Resistance a l'arret
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Suite du debourrage de la meme pouliche de 3 ans.
Montee pour la 8 eme fois
Depuis le dernier post, elle s'est beaucoup amelioree, et elle commence a bien se muscler.
Son trot devient regulier, la nuque se flechit au deux mains, elle fait les coins, les figures plutot bien, conact leger. Ses transition pas trot , trot pas sont tres bonnes pour son age.
J'ai commence a introduire les transitions pas-arret-pas hier mais la grosse surprise, complete resistance de sa part. Elle transfere tout son poids dans l'avant main et essaye de me forcer la main.
Dans l'ordre pour demander: la voix ( a la longe elle s'arrete a partir du trot en quelques secondes) puis l'assiette, desserrement des jambes, fermeture des doigts, et la elle se contracte, resiste, force et ne veux pas s'arreter.
Elle est super tranquille une fois arretee, flechit la nuque et machouille son mors, et elle est parfaitement imobille au montoir. Donc elle n'est pas angoissee.
C'est juste s'arreter du pas....j'ai tout essaye dans mon repertoire. Il y a quelque chose qui ne passe pas dans la communication, mais je ne sais pas quoi.
Quoi d'autre puis-je essayer?
C'est le 6 eme cheval que je debourre toute seule, mais une telle resistance a l'arret du pas, je n'ai jamais eu.
des idees?
J'y ai bien pense ( pas essaye) car c'est une methode qui m'a ete vivement deconseillee.
Bonsoir,
« Montée pour la 8ième fois » veut dire que pour l’instant seul le mouvement vers l’avant est à entretenir ou du moins il ne doit pas être gêné.
Si vraiment l’arrêt est un problème, n’en n’exigez pas de toute la leçon, sauf l’arrêt final éventuellement auprès d’une personne tenant un seau de carottes coupées ou autre.
En poussant la main, j’espère qu’il ne s’agit que de cela, la jument montre qu’elle n’est pas à l’aise, voire gênée. Sinon, en dehors de cela, il n’est pas anormal que la jeune jument ne s’arrête pas volontiers.
Est-ce que cette évolution vous plairait ? :
- En main, marchez près d’elle et obtenez l’arrêt par imitation de votre propre arrêt.
- Cela obtenu, arrêt demandé en tenant les deux rênes. La jument devrait imiter votre arrêt comme précédemment et sentir la présence de la main qui n’exige pas (les rênes tenues éventuellement dans une seule main).
- Puis montée, avec une aide à pied, répétition de l’arrêt par imitation de la personne vous aidant, et présence des mains ou de la main tenant les deux rênes.
Il n’est pas honteux d’aller s’arrêter dans un coin du manège ; de descendre et donner un morceau de carotte ; de remonter un peu plus loin ; et de recommencer ultérieurement et plusieurs fois.
Le fait d'avoir l'intention de descendre est ressentie et peut être associé à l'arrêt.
En fait ce sont des moments passionnants à vivre dans le calme des intentions que vous transmettez.
Peu importe le temps que cela prendra aujourd’hui avec un jeune cheval…
En ce qui me concerne, j’oublierais les flexions de nuque et travaillerais en port naturel de tête.
Amicalement.
Pour débourrer les chevaux j'ai toujours tendance à mettre un collier autour de l'encolure (avec une étrivière ou une longe) pour le cas où le cheval prend peur (pour je ne sais quelle raison) afin de ne pas me raccrocher aux rênes.
C'est aussi un moyen efficace d'apprendre l'arrêt lorsque le cheval ne répond pas comme à la longe.
Une légère tension de ce collier et le cheval s'arrête instinctivement (en tout cas je n'ai jamais vu de jeune cheval ne pas s'arrêter avec un collier). Ça permet de préserver la bouche et de se faire comprendre rapidement. Évidemment il faut associer la tension de ce collier aux aides de l'arrêt. Avec cette technique en 1 voir 2 leçon (en fonction de l'intelligence du cheval) le cheval a très bien compris.
J'ai découvert cette technique avec les chevaux de course. C'est une bonne roue de secours...
Merci a tous, vos conseils sont pleins de bon sens et je vais appliquer ca derechef.
Lors de mon travail hier soir, j'ai reussi a l'arreter plusieurs fois dans le calme, juste avec l'assiette et les cuisses ( blocage de mon mouvement du bassin, serrement de mes cuisses puis relaxation totale une fois qu'elle ne bouge plus. Ca a l'air de marcher. J'ai utilise le pare botte pour les premiere fois, puis la piste par apres et ca a l'air de marcher, tant que j'evite tout contact avec les renes....
neamoins, je vais aller un peu plus loin et appliquer vos conseils ( collier, carottes, etc...)
Je suis d'accord avec Phillippe sur le stade mise en avant, mais comme j'ai l'intention de l'emmener en promenade le plus rapidement possible ( elle a besoin de travailler sa mise en condition et d'apprendre a faire attention avec ses pieds parce qu'elle "tricote" un peu avec ses longues jambes), j'ai besoin d'un minimum de frein et de direction quand meme.....
Quand je parle de nuque flechie, ce que je lui demande en fait c'est surtout un debut d'extention de l'encolure vers l'avant et le bas, sans resistance aucune.
Je la travaille un peu a la methode "Jean d'Orgeix" en constant leger dialogue des doigts sur les renes pour engager une relaxation complete de sa nuque et de son encolure, renes longues, mains basses avec un large couloir des renes, a peine au contact. C'est la seule maniere que j'ai pour la pousser a utiliser son dos et qu'elle utilise son derriere sans "tricoter" et marcher droit.
Elle est tres fine, de longue jambes, et pas tres musclee du derriere, son equilibre est tres sensible et des qu'elle se crispe, elle renverse immediatement, se creuse avec la tete en l'air. je veux qu'elle oublie ce reflexe.
Bonjour,
Mes chevaux fonctionnent tous à la voix quand je les prépare à être montés. Une fois dessus, la première chose qu'ils apprennent est l'arrêt à la voix récompensé par une poignée d'avoine donnée d'en haut. Ils tournent la tête vers moi dès le premier montoir et apprécient ainsi l'immobilité. Pour l'arrêt "dans les aides", vu son âge, un arrêt progressif devrait être satisfaisant et si elle résiste, c'est peut-être qu'il n'est pas assez progressif?
j'ai une amie anglaise, qui a acheté un cheval importé, grand (KWPN) qui a du " manger chaud"!, il est impossible au montoir, se traverse ,recule,tourne, force.. devant son desespoir , j'ai repris la leçon no 1" DU MONTOIR" comme decrit yasmine, en m'aidant simplement d'un couloir de barres au sol qu'il a passé de nombreuses fois au pas d'abord, puis avec des arrêts a pied, toujours recompensés.. au bout d'unre heure, elle a pu monter dessus sereinement,je crois qu'elle n'a qu'a reprendre la leçon peut être même l'écourter au fur et a mesure, et quand ce sera acquis..
je crois que le montoir immobile et calme est le début obligatoire pour une communication sereine quoiqu'on fasse ensuite. parce qu'avant de faire quelque chose a cheval..il n'y a pas a chicaner,il faut "être dessus", on peut y aller "a l'arrache", ou "vite fait",ou "mal fait"... mais on fait comment quand on est seul en pleine nature pour remonter si on est seul?
beaucoup de nos jours zappent cette étape.. ils ont complètement faux a mon sens!
amicalement,fs
Bonsoir,
J'ai remarqué que les chevaux qui bourraient lors de la transition pas / arrêt donnaient celle-ci, sans discuter, sur une insignifiante élévation de la main... dés lors qu'on les laissait dans leur attitude naturelle, voire le nez en l'air...
Ces mêmes chevaux peuvent très bien donner, par ailleurs, de bonnes transitions galop / trot, trot / pas, dans la mise en main...
Alors?
????
A vous.
Alors... question d'impulsion qui précède la transition à mon avis, mais chez un cheval de 3 ans, c'est un peu tôt...
Bonjour,
« Alors... question d'impulsion qui précède la transition à mon avis, mais chez un cheval de 3 ans, c'est un peu tôt... » Yasmine.
La qualité de l’accompagnement du cavalier remplace à mon point de vue « l’impulsion » qui ne peut encore être clairement définie sur un jeune cheval.
Vraiment si l’on parvient à ne pas entraver les mouvements du cheval, celui-ci se déplace volontiers guidé par le liant de son cavalier. C’est la base créatrice de l’impulsion.
La réciprocité des gestes entraînent l’un et l’autre dans une commune « impulsion », parce que je suis (suivre) mon cheval je le guide !
Je peux alors interrompre mon accompagnement (devenu source des mouvements du cheval, ou non) pour ralentir le cheval ou pour lui demander de s’arrêter.
Cela est vite assimilé, très vite, par un jeune cheval rapidement dépendant du comportement du cavalier.
Cela ne se rétablit pas facilement chez un cheval plus âgé que l’on reprendrait, et pire s’il est en rééducation, le cheval ayant acquis malgré lui et au détriment du cavalier une indépendance dans ses déplacements. J'en fais l'expérience en ce moment.
Amicalement.
Message édité par: phfarnault, à: 2010/03/14 15:27
Message édité par: phfarnault, à: 2010/03/14 20:37
Bonsoir,
Arrêtez-vous face au pare-botte et elle comprendra vite sans effet de main contrariant.
Cordialement, bruno