Cheval qui passe la langue par dessus son mors
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Marit écrit:
C'est très intéressant !
Mais ne peut-on imaginer... une origine de la gène/douleur disons autre part que dans la bouche mais induisant une posture (en plus de la langue sortie) compensatrice de cette gène/douleur et créatrice de contractions donc, dont le dos serait une des chaines de transmission ou un des révélateur ?
Si vous montez sans mors, quel type d'enrenement utilisez-vous ?
Quels ont été les diagnostics des différentes interventions de votre ostéo sur le dos du cheval ?
Et pourquoi selon vous les "pathologies" de dos de votre cheval sont-elles a ce point récidivantes ? (2 fois dites vous)
Enfin votre ostéo n'a-t'il manipulé que le dos de votre cheval sur ses interventions ?J'ai appris aussi que souvent les chevaux de course avaient la "facheuse" tendance à sortir la langue sur les hippodromes.
Ce qui me chiffonne je l'avoue est que pour que la langue soit sortie, la bouche doit être ouverte et donc les muscles tenseurs de la machoire en position "open" alors donc en contradiction avec l'option contraction du bout de devant qui est en général décrit comme activation des muscles notamment masseters avec les corollaires tels que grincements de dents... (donc machoires serrées).
Comme la bouche est le cap extrème du bout de devant (et que nous pouvons pour les raisons exposées précédemment ignorer pour nos cas l'action du mors) il faut remonter l'anatomie et d'abord se tourner vers la tete, la nuque, le cou... avant d'en conclure que celà provient du dos (qui a souvent le bon "dos").
Bonjour Marit,
Il est vrai que j'ai un peu abrégé sur la "cause du dos", et ce dans l'intention d'attirer la recherche première sur des causes structurelles ou musculaires (contractures ou autre)avant de penser automatiquement à un problème de mors, de main, ou autre. Ce qui n'exclu pas d'aller chercher par la suite, bien sûr, dans ces autres domaines.
En réalité, les corrections ostéopathiques ont été effectuées au niveau cervical (C1), bloc des premières dorsales (zone/garrot), et lombaire également.
Bien sûr, pour que des corrections ostéopathiques tiennent dans le temps, le parage des pieds doit être effectué préalablement ainsi que la dentisterie.
Et tout ceci avait été fait avant.
D'ailleurs, nous avons pu constater qu'une molaire du fond sur laquelle se trouvait un début de surdent était en lien direct avec la correction ensuite de la C1. Autrement dit, le début de surdent sur cette molaire-là, était la cause de la gêne pour la C1.
Pour la zone des premières dorasles, la cause venait d'un genou qui avait été blessé quelques temps auparavant par une pointe de clou... J'étais assez stupéfaite d'apprendre que ce trauma au genou avait pu remonter le méridien (...je ne sais plus lequel !)jusqu'à venir créer un blocage en haut, à ce niveau.
Pour la lombaire...cela venait, d'un engagement insuffisant=> dos creux...manque de muscles ! Ici, ceci répond également à votre question concernant la récidive, entre autre, parce qu'il faut ajouter que mon cheval, un Quarter Horse, anciennement cheval d'enseignement d'équitation western...faut-il en dire plus ? Tout le monde ici, sait, comment les chevaux d'enseignement sont montés par des élèves de club, sans compter les ballades avec des "touristes du dimanche" qui n'hésitent pas à pousser les chevaux au maximum en pleine canicule sur la plage, juste pour vivre un moment exaltant, malheureusement...mais donc cela explique bien des choses!
Ceci a fait parti de sa vie... "cheval-outil".
Et moi derrière, j'ai dû faire tout mon possible pour "réparer" au maximum ensuite. Il avait 10 ans lorsque je l'ai acheté, il a 12ans ce mois-ci.
En ce qui concerne, votre question sur les enrênements...
Marit, je suis ici dans la cour des grands...sans pour autant en faire partie ! Je ne sais même pas pourquoi un étrier de bronze est venu s'acoller sous mon nom...un étrier de bois aurait été davantage de circonstance, mais bon ! Je n'ai rien d'une bonne cavalière, et je viens ici pour lire, pour apprendre, pour découvrir la légéreté en dressage car çà m'intéresse beaucoup.
Depuis 2 ans je travaille essentiellement à pied 90% du temps et 10% monté pour vérifier les acquis du travail à pied. Je ne tenais pas du tout à parler de ce que je fais...mais voilà, que vous me posez la question que je redoutais, alors je vous répond au risque de sentir de gros yeux s'écarquiller en me lisant sur ce forum...mais bon, j'assume.
Je monte en licol américain, et n'utilise aucun enrênement. Mon cheval est suffisamment bien mis pour être monté ainsi, autant en extérieur, qu'en dressage (à son niveau bien sûr)ou encore sur de petits obstacles de 50cm pour changer un peu de temps à autre. De toute façon, n'ayant pas une main fixe, je trouve plus respecteux pour mon cheval de ne pas utiliser de mors. J'ai tant à apprendre et à travailler...enfin, lorsque mon dos me le permettra ! (et pour le comble, ce n'est même pas avec mon cheval que je me suis retrouvée avec le dos en vrac, mais en essayant un autre ! Mais bon, ce n'est pas ici le sujet.)
C'est pourquoi, je lis les articles ici avant toute autre chose...
J'espère que cela répond à vos questions, Marit !
Belle journée à vous,
Miralda
Miralda,
Merci de votre réponse !
Un licol américain, est-ce un de ces "fameux" licol "éthologique" très fin (type corde à bateau) avec des noeuds ?
Permettez que de votre réponse je garde les indices de C1, quelques premières "T" et des "L" ... plus une surdent et biensur une langue sortie !
A bientôt !
Webmaster écrit:
Cette remarque m'a rappelé un passage de "Les chevaux m'ont dit" du Dr Giniaux :
"Chez le pur-sang classique de qualité, l'engagement des postérieurs sous la masse est tel pendant le sprint final que la flexion des lombaires est excessive pour leurs possibilités articulaires. Au moment où les postérieurs sont le plus en avant, la deuxième lombaire est au sommet de la courbe du dos et il peut se produire un blocage à ce niveau.
...
Si vous trouvez un jeune cheval qui se bloque L2 en flexion lorsqu'il galope, ne le perdez pas de vue !"
Mais les apprentis galopeurs prometteurs dans leurs "L2" sont-ils aussi ceux qui sortent la langue ?
Je me propose, puisque habitant à deux pas (réellement) de l'Ecole Vétérinaire d'Alfort, d'aller porter notre questionnement sur la langue sortie aux vétérinaires que le sujet pourrait interpeller et de vous faire prochainement part de leurs réponses !
:)
bonjour ,
pour info : l'étrier de bronze accolé au nom n'a rien à voir avec un niveau équestre présumé , cela évolue avce le nombre d'interventions de la personne ( même le président de cette association a vu ses premières interventions accompagnées d'un "étrier de bronze!" donc il n'y aucune raison de complexer !
OLRY Juliette écrit:
bonjour ,
pour info : l'étrier de bronze accolé au nom n'a rien à voir avec un niveau équestre présumé , cela évolue avce le nombre d'interventions de la personne ( même le président de cette association a vu ses premières interventions accompagnées d'un "étrier de bronze!" donc il n'y aucune raison de complexer !
Ah!...Merci pour cette info !
Je me contenterai éventuellement de poser quelques questions !!!... Trop de sujets ici dépassent mes compétences ! Mais c'est bien pour cette raison que je suis là.
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Cette remarque m'a rappelé un passage de "Les chevaux m'ont dit" du Dr Giniaux :
"Chez le pur-sang classique de qualité, l'engagement des postérieurs sous la masse est tel pendant le sprint final que la flexion des lombaires est excessive pour leurs possibilités articulaires. Au moment où les postérieurs sont le plus en avant, la deuxième lombaire est au sommet de la courbe du dos et il peut se produire un blocage à ce niveau.
...
Si vous trouvez un jeune cheval qui se bloque L2 en flexion lorsqu'il galope, ne le perdez pas de vue !"
Nicole LAHM - Webmaster