Rênes allemandes - help
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Merci à tous pour vos retours, vos expériences et votre connaissance !
Philippe : Quand je demande quelques exercices pour le remettre avec moi, je ne parle pas forcément en carrière ou autre, juste quelques petites choses pouvant nous aider à nous remettre en phase et ce, peu importe le lieu...
Christopher : Merci pour votre précision sur la position de sa tête au galop, j'en prends bonne note !
Stéphanie : Je suis très satisfaite de mon CE actuel. Ce moniteur est nouveau chez nous mais je suis libre de ne pas assister à ses cours. Concernant le fait qu'il puisse être monté par un autre cavalier, c'est hors de question pour le moment... Nous sommes en Seine et Marne.
Bernard : En effet ce forum m'est d'une aide précieuse ! Comme vous l'avez si bien compris, nous travaillons depuis 3 mois à des demandes fines et douces afin qu'il soit léger dès le début de son apprentissage. Il répondait très bien à ces demandes et je pense que ça lui allait bien car toujours très à l'écoute et concentré. Malheureusement pour lui et moi, nous avons voulu faire confiance, à ce sujet là, envers un cavalier de très bon niveau et qui de surcroit, juge dressage en pro 2...
En tous cas, le résultat est que j'ai débourré mon cheval sans stick ni cravache et que ça fonctionnait parfaitement et maintenant, même avec un stick et des demandes très fortes, c'est la galère !
Mais bon, je ne perds pas espoir, je suis juste très déçue. En tous cas il ne m'en tiens pas rigueur au sol, puisqu'il m'appelle toujours quand j'arrive.
J'ai donc repris le "travail" depuis le début et nous repartons en longe/licol à l'extérieur, nous continuons à jouer au paddock et je fais en sorte de regagner sa confiance en selle...
Main sans jambes et jambes sans main... cela peux se faire en travaillant a l'exterieur, retablir une communication claire des aides se fera en une ou 2 sceances..... l'impulsion est ( je trouve, par experience ) une des choses les plus facile a retablir, (si il n'y a pas de problemes physiques chez le cheval.)
Comme le disait Jean d'Orgeix, les mauvaises habitudes se prennent vite, mais les bonnes aussi ( Dresser c'est simple, achetez ce livre sur Amazon, vous verrez, vous allez ADORER! j'ai le sentiment que vous allez y trouver beaucoup de reponses)
Ne pas opposer du tout la main a la demande d'impulsion. La lecon de jambes sera peut etre neccessaire (Un petit coup de cravache derriere la jambe d'impulsion) si le cheval resiste mentalement, et recompensez beaucoup tout de suite avec la voix des l'obtention de l'impulsion... puis, plus tard, vous pourrez passer a la flexion impulsive, technique interressante (dans votre cas), longuement expose sur ce site par le passe.....( voir lien ci dessous)
personelement je me rejouis de votre arrivee sur le forum....j'aime bien votre demarche et le fait que vous suivez votre coeur.....
http://www.allege-ideal.com/index.php?option=com_joomlaboard&Itemid=&fun...
Bonjour,
L’impulsion du jeune cheval en début d’apprentissage (ou juste son envie d’avancer, de se déplacer avec un cavalier sur son dos) n’est sûrement pas le fruit d’une leçon de jambes -dans le sens de Jean d’Orgeix- car il faudrait derrière prendre éventuellement le risque de devoir donner une « leçon de mains » qui n’a aucune chance d’aboutir…
(Même avec un cheval déjà éduqué, une leçon de jambes -dans le sens donné par Jean d’Orgeix-, si elle était appliquée, marquerait (ou masquerait) les erreurs antérieures du cavalier. Cette leçon de jambes est à assimiler à un remède dont l’action extérieure sur le cheval cache un défaut évident d’harmonie du couple.)
Le petit coup léger de la cravache, quasiment timide, juste pour éveiller l’attention du cheval, derrière la jambe après une action de simple contact, est plus approprié, Vous l’avez dit, Sandra.
L’impulsion, ou au début l’envie d’avancer du jeune cheval, s’obtiendrait plutôt comme un glissement du cheval devant l’assiette du cavalier qui le conserve ainsi devant lui. (Il ne s’agit pas d’un serrement de cuisse.)
J’ai l’habitude de penser qu’il s’agit d’une politesse de l’assiette, qui laisse passer et permet les mouvements du dos dont le cheval a besoin pour la mobilité de ses postérieurs.
Cette forme d’impulsion commune (l’un entraînant l’autre, et « réciproquement ») se conserve ensuite tout le temps si on a la chance de pouvoir monter plusieurs années de suite le même cheval.
Amicalement.
Message édité par: phfarnault, à: 2010/09/20 18:54
Pour faire chorus avec Philippe, je prétends également qu'un cheval digne de ce nom et correctement éduqué n'a pas besoin de leçon de jambe "musclée".
La compréhension du sens "en avant" de la jambe s'inculque au poulain en exploitant son instinct de troupeau (utilisation d'un "maître d'école"). Progressivement, le conditionnement se fera en allant à l'encontre de l'instinct grégaire (partir dans la direction opposée à celle du maître d'école).
Ce qui est acquis est acquis. Maintenant, un petit réveil à la badine peut être utile, non pas pour faire une leçon de jambe, mais rappeler au sujet qu'on ne peut pas dormir et jouer en même temps.
D'ailleurs, tout cela est fort bien expliqué, de bonne mémoire, dans les notes du commandant Lesage (Conseils du gal Decarpentry à un jeune cavalier).
Amicalement,
Christopher
mhmmmm voila qui est interressant...
pour moi, la lecon de jambes n'a jamais ete autre chose qu'un petit coup de cravache au bon moment a bon escient (si le cheval se retient mentalement) derriere la jambe d'impulsion......
enfin, c'est comme cela que l'on me la apprise.......
vous dites que la lecon de jambe est brutale.... pouvez vous me donnez la definition de la lecon de jambe comme vous l'avez entendue?
Je n'ai pas tout lu mais pour rebondir au sujet de l'impulsion ,voilà comment j'agis sur un jeune cheval au débourrage.
Je ne dispose pas de maître d'école pour mes débourrages ni d'aide tout court d'ailleurs.
Donc le jeune cheval apprends à pied à avancer sur l'action de la cravache au poitrail ou sur l'encolure , puis idem monté, et je les ammène très vite dehors , seuls ( je n'aime pas l'idée du maître d'école parce que cela détourne l'attention du cheval sur ce qui est une béquille ) . J'associe la voix la cravache "douce" et la jambe et très très vite je n'ai plus besoin de la cravache ( qui n'est jamais violente , mais un encouragement qui complète la voix )
Je commence toujours par les sortir seuls et ensuite seulement avec d'autres , car ainsi c'est sur moi qu'ils se reposent ( cela suppose bien évidemment d'avoir établi une relation de confiance, ce qui , avec un minimum de cohérence, va vite avec les jeunes chevaux, plus lentement si c'est un cheval à reprendre parce qu'il a déjà connu des crétins ) .
Le jeune entier que je débourre actuellement est monté depuis 15 jours , va aux trois allures sur une simple pression de jambes , en carrière comme en extérieur .
Je sais que le maître d'école est classiquement utilisé , mais d'abord parce que je n'en avais pas à disposition , et maintenant par conviction , je ne m'en sers pas.
Je crois que le débourrage consiste avant tout à éveiller confiance et curiosité de faire des choses avec un humain et surtout pas l'exploitation des instincts naturels de grégarité et de fuite.
Enfin c'est ce que je crois et pratique avec succès jusque là.
Message édité par: olry, à: 2010/09/21 07:59
Bonjour,
un petit tour sur le forum...
Aprés toutes les choses trés justes qui ont été écrites ici, je veux seulement rajouter ceci:
La "lecon de jambe" est d'abord réservée au cavalier: il devrait tout de suite apprendre à cesser d'agir avec sa jambe quand le cheval y a répondu. Et cela veut dire: éviter sciemment tout contact entre le cheval et le bas de la jambe, aussi longtemps que l'action de jambe reste inutile.
L'équitation moderne s'oppose à cette descente de jambe.
Beaucoup de cavaliers s'imaginent qu'il suffit d'arrêter d'agir concrétement avec la jambe pour être alors "sans jambe".
C'est complètement faux!!!
Pour être effectivement "sans jambe" sur un animal qui réagit tout de suite aux posés des pattes d'une mouche...(!) il faut:
-ou bien n'avoir effectivement et malheureusement plus de bas de jambe,
-ou éviter absoluement le contact de celles ci avec le cheval.
D'autre part, et je sais que beaucoup n'ont aucune idée de ce que j'écris maintenant:
longer un cheval de facon conventionnel, c'est utiliser ses instincts naturels de fuite. Cela ne veut pas dire que l'on arrive à rien avec ce système, mais il faut -parce que l'on veut rester honnête- en être pleinement conscient.
Bonne journée
Pascale
sur la longe je vous suis totalement mais pas sur le bas de jambe .
le contact rassure le cheval et l'on peut être en contact sans agir .
Je n'aime pas du tout ces bas de jambes écartés qui viennent ensuite surprendre le cheval, et outre que cela entraine le plus souvent des genoux serrés , c'est laid .
La laideur dont vous parlez Juliette est malheureusement réelle et liée à une équitation qui veut sortir des conventions modernes, en étant assis sur des selles (trés modernes!) qui OBLIGENT au contact permanent.
Cela n'a rien à voir avec ce dont je parle.
Il faut pouvoir laisser tomber naturellement sa jambe, sans aucune contraction de sa part, à l'endroit où le ventre du cheval est peu ou pas bombé. Cet endroit est plutôt vers l'avant et pour l'atteindre, il faut monter sans selle ou sur une selle full-contact (pour les fesses), platte et sans tacket avant.
Essayer cette déscente de jambe avec une autre selle, oui, vous avez raison, cela ne peut être que laid et de surcroît, innéficace.
Chacun fait avec ce qu'il a mais, s'il n'a pas ce qu'il faut pour bien faire, ce n'est pas une bonne raison pour dire que le "bien-faire" n'existe pas.
Etrange que certains cavaliers handicapés soient en mesure -même sans jambe- de ne pas "surprendre" leur cheval, non?
Sont t'ils "laids" pour autant?
Quand au genoux, oui, c'est l'articulation qui nous permet de donner comme de rendre. Il faut juste se souvenir pour cela de l'axe réel de fermeture et d'ouverture de cette articulation.
Car on arrive vite à confondre -à cheval j'entends- le fait de "serrer" et celui de "fermer" le genoux. Et c'est complètement vrai: un genoux serré, sur un cheval ou un tonneau, empêche de s'assoir.
C'est un plaisir de voir tous les usagers de ce site confirmer le message en réponse à l'interrogation initiale de Carole: des rènes allemandes sur un jeune cheval, surtout qui commençait à trouver son équilibre et écouter sa cavalière, quel contre-sens !
Pour échanger tranquillement avec un enseignant qui croit qu'il faut tendre les rênes et bloquer le devant pour mettre en place un cheval, c'est un peu délicat, mais les références de grands cavaliers ou entraineurs données dans les réponses pourront vous servir, et il y a aussi des ouvrages récents qui rajoutent quelques arguments . En tous cas la meilleure méthode, c'est de ne pas mettre de rènes allemandes, car elles empêchent le cheval de se servir de ses "bons" muscles, elles lui plaquent l'encolure, et elles lui font perdre confiance en votre main ( donc "oublier" de répondre à vos jambes )... Mais vous l'avez expérimenté déjà, donc vous êtes sur la bonne voie !