La révolution en équitation...
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Si je peux me permettre de faire une réflexion, un peu longue je dois l'avouer... :)
Mais je pense que ça a tout à fait sa place après le sujet qui vient d'être fermé (sur la SHN et le rollkür). Je l'avais d'ailleurs mis à la suite mais il a été verrouillé entre temps.
Je suis membre d'AI depuis un certain temps déjà, je lis très souvent le forum mais j'interviens peu. J'ai souvent "peur" de dire les choses, me sentant très souvent "petite" autour de vous tous.
Je voudrais juste dire que mon mari m'a offert un livre pour Noël : Révolution dans l'équitation.
Ce livre tente de raconter comment les américains ont pu faire leur révolution en équitation. Ou plus simplement comment ils ont fait pour mettre à la mode l'équitation "éthologique".
Cette équitation était en fin de compte loin de leur principes initiaux. En tout cas de ce l'on imagine. Nous autres occidentaux caricaturons volontiers les cow-boys avec de gros éperons à molette et une façon de monter plutôt brutale.
Sauf que ce n'était pas le cas de tous, certains dans leur coin avaient des principes plus "académiques". Leur but n'étant pas de faire du "beau" mais de l'efficace. Mais leur philosophie était proche de celle d'AI : la légèreté et faire du cheval un partenaire plutôt qu'un esclave.
Alors ils n'avaient pas de Baucher, La Guerinière, Decarpentry ou autre maîtres... mais ils avaient le contact du cheval de travail et les contraintes du terrains. Ce qui leur permis de développer l'équitation en harmonie avec le cheval dégageant la contrainte. Ils se sont ainsi rendu compte qu'elle était plus efficace et que leur chevaux souffraient moins (donc étaient plus fiables).
Cette équitation est devenue à la mode il y a très peu de temps. Grâce à Pat Parelli entre autre, qui n'a pas eu peur de montrer ce qu'il savait faire. Et surtout il a montré simplement et efficacement que l'on pouvait avoir un cheval dressé avec une manière plus saine.
Il y a du marketing là dessous il faut l'avouer, mais est ce que c'est grave ?
Plus que Pat Parelli, je pense que la philosophie américaine est loin de celle des européens. Et c'est grâce à ça que leur vision de l'équitation a été diffusée aussi largement.
Vous en êtes un exemple flagrant. Je vous aime beaucoup, j'aime beaucoup lire vos discussions, MAIS c'est des prises de têtes à chaque fois pour suivre les conversations. C'est lourd à digérer, c'est compliqué, et je m'y perd. Et je pense que c'est à cause de ça que nous ne sommes pas crédibles. On intellectualise trop. On cherche midi à quatorze heure. Pour la bonne cause j'en suis sure, mais il faut avouer que ce n'est pas accessible pour tout le monde...
Je pense que Jean D'orgeix l'avait compris en écrivant "Dresser c'est simple". Ce livre est simple. Pas de fioriture. Des exemples simples et des p'tits trucs qui marchent. J.C. Racinet avec ses "35 propositions insolentes" aussi (même si le début du livre est un peu plus ardu tout de même). En fin de compte Nuno Oliveira a fait de même en simplifiant ses écrits au fur et à mesure de son âge.
De la même manière, plus une personne, dont le but est d'enseigner, est calée dans un domaine, plus elle sera capable d'expliquer simplement les choses à un autre.
Un exemple rapide pour essayer d'illustrer un "fait" équestre. Pour ceux qui connaissent, j'ai réussi en 10 minutes un Join-up avec ma jument (qui est totalement bluffant) alors qu'en plusieurs heures (pratique et lecture) je ne suis pas encore sure de mes décontractions de mâchoire... Ce n'est pas le même but recherché on est d'accord, mais avouons que c'est quand même plus abstrait.
Je ne dis pas que l'équitation éthologique est mieux que l'équitation académique (loin de là mon idée). Je dis juste que la révolution de l'équitation éthologique a pu se faire parce qu'elle était à la portée des gens et que les personnes qui l'ont soutenue l'ont fait sans se prendre la tête. C'est peut être dans cette direction que doit s'orienter AI. Vers un moyen de démocratiser l'équitation de légèreté. Vers un moyen de la rendre "simple". Trouver des systèmes qui permettent de bluffer les gens. Parce que dire aux cavaliers qu'ils font pas bien et qu'ils sont méchants en faisant ce qu'ils font ça ne marchera pas.
Catherine Henriquet qui monte en licol c'est bluffant pas exemple. Ça détruit le principe qu'un cheval de dressage se monte OBLIGATOIREMENT en bride.
J'espère que je ne vous ai pas trop saoulé.
la simplicité de la légèreté et de l'équitation en général, passe , à mon sens, par la pratique de l'isopraxie à cheval; entendu par là comme la prise d'une attitude par le cavalier qui va modifier l'équilibre du cheval dans le but de permettre l'exécution de tel ou tel exercice; un peu à la manière d'un couple de danseur quand le cavalier par un jeu subtil de son corps, indique à sa cavalière la passe qu'il vont devoir effectuer.
Cette première approche de l'équitation est facilement comprise par le cheval et exécutable par le cavalier à compter du moment où ce dernier sait user avec finesse de son corps et comprend l'équilibre que prend le cheval pour pouvoir faire l'exercice attendu.
Il sera alors temps, dans une deuxième phase, d'attendre au cavalier les subtilités d du cheval tendu, de la mise sur la main, sur les hanches et de l'initier aux exercices de gymnastique équestre.....
Monsieur Katz, votre remarque est vraie, mais si vous dites ces mots à un jeune de 14 ans, de classe sociale aisée ou pas, il va vous regarder avec un air dépité ou ne va pas vous regarder du tout.
C'est ce message que j'essaie de faire passer dans mon intervention.
Ce type d'intervention me diminue, me fait culpabiliser et me fait rêver, parce que je n'arrive pas à obtenir ce que je voudrais idéalement. Vous ne m'apportez pas de solution.
Évidemment j'essaie de faire corps avec mon cheval, j'essaie d'être en harmonie avec lui mais ce n'est pas sur la fin à mon avis qu'il faut discuter, mais sur les moyens d'y parvenir. C'est cela que je souhaiterai qu'AI m'apporte. Mais de manière plus claire qu'actuellement...
Comment faire ? Vous, pratiquement, comment faites-vous ?
Et cette question je vous la pose à partir du premier jour de travail d'un cheval. Pas lorsque vous en êtes au stade du rassembler.
L'éducation du cavalier de nos jour est "lamentable". Pas à cause des moniteurs, mais à cause du système. Et pour parvenir à la légèreté il faut réapprendre tout depuis le début.
C'est ce que font les "éthologues" en décrivant leur méthode ultra simplement à partir de la rencontre avec un cheval...
Il y a une phase d'apprentissage de la méthode initiale (des jeux progressifs à réaliser). Pour pouvoir ensuite progresser.
Je reprend l'exemple de Jean D'Orgeix, encore lui, mais c'est le seul exemple que j'ai à l'esprit où dans son livre "L'équitation de saut d'Obstacle" il donne sa méthode. Il donne un programme assez détaillé permettant d'arriver à obtenir un cheval de saut d'obstacle en équilibre et performant.
Mario Luraschi avait aussi écrit un livre très instructif sur le débourrage et le dressage du cheval où il expliquait comment procéder pour rendre ce moment de la vie du cheval la moins traumatisante possible.
Je pense qu'il est possible de faire encore plus simple que cela, afin de rendre l'équitation de légèreté accessible à tous, surtout aux plus jeunes
(si la légèreté était simple à mettre en pratique et à comprendre elle serait bien plus présente dans les centres équestres).
Croyez_ vous vraiment, Barbara, que la méthode dit éthologique soit aussi facile à mettre en place que vous le dites avec des résultats probants?
Car, cette méthode d'approche n'a rien de bien nouveau; elle découle de l'étude du cheval dans son comportement entre individus et avec l'humain..et cette pratique comportementaliste ne date pas d'aujourd'hui; elle a juste "disparu avec l"éloignement de l'humain avec le monde animal..
Et, pour avoir des résultats probants et profonds,il faut qu'elle soit pratiquée avec rigueur et progressivité.
Et elle prend en compte les attitudes corporelles du cavalier.
Au même titre que l'isopraxie qui consiste:
1/à prendre connaissance de son corps dans la façon dont il se positionne pour tourner, pour s'arrêter, pour exécuter tel ou tel exercice que l'on demande à son cheval (départ au galop, épaule en dedans,....)
2/ à sentir sur un cheval éduqué comment fonctionne le corps du cavalier qui accompagne "passivement" le cheval dans l'exécution d'une figure.
3/ à reproduire sur un cheval en cours d'éducation, l'attitude préalablement passivement analysée.
Bien sûr, les exercices que l'on demandera au cheval dépendront de son degré d'éducation.
Et ce n'est pas plus difficile avec un jeune cheval; lui demander de tourner, de ralentir en utilisant son propre équilibre pour modifier l'équilibre précaire du jeune cheval est facilement compris; bien sûr, il n'est pas question d'obtenir tout de suite quelque chose de parfait; la perfection de l'exercice viendra de la répétition.....
L'éducation du cavalier de nos jour est "lamentable". Pas à cause des moniteurs, mais à cause du système. Et pour parvenir à la légèreté il faut réapprendre tout depuis le début.
La formation des enseignants est le résultat du système; formons correctement les enseignants (en recrutant sur un niveau suffisant, en prenant le temps de former; pas à la va vite, mais en approfondissant) et ainsi, les cavaliers pourront parvenir au degré premier de la légèreté.
mais cela passe aussi par un recadrage des cavaliers qui doivent accepter de redevenir des élèves et pas des clients et de ne pas attendre des progrès immédiats; car c'est en progressant doucement que l'on peut aller vite....
Comprendre la légèreté, c'est comprendre que l'équitation est un pas de danse; et que la légèreté commence par la légèreté des demandes, donc par la légèreté du cavalier; celle du cheval suivra alors aisément.....
Certain diront que je fayote, mais encore une fois je conseillerai Philippe Karl : Dérives du dressage moderne : Recherche d'une alternative . Si il y a bien un livre simple à comprendre et à mettre en pratique c'est celui là. Pour chaque phase du dressage, il explique le comment et surtout le pourquoi, très simplement, en illustrant de schémas et d'exemples.
Je suis tombé dessus (ou dedans), il y a 2 ans environ, sans doute au bon moment par rapport à l'évolution de mon équitation et vraiment je me suis dit "je veux monter comme ça !"
Pour vous donner une idée de ces explications vous pouvez lire ces articles sur son site : www.philippe-karl.com/354
bonjour à tous
pardonnez-moi de mettre un peu les pieds dans le plat
qui se pose la question de ce que cherche l'apprenti-cavalier à ses débuts ?
pensez-vous réellement qu'il rêve de dresser un cheval ?
la plupart du temps, non : le débutant vient parce que les chevaux l'attirent, il a envie de s'asseoir dessus...il pense que ça va être un plaisir
que trouve-t-il ?
soit de l'équitation-commerce dans laquelle il s'ennuie rapidement ; là le mot "légèreté" n'est même pas prononcé
soit au contraire de l'équitation savante, pire à comprendre qu'un bon gros traité scientifique, employant un vocabulaire hermétique à quiconque n'a pas fait ses humanités ; ici, il est question de légèreté, "graal" par nature inaccessible...et même indéfinissable puisque la théorie de X sur le sujet est inverse de celle de Y
finis les rêves de plaisir : ou on consomme, ou on se ronge les doigts de désespoir devant son incapacité...aussi peu plaisant dans un cas que dans l'autre...au bout du compte on part faire de la balade
c'est le vide entre ces deux extrêmes que les méthodes made in USA ont su occuper ; même si on n'en est pas fanatique il faut leur reconnaître une qualité : avoir compris qu'on ne peut plus enseigner l'équitation comme par le passé, qu'à part un très petit nombre de mordus, ce qui est recherché c'est partager un moment agréable avec un cheval, sans lui nuire mais en toute simplicité
d'accord avec Barbara : les livres et les DVD de Jean d'Orgeix donnent envie de monter et de faire des efforts ; et l'Ecole de Cavalerie de La Guérinière aussi...les 2 auteurs sont simples dans leurs exposés théoriques, ils se mettent à la portée du néophyte
Message édité par: france, à: 2010/01/28 00:10
france, partiellement exact...le débutant vient au cheval parce qu'il est naturellement attiré par cet animal; les causes en sont,à mon sens, indéfinissables.
Mais, je pense, pour avoir enseigné pendant plus de quarante ans que son rêve n'est pas en premier de le chevaucher, mais de le connaître et de le comprendre; l'équitation vient ensuite, en juste prolongement...
Et c'est cette distorsion, plus que la "complexité" de la chose équestre qui rebute les cavaliers et amène à cet important turn over que rencontrent les structures équestres.
Quant à l'équitation, c'est simple lorsque l'on demande des choses simples; dès qu'il s'agit d'utiliser toutes les fibres de son corps dans des combinaisons multiples, pour pousser plus avant l'éducation de son cheval, les choses deviennent plus complexes...
Mais je reste persuadé que la majorité des cavaliers veulent une relation simple avec leurs chevaux.
A nous, enseignants, de leur démontrer que la facilité cependant, ne va pas de pair avec la "rapidité" et le "tout tout de suite", mais qu'il doit y avoir un apprentissage de l'un et de l'autre progressif.
Bonjour à tous,
tout d'abord, l'équitation, aujourd'hui: pourquoi?
Il n'y a probablement pas d'enfant en bas âge qui participent à ce forum, donc
quand vous a t'on porté(e) la dernière fois?
Et puis, pour les enfants : quand les a t'on portés pour la derniére fois, au moins une demi-heure?
Ensuite, la simplicité ici: rêve ou possibilité?
je pense que cette simplicité est là, naturellement, chez le débutant. Et ce dernier peut trés bien comprendre -parce que c'est simple justement- que
*l'on utilise ses mains sans ses jambes
* et ses jambes sans ses mains.
*que l'on utilise sa main droite SANS sa main gauche
*et réciproquement... .
*que seule la main intérieure avec la rêne intérieure est utile pour incurver un cheval.
*etc..etc...
La simplicité n'existe déjà plus du tout chez l'enseignant qui pense que ce que je viens d'écrire (par ex.) est faut car...bien trop simple pour être vrai.
Et pourtant,sans compté que cela est d'abord un état d'esprit, la légèreté, ca commence comme ca.Non?
Amicalement
Pascale
Et n'oublions pas que beaucoup de "forumeurs" qui expliquent des choses très savantes dans un langage ésotérique totalement inaccessible au commun des mortels se font avant tout plaisir à eux-mêmes.....
C'est une façon de se mettre en valeur et d'acquérir un "statut", d'être reconnu dans le monde des initiés...
JM
Vous avez encore entièrement raison Monsieur Karl, je ne met pas en doute votre technique. Ni le fait que vos livres soient bien écrits (il faudra d'ailleurs que j'investisse dans vos livres, j'avoue n'avoir que celui concernant le travail aux longues rênes).
Mais France résume en fait ce que je veux faire passer...
"c'est le vide entre ces deux extrêmes que les méthodes made in USA ont su occuper ; même si on n'en est pas fanatique il faut leur reconnaître une qualité : avoir compris qu'on ne peut plus enseigner l'équitation comme par le passé, qu'à part un très petit nombre de mordus, ce qui est recherché c'est partager un moment agréable avec un cheval, sans lui nuire mais en toute simplicité."
Je me dit que la simplicité et la "positive attitude" sont le but à rechercher. Écrire des phrases simples est la meilleure chose à faire pour se faire comprendre. Sur des sujets compliqués (parce qu'au départ, lorsque l'on a jamais été orienté dans ce sens la légèreté c'est
compliqué) mieux vaut parler très clairement.
Un "entraineur" d'obstacle était venu au centre équestre pour faire un stage d'obstacle. Sa méthode n'était pas centrée sur la légèreté (bien que dans l'esprit) et son discours était simple. Ce qui fait que dès que l'on appliquait ses recommandations ça marchait. Le cheval réagissait aux actions de mains ou ne dérobait pas ou se décontractait juste en nous disant que quelques mots... (stage de niveau galop 6 et +, avec des personnes de 15 à 30 ans).
Et grâce à ça il donnait de la confiance aux cavaliers, qui se sentaient pousser des ailes, croyaient en lui et du coup prenaient confiance. Tellement qu'une petite jeune, brillante, mais qui n'avait pas vraiment confiance en elle a su très correctement sauter des obstacles d'1,20 pour la première fois sans aucun soucis.
Vous allez dans ce sens Monsieur Karl. Mais ce n'est pas forcément le cas de tous.
Et pour en revenir aux américains, c'est la cohésion (l'effet de masse) qui a fait que leur discours a été entendu et aussi surement le coté "spectacle".
Si dans tous les coins de France nous avions tous le même discours (simple, positif et efficace) nous serions, à mon avis, plus entendu.
"Quant à l'équitation, c'est simple lorsque l'on demande des choses simples; dès qu'il s'agit d'utiliser toutes les fibres de son corps dans des combinaisons multiples, pour pousser plus avant l'éducation de son cheval, les choses deviennent plus complexes..."
Qu'est-ce que vous entendez par choses simple ?
Dans un centre équestre, la majorité des personnes sont de niveau inférieur au galop 6 voire 5 (enfants, jeunes, et adultes) et font pour la plupart des jeux à cheval (pony games, horseball ou autres...), du CSO, un peu de dressage et quelquefois du cross. Je ne parle pas des club de randonnée où là, à part le trec et l'équitation de travail, les personnes baladent essentiellement.
Ces personnes recherchent le plaisir à cheval.
Évidemment elles ne souhaitent pas se prendre la tête. Mais si l'apprentissage de la légèreté leur était permise et appliquée dès le plus jeune âge, elles n'auraient même pas l'impression d'un quelconque travail supplémentaire.
Parce qu'à leur niveau ce n'est pas si compliqué...
Elles ne souhaitent pas faire des pirouettes au galop ou des changements de pieds au temps. Mais souhaitent un moyen d'avoir un cheval en équilibre sur terrain varié (parce que sinon elles peuvent tomber et se mettre en danger, ou le cheval peut se faire mal), d'un cheval "fiable" (qui ne bouge pas au montoir, qui est respectueux, qui répond aux demandes les plus fines qu'il soit), d'un cheval bien dans sa tête... c'est pour ça que l'équitation éthologique plait.
Je crois qu'il ne faut pas avoir peur de "copier" le bon sens et les bonnes idées (pas techniques mais plutôt d'accessibilité). Si c'est pour la bonne cause...
Sinon Pascale je suis d'accord avec vous.
Acchiardo je suis aussi de votre avis, en relativisant tout de même. Les personnes qui viennent sur un forum font la démarche de communiquer. Grâce à cette communication les choses peuvent évoluer. Si personne ne se faisait plaisir en racontant sa vie de cavalier, nous n'existerions pas et ce serait tout de même triste. Je suis effectivement pour la simplification des sujets du forum et que tout le monde se comprenne... Parce que bien souvent les gens parlent de la même chose sans le savoir.
Chere Barbara,
Je suis tellement contente de lire votre post. Vous avez tellement raison. Je vis aux Etats Unis depuis 3 ans.
Ce qui nous manque, a nous, classicistes, est l'esprit de groupe.
Chacun reste isole dans sa philosohie et sa pensee, et a chaque fois que nous nous rencontrons , nous nous perdons dans le debat philosophique et la confrontation des ecoles et nous laissons l'essentiel de cote.
Pat Parelli est un example interressant et je trouve que nous devrions nous en inspirer.
Je vous rejoins totalement dans la notion de simplicite. Je pense que l'experience de la legerete est une experience immediate, et que de vouloir l'expliquer a tout bout de champ avec des theories et un vocabulaire complique, ne fait que nous en eloigner.
Sandra
Post edited by: Sandra Mesrine, at: 2010/01/27 17:25
Sandra Mesrine