Le poids du cuir...Une couche en plus!
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Tout ce que j’écris ensuite n’est pas très élaboré. On peut y prendre ce qui convient, et ignorer le reste…
=accompagnement du cavalier, coordination de ses gestes en évitant une opposition aux mouvements du cheval (pour permettre l'expression de l'impulsion utile à son service offert au cavalier). Sauf pour le guider, alors une opposition s'exerce sur une impulsion généreuse, sinon pas d'opposition raisonnable et gêne de la cadence.
=indépendance du corps du cavalier par rapport au regard. Les sensations du corps priment sur les renseignements reçus par le biais des yeux.
=cadence possible que sur un cheval constant dans son effort, impulsion et sérénité, montrant qu'il peut en se ralentissant conserver un niveau d'énergie suffisant et ne pas donner l'impression qu'il s'éteint.
=discrétion des mouvements, en particulier du buste du cavalier qui est susceptible d'accélérer ou de retenir un ou des posers de membres. Comme cela n'est pas évident à observer, la sobriété générale du corps cavalier est un service rendu au cheval qui est l'exécutant.
Du poids du corp,s au poids du cuir…
=période d'observation silencieuse du cavalier durant laquelle on peut s'apercevoir que le cheval se régularise de lui-même. Cela tend à prouver que auparavant le cavalier n'était pas bien en harmonie avec les mouvements de son cheval. C’est à la portée de chacun et très instructif.
Cela pourrait dire que la cadence est tout de même l'expression du tact de l'homme montrant une grande connaissance des allures et des mouvements, dont l'exercice permettrait au cheval de conserver son "perçant" toute sa vie.
Je suis très sensible à cette dernière portion de phrase : être conscient que l’on n’éteint pas progressivement son cheval.
Amicalement.
je repondrais d'une façon simplissime, vu que je suis simplissime:la cadence(propre a chaque cheval) est le rythme auquel il est a l'aise et en equilibre il ne se pend pas au renes; et ne se balade pas la tête vers le ciel..(au trot c'est plus reperable vu que ça va par bipèdes)quand il est a l'aise ,a un moment on entend : le rythme est egal.. il y aura rupture de cadence si l'on desequilibre le cheval, vers l'avant il va precipiter, vers l'arrière il va se creuser.. donc si l'on part du principe qu'il faut chercher à la conserver ,on ne doit pas desequilibrer le cheval, bien je changerais de direction opportunément, en alternant voltes, demi voltes, demi voltes renversées .. et au final des serpentines.. car en maintenant son attention sur des changements de direction, en ne l'agressant pas avec des "demis arrêts"intempestifs.. il va se mettre tout seul confortable.. du moins c'est ce que je crois, mais je ne m'explique pas bien peut etre! amicalement, fs ps je crois qu'il faut dissocier dans l'idée la cadence et l'impulsion, car a force de faire une "fixette" sur l'impulsion et de battre des mollets comme un perdu (archi souvent vu et enseigné) on detruit la cadence.. après c'est quoi l'oeuf et la poule.. suis pas assez calée!je dirais que l'un ne va pas sans l'autre (comme le jaune et le blanc de l'oeuf de ladite poule.. mais qu'il faut pas melanger!)
SINIGAGLIA Françoise écrit:
...il va se mettre tout seul confortable.. du moins c'est ce que je crois, mais je ne m'explique pas bien peut etre! ....
C'est très clair pour moi et c'est exactement ce que je pense. Merci de si bien l'avoir exprimé.
tout comme Laurence
merci, Françoise
Bonsoir,
« Je crois qu'il faut dissocier dans l'idée la cadence et l'impulsion, car à force de faire une "fixette" sur l'impulsion et de battre des mollets comme un perdu… »
Françoise, même si votre phrase est anecdotique, nous en sommes loin, vous, moi et ceux qui lisent…
Il y a longtemps que je n’associe plus « impulsion et jambes ».
Je me suis éloigné de l’idée de Jean St Fort Paillard qui dit que l’impulsion dépend du dressage aux jambes.
Concernant le cheval normalement constitué, donc d’une façon générale, le manque d’impulsion serait une résistance du cheval, malgré lui, face à une dysharmonie issue d’un mauvais accompagnement du cavalier. L’accompagnement n’est seulement celui des fesses, mais des mains, de l’équilibre du corps cavalier sur le cheval…
Je fais une différence entre le cavalier « assis » sur son cheval (tenu de se servir de ses jambes, parce que c’est comme cela qu’il faut agir) et le cavalier qui se déplace avec son cheval pour créer et entretenir son impulsion. Les jambes de ce 2ième cavalier sont là pour apporter des petits ajustements éventuels.
La « leçon de jambes », lorsque cela ne va plus, ne fait pas partie dans mon esprit de la culture équestre, parce qu’elle risque de cacher des lacunes dans les étapes précédant le moment où elle est appliquée.
La disposition morale du cheval est possible si l’homme ne s’y oppose pas (sans le savoir).
Se servir des jambes à contretemps tue aussi l’impulsion, brise la cadence…
Maintenant la cadence, est-ce que le ralentissement d’une allure ne la met pas en valeur ? Et un ralentissement d’allure sans impulsion… Je ne peux dissocier « cadence et impulsion » et poids des rênes. C’est pour rester dans le sujet.
Amicalement.
dieu vous entende philippe! mais malheureusement, si l'on passe beaucoup de temps dans les manèges de base.. comme moi.. a regarder tourner nos gosses,ou a y tounicoter soi meme , c'est malheureusement ce qui y est radoté "mets des jambes" "plus vite".. et l'on considère qu'un pauvre animal avec des eperons novices plantés dans les flancs, courant après son equilibre au bout de renes allemandes, est "en avant"..vient une grande confusion je crois.. car la cadence alliée a l'impulsion est le debut des sensations, et l'ouverture a un nouveau monde.. hors, si l'on ne montre pas la porte d'entrée aux gens(dont je fais partie)nous ne pouvons pas deviner..bonsoir a vous! fs
Bonsoir.
Et merci pour la richesse et la finesse de vos propos.
Philippe évoque le cheval "Qu'on éteint progressivement".
J'ajoute: "Ou que l'on mène à la rétivité (s'il s'agit d'un astucieux)".
Je voudrais citer l'exemple d'un modèle superbe, arrivé un beau jour, là où vous savez, Philippe, et qu'on me présenta comme un "cheval de dressage".
Vous vous doutez bien qu'il y avait un lézard...
Au montoir, il vous offrait vingt pas d'un reculer académique qui aurait fait saliver n'importe quel juge...
Impossible de l'ébranler au trot sans le secours de la cravache...Le premier quart d'heure était horrible.
Et pourtant, ce sujet m'offrit quelques beaux moments d'équitation. Car le bougre connaissait son catéchisme...Le tout...............? "au souffle de la botte"!!!
Offrait-il ses faveurs "selon"?
Bref, jugé dangereux, il fut renvoyé.
Quelle tristesse, j'espère que cet Apollon déchu a trouvé grâce, quelque part...
Je tenais a raconter cette histoire.
Bref, continuons. Poids du cuir, poids du corps, poids des clichés, poids de la paresse intellectuelle, poids de tant de choses...
Amitiés, CC.
Ce poster a été sélectionné par le comité scientifique de cette jeune association constituée de scientifiques et de cavaliers ( International Society for Equitation Science, société satellite de la Société d'Ethologie ISAE).
Message édité par: Hebert, à: 2008/12/17 20:56
Merci Sabine de m'avoir aidé à faire paraître ce poster.
Je le reçois de la part de Nelly Valère, intervenante aux deux colloques sur la mobilisation de la machoire qui ont eu lieu l'an dernier à Saumur et Golega, que certains d'entre nous ont pu rencontrer à la réunion AI, à Saumur, au mois d'avril et qui m'a envoyé le message suivant:
"En lisant sur le forum les courriers concernant "le poids du cuir", j'ai eu envie de vous faire passer le poster que j'ai dû réaliser pour le congrès de l'ISES au Horse Show de Dublin août 2008 ( voir n°3 de Chevaux et Poneys) en collaboration avec le Docteur Desbrosse. C'est en Anglais, mais accessible je pense à tout le monde soit par ses propres connaissances, soit en se faisant aider; si vous pensez que ce poster peut apporter une contribution au sujet abordé sur le forum, je vous autorise à l'y mettre. La chose intérssante à savoir, est qu'il a été sélectionné par le comité scientifique de cette jeune association constituée de scientifiques et de cavaliers ( International Society for Equitation Science, société satellite de la Société d'Ethologie ISAE), et que la proposition finale du poster a de bonnes chances d'advenir dans un avenir proche, (dans certains pays, en tous cas), et qu'il nous appartient de travailler en ce sens chez nous.
Amicalement. "
Nelly Valère
Le lien vers un compte-rendu des colloques:
http://laetitiabataille.com/Forum.html
Le lien vers cette société d'éthologie:
http://www.equitationscience.com/
Et celui de Andrew Mac Lean, australien, qui a écrit pour AI (voir "Les dossiers d'AI)et fait partie de cette association.
http://www.aebc.com.au/home
A consulter également dans "Les dossiers AI" l'article du docteur Sylvie Anduze-Acher: "Etude sur la bouche non contractée".
Bonne lecture.
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Message édité par: PODER, à: 2008/12/17 21:27
Bonjour,
Cadence, rythme?
Quelle "oreille" musicale faut-il avoir à cheval ?
Voir le livre de Xavier Delalande "L'équitation par le rythme : Cheval et cavalier au diapason"
http://www.amazon.fr/L%C3%A9quitation-par-rythme-cavalier-diapason/dp/27...
C'est-à-dire avoir vraiment un diapason dans sa poche, à défaut d’une musique d’ambiance.
Quelle définition donner aux mots régularité, cadence, rythme ? Ensuite : attitude, équilibre, rectitude… Le " chapelet du cavalier " ne rend pas la « chose » anodine !
A priori, chaque cheval possède sa propre cadence. Est-ce que il ne vaut pas mieux s'intéresser au rythme que le cavalier impose au cheval pour respecter en premier la cadence de ses gestes?
Le mot latin correspondant signifie: tomber. http://fr.thefreedictionary.com/cadence
Le paragraphe 7 de l'article 401: " La cadence se manifeste au trot et au galop. Elle est l'expression de l'harmonie générale qu'un cheval montre lorsqu'il se déplace avec grande régularité dans l'impulsion et l'équilibre. La cadence doit être respectée dans les différents exercices du trot et du galop et dans toutes les variations de cette allure."