Améliorer sa position à cheval

"je suis très tenté de venir vous rencontrer même si je n'ai aucune prétention dans mon équitation." dixit Bayard.
Avoir le désir de pratiquer une équitation en collaboration avec son cheval est certainement, à mon gout, beaucoup plus honorable que le désir de briller en compétition. Vouloir bien faire, bien agir est une finalité des plus responsables et autrement plus respectable.
Qui le veut peut venir me rencontrer.
Il fut un temps où les rencontres organisées en Ile de France permettaient de nombreux échanges des plus constructifs.
Je reste toujours aussi disponible pour qui s'intéresse au cheval et à son éducation.

Le complément d'explication donné par Ph Farnault est exact. La passivité demandée au cavalier l'autorise à être plus léger, entre autres par le fait qu'il peut mieux sentir les réactions de son cheval, dont agir au bon moment, avec la bonne intensité.
Amicalement, yves KATZ

Message édité par: KATZ, à: 2008/09/30 16:45

Stéphanie REPNIKOFF écrit:

Allons Denis Bayard, tu ne crois pas que là tu en fais un peu trop...

Non je ne crois pas ce que j'écris je le pense en toute objectivité. Loin de moi tout mauvaise esprit et toute polémique. C'est un temps révolu.

Stéphanie REPNIKOFF écrit:

Camille, il me semble reconnaître cette lice sur les photos de juillet 2008... dites-moi simplement si je me trompe... ;-)

C'est effectivement la carrière mal désherbée de Piotr :)) (avec un Piotr mal déherbé derrière l'objectif que je ne remercierai jamais assez pour ces clichés).

VENIN Frédéric écrit:

Bonjour,

...ayant moi même une position que je trouve exécrable.

Merci à tous pour ces premières interventions.
Votre phrase Frédéric m'a faite sourire car j'ai l'impression que tout cavalier arrivé à un certain point trouve sa position "insuffisante" par rapport à ses aspirations.

Pour ce qui est des écueils, je ne pense pas avoir fait passer cette préoccuppation de l'assiette AVANT et au détriment de la commmunication avec ma jument.
De toutes les manières, dans les premiers temps munie du handicap et sur un animal fort délicat à monter, je n'avais d'aure outil que ma voix et mon regard.
C'est, avec et malgré une position déplorable que je suis allée sur les tours de hunter et n'ai dirigé mon cheval qu'au simple regard. Disons que pour une utilisation usuelle de ma jument je n'éprouve pas de problèmes et m'accomode fort bien (trop bien?) des toutes ces anomalies.
Disons que la communication avec cette jument, ou celle achetée deux ans plus tard, ou les autres chevaux que je monte, passe fort bien. Je dirais même que si j'ai une qualité à cheval et une seule c'est celle là: savoir, malgré tout, être claire dans mes demandes, mes encouragements et félicitations.

_ A partir d'un certain niveau, je suis persuadé que le simple déplacement du centre de gravité du cavalier est perceptible par le cheval, et lui suffit pour s'exécuter.

C'est justement là où le bat blesse, mais pas dans le sens où vous l'entendez. Mes agitations en selle ne gènent pas mes chevaux ni ne les déséquilibrent. Le déséquilibre n'est pas mon souci. Je vous le disais, ma jument a été réeduquée par un pantin désarticulé sur son dos qui parvenait à communiquer.
Par contre "arrivé à un certain niveau"; genre du dressage classique, au hasard (vous avez pu voir que j'essaye de sortir en concours pour faire le point sur mon travail), le manque de fixité, de fiabilité en selle ALTERE la communication...
En fait le fait d'être instable en selle ne me gène pas ni mon cheval, mais nous fait plafonner, nous coupant l'accès JUSTEMENT à la communication fine dont vous parlez: comment donner un signal à un simple changement d'assiette si cette dernière est mouvante et instable? C'est impossible. Si l'on veut progresser il faut renforcer son liant, sa stabilité, sa justesse d'action. Si une foulée de galop normale vous projette immanquablement sur le troussequin cette finesse est inaccessible.

_ L'important, c'est que vous soyiez solide en selle, stable et ouverte, afin de pouvoir disposer librement de vos moyens de communication.

C'est très exactement ce qui me manque: solide en selle, stable, ouverte.
Mon seul moyen de communication fiable est la voix LOL!!!

il n'y a pas UNE position,

Vous préchez là aussi une convaincue. L'objectif est justement d'être stable quel que soi le contexte.

_ Enfin, faites vous plaisir, respirez, mettez vous comme vous vous sentez bien, et la communication avec votre cheval (ce qui est essentiel) n'en sera qu'améliorée.

*sourire*
Monsieur voici 5 ans que chaque minute passée sur le dos de mes bêtes est un morceau de bonheur que personne ne peut altérer. Ce qui n'empèche pas d'avoir envie de progresser (et surtout de récupérer ce que j'estime avoir perdu).

KATZ Yves écrit:

La meilleure mise en selle que vous puisiez faire sera celle que vous ferez sous le contrôle d'un oeil extérieur et avec un cheval à la longe.

C'est ce qui a été fait en premier lieu à mon arrivée chez les Henriquets et cela fait prendre conscience de l'ampleur des problèmes.
Je pense effectivement que c'est la solution idéale, mais je n'ai malheureusement chez moi personne capable de me faire faire ce travail.

Je suis pour 6 mois en région parisienne, puis retournerai à Bordeaux. Si vous avez des adresses de personnes susceptibles d'accepter de me faire monter exclusivement dans cette optique je suis preneuse (simulateur: j'y avais pensé sans trop savoir comment et où m'adresser).
Généralement quand vous arrivez dans un centre équestre en demandant de la mise en selle en cours particulier à la longe, on ne vous prend pas au sérieux et on vous fait "monter" de manières "normale" car ils trouvent aberrant de vous faire payer pour vous tourner en longe......

sans avoir à vous préoccuper de l'impact de votre fonctionnement sur les mouvements de votre cheval.

Pardonnez moi d'en remettre une couche :), il y a bien longtemps que mes deux chevaux ne se soucient plus de mes errements en selle... Bien loin d'en être déstabilisés ou de vouloir en profiter, je les soupçonne au contraire de m'aider lorsqu'ils me ssentent de par trop déstabilisée type "ô temps, suspends ton vol" les quelques secondes nécessaires à ce que je retrouve une place correcte en selle...

Pour des assouplissements corporels à pied spécifiques, vers qui pensez vous que je pourrais me tourner?? une salle de sport, un ostéo, un kiné??? ou un organisme cavalier??

Stéphanie REPNIKOFF écrit:

En complément de ce que je viens de dire et grâce aux propos de Yves, vous pourriez prendre contact avec Bernard SACHSE à Tourly à côté de Chaumont-en-Vexin (à 30 mn de Cergy Pontoise), lui aussi utilise quotidiennement un simulateur mis au point avec la collaboration de P. Klavins. Je peux vous donner ses coordonnées si vous voulez.

Oui oui, je suis preneuse de ces informations!! Ce monsieur done t'il des cours sur son simulateur ou est-ce un particulier??

Bonjour;

Premier point
Après examen de mon agenda, je ne pourrai me rendre à Saumur pour le colloque dont parle Stéphanie et qui m'aurait fort interessée...
... savez vous si une publication, un compte rendu sera édité à la suite des conférences?

Second point
Je m'étonne que, indépendamment du cas particulier, personne ne puisse formuler de grandes lignes générales autres que se relaxer en selle et s'y sentir bien. Certes, mais au delà des exercices n'y a t'il pas des grandes lignes qui pourraient me guider dans ma quête?

J'aurais aimé revenir à la charge avec des vidéos pour vous soumettre les choses en images dynamiques. De mon bureau c'est impossible et pas trouvé le temps ce we. Piotr en a quelques unes: aurait il l'amabilité d'en poster pour moi, de son choix qui lui paraissent représentatives de mes "errements" en selle ?

Entre le post "améliorer le trot" où l'on s'offusque de manquer de contexte et qu'il est impossible de répondre, et le mien où j'ai essayé de vous donner tous les éléments en ma possession mais où il serait "criminel et dangereux" de me donner la moindre indication sans m'avoir vue en selle, je demeure dubitative sur le contenu et la vie du forum...
Je ne demande que des pistes de curiosité et de recherche, je connais suffisamment bien mes limites et mon corps pour pouvoir laisser de coté des préconisations qui seraient inadaptées, après les avoir gentiment essayées.

Message édité par: Kaïs, à: 2008/10/07 10:49

Pour info : Isa Danne, membre d'Allège Ideal donne des cours sur le simulateur conçu par P. Klavins. Elle est en région parisienne et c'est une excellente pédagogue ... et cavalière.
Voici son site : http://equisad.site.voila.fr/
cordialement, marie

J'ai l'impression que tu as un petit soucis de "decontraction" des epaules, je l'avais et je l'ai encore celon les chevaux que le monte, on m'avait fait faire comme exos, faire rouler les epaules de façon symetrique ou disimetrique au trois allure pour prendre conscience de cette partie du corps et apprendre a la decontracter.

Laure

après visionnage des vidéos, je peux dire que ce n'est pas aussi catastrophique que Camille peut le laisser croire.
Ce que je notre tout particulièrement, c'est la dissymétrie de la cavalière qui est toujours à gauche de son cheval; ce qui provoque une dissymétrie chez le cheval; je suppose que le cheval vous paraît moins agréable au galop à gauche, car de ce côté votre attitude doit le contrarier quelque peu.
Cette dissymétrie entraîne aussi une remontée de la jambe droite, avec perte de l'étrier ou pour le moins maintien par la pointe du pied et un mollet trop au contact ; ce qui est à l'origine, vraisemblablement d'une moins bonne réponse aux actions de cette jambe droite.
Pour le reste , vous semblez décontractée; un travail plus soutenu sur votre respiration (savoir respirer avec toute sa cage thoracique, en veillant à bien remonter le diaphragme), vous permettra d'avoir un dos plus tonique.
Pour ce qui est de la dissymétrie, il me semble que c'est d'abord à pied que vous devez essayer de résoudre votre problème; et travailler particulièrement l'ouverture des hanches et la descente des cuisses; pour ce faire, vous mettre sur vos deux pieds,jambes écartées de 20 cm environ, genoux légèrement pliés et bassin poussé vers l'avant( envoyer le nombril en avant comme si vous vouliez pousser un objet avec votre ventre); puis chercher à rapprocher vos genoux du sol, sans que les pieds ne décollent du sol, par ouverture de la hanche, descente des cuisses, fermeture du genou et de la cheville.
Pour le reste, comme déjà conseillé, il faudrait vous voir à cheval.
Amicalement, yves KATZ