviendront.
Amen, colonel et merci !
.
en raisonnant "jardinière" je dirais que le mal se prend a "la racine"! et que si dejà, le bon exemple , et les bonnes valeurs étaient inculquées dans nos clubs..les gens auraient un oeil "éduqué" une conscience équestre , si j'ose dire.. et ils s'interrogeraient davantage et plus rapidement!
la souffrance du cheval ne s'exprime pas évidement a contrario du chien qui glapit si on le bouscule; les gens ne pensent pas "faire mal"!ils refont ce qu'ils voient sans se poser de questions..
quand on parle d'une équitation "légère" ou quand on parle de grandes règles (saines) édictées par de grands maitres; ça sent tout de suite "la naphtaline"..qui plus est teinté d'un soupçon d'élitisme... c'est pas facile à faire passer! voilà pourquoi je pense que l'éthologie a su faire son trou dans le paysage équestre.. du respect mais "moderne"..?
il y a un article très interressant sur ce sujet dans Cheval pratique du mois d'octobre!
l'omerta est réelle sur les mauvaises pratiques dans le milieu , et bien pratique pour ceux qui trafiquent du cheval de commerce!
mais soyons honnêtes, elle repond a une demande commerciale, on veut tous du cheval "bien dressé, pas vieux, pas cher, et avec des radios nickel".. et bien pour continuer a "faire leur marge" les marchands de chevaux font du "raccourci/vite fait/bien fait!" et quand ça part en vrille, c'est le cheval qui est "rétif", pas le cavalier qui monte comme un pied!
c'est parce que le cheval est devenu un bien de consommation; un piedestal sur lequel tout a chacun estime légitime de monter puisqu'il l'a payé!
la notion d'effort, de patience, de travail, de remises en cause? n'existent plus dans le loisir qu'est devenu l'équitation..
voilà, je crois la racine du problème... je ne sais pas trop qu'y faire, a part d'adherer a Allège, et de continuer a apprendre!
amicalement, françoise
et pourtant a mon sens "loisir" et "effort" ne sont pas antinomiques!