Détente Peters Aachen 2009
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l'une des obligations d'un éducateur est d'instaurer des règles et le cadre dans lequel évoluer ?
En cela on peut faire un parallèle entre l'éducation d'un enfant et celle du cheval. les uns et les autres ont besoins de repères bien clairs et ils nous testent tout le temps.
Pour moi une chose est certaine notre bonne humeur, notre confiance en nous, sont trés importantes pour établir une relation harmonieuse avec nos chevaux.
Il faut éviter de penser "humain" le "bonheur" n'est pas une notion pour les chevaux. Ils vont chercher le meilleur confort possible, ils sont égocentriques. ils nous connaissent car nous faisons parti de leur environnement et que nous avons une relation sociale avec eux et c'est en étant le plus proche possible de leur mode de communication que nous pouvons obtenir le meilleur résultat possible.
Le problème est d'avoir un cheval soumis, cela sous-entend qu'il y a eu lutte pour l'obtenir et donc une domination par la force.
et je ne pense pas qu'il soit possible de travailler avec harmonie par la soumission.
Il faut orienter la situation pour que le cheval fasse toujours le choix que nous voulons et non pas le lui imposer par une contrainte quelconque.
Message édité par: nad57, à: 2009/07/19 13:04
Bonjour à toutes et tous,
Je suis très largement d'accord avec ce qui se dit ici, la formulation de Nadine me convient à 99%.
Pourtant une petite précision sur la soumission me semble nécessaire.
Le cheval soumis en permanence, c'est triste et lamentable, et comme vous tous je suis contre.
Mais il est utopique d'espérer que les chevaux qui «nous testent tout le temps» ne vont pas tenter d'exploiter nos erreurs ou imprécisions, hélas inévitables. Il y aura toujours des moments de conflit dans la vie d'un couple cavalier-cheval.
Le cavalier doit alors faire preuve d'autorité, sinon l'état de catastrophe permanente s'installera!
Ceci doit être le plus bref et indolore possible, mais sans faille; si le cavalier s'est montré net et juste, le cheval acceptera sans problème le message, et on pourra oublier la soumission pour retourner à l'état normal des relations homme-équidé: celui de la conversation et du respect.
Amitiés,
Jean M
"Est-ce que je vais choquer en disant que l’éducation du cheval est identique à celle de nos enfants ?"
Oui et non. Dés que l'on parle d'éducation il ya quelque part une idée de "soumision" (principes, régles, libertés limitées...)Mais le cheval ne posséde pas la capacité de réflexion, de raisonnement(ou alors à un stade primaire plus par "association" et surtout s'exprimer en termes "humains". Ses expressions ne relévent pas de l'anthropomorphisme comme nous avons trop tendance à inetrpréter. Alors il faut du bon sens mais aussi beaucoup d'observations pour "interprêter" son langage. L'enfant lui a la capacité de raisonner et de s'exprimer dans notre langage.
quelque part cela me rappelle la notion " de bon négre" au temps de l'esclavagisme...