Quelles allures pour rassembler ?
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Michel Henriquet, dans son livre Gymnase et Dressage, mentionne que cela prend du temps pour le jeune cheval monte, de retrouver ses allures naturelles et de les develloper( plusieurs annees).
Forcer le rassembler est risque... j'ai vu des chevaux devellopper des douleurs dans les hanches a force d'avoir ete force au rassembler. Je pense qu'il faut laisser le temps au temps....
Votre réponse Philippe est pleine de charme et d'intérêt, elle relève du constat.
Et ce pendant, le cheval devant son chevreuil, monte son garrot et tend la ligne du dessus. c'est bien, mais est-ce suffisant pour le rassembler? (mon cheval devant un chevreuil devient incontrôlable et fait 1 ou 2 toupies)
En dehors de la rencontre fortuite avec un petit cervidé, comment faites-vous ?
Jean, si le pas compté risque d'endommager le pas du cheval, tout cheval mal monté est exposé au même risque et dans toutes les allures.
Permettez-moi mon ressenti: le cheval qui voit un chevreuil, s'il est ému (le cheval), ne se rassemble pas, il aplatit sa partie lombaire et désengage ses postérieurs, tout comme le cheval qui se pavane au passage dit "naturel" , qui n'est pas celui décrit par l'équitation dite "classique".
C'est pour cela qu'une préparation physique adaptée est un préalable à tout rassembler tel que le désire un écuyer "classique". Peut-être est-ce la raison pour laquelle les photos de Beudant (passage sur Mabrouck...) en choquent certains, peut-être est-ce pour cela que certaines images d'Oliveira ou autres équitants du sud déplaisent à d'autres. Ne pas confondre rênes détenues et cheval au dessus de la main avec la légèreté tant convoitée ici.
Oui,
je crois que l'on est sorti du sujet pour des raisons extrinsèques.
Le cheval surpris par le chevreuil ne raccourcit pas sa base et n'opère pas de rotation du bassin.
Selon leur "posture de fuite", certains chevaux s'émeuvent avec un dessus concave, d'autres convexe (les meilleurs). C'est une affaire de tempérament, d'expression de l'émotivité.
Le cheval concave lors d'un écart, est peu confortable est éprouve l'assiette du cavalier.
Le cavalier "dresseur" ou "redresseur" de chevaux, minimise souvent les défauts ou carences de sa monture, persuadé du bon effet du travail "correcteur".
C'est vrai et cependant, le naturel revient à la moindre défaillance.
Cordialement
Message édité par: BLB, à: 2009/09/12 08:44
Bonjour toutes et tous,
Je vous suis à 100%, Bruno et Grégoire, concernant le chevreuil! Chaque cheval réagit selon son modèle et son tempérament; quoiqu'il en soit, le prétendu «rassembler naturel» implique toujours plus ou moins la contraction des muscles (extenseurs) du dos, et ce n'est pas vraiment propice au rassembler!
Concernant le pas ou le trot, c'est loin d'être une question de principe pour moi; si le cavalier se trompe sur le trot de son cheval il n'obtiendra pas plus le rassembler que s'il se trompe sur son pas. Mais j'ai constaté, sur mon cas personnel comme sur beaucoup d'autres, qu'on se trompe plus fréquemment sur le pas; qu'il est plus difficile de travailler juste au pas qu'au trot.
Grégoire, croyez-vous qu'Oliveira ne travaillait pas ses chevaux au trot? Ou alors lui faites-vous procès de n'avoir pas pratiqué le «trot de travail» et de lui avoir préféré le trot rassemblé?
Amitiés,
Jean M
Dans ce que j’ai écrit précédemment je retiens :
Le cheval comptait ses pas en observant le chevreuil qui l’attirait.
La plus forte sensation était le mélange du ralentissement et le maintien du mouvement vers l’avant.
Comme dit Bruno, le reste est de la littérature charmante. Loin du rassembler classique.
Elle complète, en ce qui me concerne, un évident manque de savoir-faire dans le cadre de la Haute école.
Cependant les bases que je pense posséder (prétention ? certainement.) me porte à me rendre compte que les chevaux rassemblés par le commun des mortels sont gênés dans leur progression vers l’avant. Et que jamais cette faute n’est pointée du doigt, peut-être parce que il s’agit d’un sentiment qui pourrait ne pas relever de la technique des gestes. Quoique…
Ralentir un cheval, ce n’est pas arrêter sa progression.
Toute la beauté du cheval évoluant sur des bases courtes se trouve dans son mouvement vers l’avant. C’est une qualité que le cheval et le cavalier doivent posséder avant d’entrer dans la Haute école.
Une base fondamentale ? Alors, ainsi soit-il !
Et même éventuellement dans une allée de forêt… Je suis incorrigible.
Amicalement.
Jean M. B. écrit:
Grégoire, croyez-vous qu'Oliveira ne travaillait pas ses chevaux au trot? Ou alors lui faites-vous procès de n'avoir pas pratiqué le «trot de travail» et de lui avoir préféré le trot rassemblé?
Amitiés,
Jean M
Ce qui me froisse chez Oliveira, c'est le résultat: "isométrie", mauvaise tension de la ligne du dessus notamment dans les changements de pied, pas d'allongements associés à un réel étirement du cheval.
Je ne lui fais aucun procès, je constate le résultat, c'est tout.
En effet Philippe, un cheval rassemblé sans tenir compte de l'ensemble de ses moyens moteurs à développer paraît un peu "handicapé"... Un cheval qui a basculé ses hanches et qui reste verrouillé ainsi (une forme d'"isométrie") allongera comme le nouveau champion d'Europe... s'il en a la force.
Grégoire écrit:
Ce qui me froisse chez Oliveira, c'est le résultat: "isométrie", mauvaise tension de la ligne du dessus notamment dans les changements de pied, pas d'allongements associés à un réel étirement du cheval.
Je ne lui fais aucun procès, je constate le résultat, c'est tout.
C'est amusant, mais un peu loin du sujet, non?
Si à chaque fois qu'on évoque un sujet, vous venez nous dire qu'Oliveira et l'équitation «latine» c'est mal, ça devient lassant comme humour.
J'espère au moins qu'il s'agit d'humour volontaire.
Amitiés,
Jean M
Message édité par: jmb, à: 2009/09/12 17:23
Bonjour
question certainement idiote et hors sujet: que signifie "isométrie" ici, et en quoi est-ce répréhensible ?
Message édité par: france, à: 2009/09/12 17:29
Frédéric,
J'ai également été charmé par la réponse de Philippe.
Et Beudant doit se délecter dans sa tombe...
J'évoque (dans mes termes) une pensée du mirobolant capitaine: Ce ne sont pas les assouplissements en tant que tels qui portent du fruit, mais le fait que le cheval répondent avec bon coeur et empressement aux aides utilisées (demander peu, récompenser beaucoup).
Egalement, et surtout: La main ne prend jamais plus que...
("Vallerine",les dernières pensées).
Amicalement.
Message édité par: pianissimo, à: 2009/09/09 17:15