Mors dit "pessoa", "continental"

Bonjour,
Personnellement je n'utilise pas ce type de mors. Par contre je monte de temps en temps un cheval monté avec un mors pessoa et parfois rênes allemandes. Je ne sais si c'est la cause de cet outil mais il est en défense à la main, et cherche à sortir sa langue (peut être est ce du à la main ordinairement relié au dit mors...).
Je le monte par ailleurs avec un mors en caoutchouc et sans enrênnement, et après mobilisation des épaules et des hanches, plus quelques variations d'allures, j'obtiens de nouveau un cheval léger (pourtant naturellement sur les épaules).
Bien à vous
Béatrice L

bonjour!
ce debat a dejà été abordé plusieurs fois, en ce qui me concerne, au bout de 35 ans a cheval, je n'ai plus que deux mors de filet, (un pour chaque cheval), comme vous, jeune , j'ai cru que des changements de mors pouvaient changer ceci, celà...j'en ai une collection!
au final, c'est la main qui est au bout des rênes qui change tout, celle ci est conditionnée par votre position, votre assiette, votre fixité (pas raideur).
le cheval qui a tel ou tel defaut, il charge, il est sur les épaules, il fuit.. bref tout est le resultat d'un desequelibre dans lequel NOUS LE METTONS par nos aides innapropriées ,donc a nous de rétablir les choses, et je rejoins beatrice en le gymnastiquant, a pied d'abord, puis en selle, de façon a ce qu'il ne soit pas gêné par nous.
mettre le mors machin, l'enrenement trucmuche va être l'arbre qui cache la forêt, votre cheval va "avoir l'air de" mais il va continuer a être en desequilibre; a se contracter, et a lutter.. et là , bienvenue aux lésions, tics; coliques de stress and cie!
il n'y a rien a "forcer" d'un cheval, s'il est a la bonne place, vous aussi, que vous communiquez convenablement, et qu'il n'est pas infirme, il vous donnera sans barguiner l'effort raisonnable que vous lui demandez.. s'il ne donne pas, soit il ne peut pas (preparation insuffisante de votre part) soit il ne comprend pas (vos aides ne sont pas claires).
quoiqu'il en soit , la responsabilité vous en incombe, et le mors n'y changera rien au fond.. sinon qu'il peut masquer ces carences.
bien amicalement, françoise

Bonjour Plouchard,

Les adhérents à AI, ne pourront pas vous faire une autre réponse que celles déjà formulées par Françoise et Béatrice.

Puisque vous avez le mérite d'aborder le problème, je vous renvoie à la lecture du Livre très récent de Pascale Berthier qui vous propose quelques techniques pour sortir de cette ornière.
Ce n'est pas une boutade mais une proposition. Pour la première fois un auteur aborde clairement le problème et apporte des solutions pratiques et exécutables avec son cheval pour un cavalier ordinaire (et qui ne le restera pas).

"LÉGÈRETÉ, Témoignage d'une femme de manège.

Cordialement.

Bonjour,

Sincèrement, je crois utile que vous ne vous priviez pas des cases « expérience » dont parle Françoise.

Par contre, n’utilisez pas ce mors avec l’intention seule de redresser un cheval : il est très difficile de se rendre compte réellement de la puissance d’un tel mors et c’est là où est le danger de son utilisation.

Le cheval va être transformé (par contrainte sur son corps, sans même que vous vous en doutiez…) et va vous donner de nouvelles sensations, mais en ne vous permettant pas une progression juste (et honnête) de l’apprentissage de l’équitation.

Utilisez donc, si tel est votre désir, ce mors Pessoa pour le tester et dans la plus grande douceur. Ensuite voyez si avec un mors de filet vous pouvez reproduire les mêmes sensations.

--> La conduite de l’éducation du cheval proposée par Béatrice (qui consiste à lui faire effectuer des variations de vitesse au sein de ses allures, d’effectuer des transitions nettes et douces entre ses allures en prenant bien soin de laisser le cheval les effectuer lui-même) est ce qui vous permettra de continuer à monter en mors de filet simple, tout en rendant votre cheval « capable d’équilibre »… A ce stade et seulement après, l’utilisation d’un mors Pessoa ne présentera pas de problème, puisque vous le ferez en connaissance de cause.

Amicalement.