probleme d'allures a la longe a main droite

tiens, j'ai à peu près le même problème avec ma jument !! mais elle, c'était bien aux deux mains..... Pendant des années, en longe, montée ou en liberté, elle s'est refusée à se livrer dans le trot !
jusqu'à dernièrement où j'en ai eu assez ! et elle me le donne désormais, même en liberté !!
bon, la mienne est naviculaire, mais elle ne boite qu'en cas de mise au travail très prononcée !

je l'ai montee 4 fois, et a part le fait qu'elle resiste un peu plus a droite ( forcement a son age et a son niveau) elle trotte bien au deux mains.... je ne vois ce probleme qu'a la longe.

Bonjour,

voici une suggestion :

En dehors de toute considération médicale, il y a fort à parier que votre loute soit concave (creuse) à gauche.

Disons que 9 cas sur 10 répondent au phénomène que vous décrivez.

Lorsque vous la monterez, cherchez à la redresser très progressivement à main gauche (son côté sournoisement facile), et seulement dans ce redressement préparé à la main "facile", passez à la main difficile.

Dans les commencements, n'allez pas redresser à la main difficile, c'est une perte de temps pour plus tard et un risque de confusion pour le présent.

Il faut penser sur trois mois de travail quotidien pour préparer l'avenir.

Le travail d'épaule en dedans viendra en son temps relayer cette sage préparation.

bye

merci Xavier,

J'en prends note et vais travailler dans ce sens.Je vais essayer de trouver quelqu'un pour faire une video....( j'ai un mal fou a trouver quelqu'un avec une camera video correcte...)

Sandra,

Au débourrage, j’obtenais la symétrie dans la légèreté en ne demandant pas plus de courbure du coté concave que celle que je pouvais obtenir du coté convexe ; et, en récompensant sur la ligne droite. De cette façon j’évitais la confusion du cheval.

Pour confirmer la courbe naturelle ou acquise du cheval, je comparais entre autres, (coté gauche vs. coté droit) la forme et la dimension des sabots; l’espace entre l’arrière de la mâchoire et le bord antérieur de l’aile de l’Atlas ; l’espace entre l’arrière du crâne et le bord antérieur de l’Atlas ; l’espace entre la base de l’encolure et le bord antérieur de l’épaule ; l’espace entre l’intérieur du coude et de la cage thoracique ; l’espace concave des flancs ; et, j’examinais les ondulations de la ligne du dessus.
Pour aider la symétrie, je massais les muscles qui rétrécissaient tous les espaces mentionnés, et qui causaient les ondulations. Si les sabots n’étaient pas symétriques, je travaillais avec des maréchaux-ferrants de grand talent.

A mon avis, de cette façon on peut tout obtenir dans « la légèreté invariable ». Voir mon article posté dans ce site.

Donc, au lieu de la progression « Calme, en avant, droit, léger » qui a créé beaucoup de confusion en mettant la légèreté au sommet de la pyramide, je proposerais d’obtenir dans « la légèreté invariable » cette progression :
- Le calme à l’arrêt, dans le mouvement en avant, et dans toutes les transitions.
- La symétrie par le moyen décrit ci-dessus.
- Le rassembler par l’engagement progressif des postérieurs.

Cette progression développera un cheval souple, élégant, et bien équilibré, donc prêt pour le travail avancé.
N’oubliez pas de « demander peu, mais de demander bien. » (Nuno Oliveira), je crois?

Bonne continuation,
Michel Kaplan

Post edited by: KAPLAN, at: 2010/03/15 00:26