°° Le Bel Arrêt °°
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oui, les remarque de Racinet à ce sujet sont très pertinentes. Le code est donné au cheval : jambes = impulsion et subitement, jambes = préparation pour un arrêt. Mais l'absence de jambe doit être compensée par un accompagnement d'assiette et de main qui, discrètement demanderont l'arrêt "carré". Il n'y a rien de simple en équitation et le plus compliqué est de vouloir expliquer avec des mots ce qu'il faut ressentir.
Rassurez-vous, on m'avait aussi appris des choses compliquées pour pratiquer une équitation complexe : pourquoi alors s'étonner de ses dérives ?
Plus c'est simple, mieux c'est. Mais comment expliquer le ressenti ?
Cordialement.
Bonjour à tous
Les aides constitue un langage par lequel le cavalier communique sa volonté au cheval et reçoit les réponses. Mais par les aides, en utilisant plus ou moins des effet de force, le cavalier peut avoir une influence directe sur la locomotion notamment par les mains et l'assiette.
À mon avis une grande partie des problème rencontrer par les cavalier vient de la confusion le mélange des deux.
pierrex
Bonjour,
Je vous lis avec délectation.
Permettez-moi, les amis, de citer la Guérinière pour l'arrêt:
"Appliquer délicatement le gras du mollet..."
"Délicatement", au XVIIIème siècle emportait une notion de délicatesse d'interprétation tout autre qu'aujourd'hui.
Il me semble évident que la Guérinière montait convaincu du principe d'hygiène équestre "Main sans jambes, jambes sans main".
Decarpentry, tout comme un autre général (qui vous savez) lâchait parfois des expressions qui faisaient fortement image. Je site: "Marchander".
Imaginez avec moi, deux petits marquis joliment poudrés, se présentant au même moment à la masure d'une accorte bergère:
De courbettes en courbettes, "Après vous", "Je n'en ferai rien", "Je renonce, mais permettez moi de guetter au trou de la serrure"..................
L'un est la main, L'autre est la jambe...
Ce qui anime nos deux amants se love dans une concupiscence commune. Que je nomme sur le dos du cheval "modulation posturale".
Je pense que nous nous sommes bien compris.
La Bonnelière, je vous envie pour votre rapprochement à Racinet.
Farnault, j'enrage de vous savoir à un tir d'arbalète de chez moi.
Amitiés. Christopher
Le Bel Arrêt, est celui que l'on obtient sur l'effet
d'une descente de mains sans jambes ...
Sa sensation est un vrai plaisir.
" La recherche de cet idéal est un privilège pour le Cheval
et pour le Cavalier qui s'y attarde...
Cependant, bien ou mal un Cheval apprend tout " M.B
CUNNINGHAM écrit:
Je pense que nous nous sommes bien compris.
La Bonnelière, je vous envie pour votre rapprochement à Racinet.Amitiés. Christopher
Bonjour,
Merci pour ce "bol" d'air frais !
Jeune, je trouvais toujours que les vétérans monopolisaient les rectangles et le dressage, même au manège ...
j'ai eu l'occasion de travailler, de voyager et de beaucoup parler avec JC Racinet, il est intarissable et avide de transmettre. Son vécu est riche, l'homme brillant et si sympathique. Je pense qu'il faut le lire d'abord pour comprendre sa philosophie, ensuite, la technique la justifiera.
J'oserais dire qu'une bonne philosophie est suffisante à tout comprendre. Que la quête de multiple d'auteurs plus ou moins clairs est le constat d'échec.
Aujourd'hui, à l'image de votre texte, je comprends que tout est dans la nuance, la courtoisie, l'écoute, la communication. Est-ce une erreur que de vouloir aborder ces exercices dans la jeunesse ? Est-ce contre nature ?
Avoir monté aux trois longueurs est pour moi un creuset expérimental. je serais assez partisan de dire : un temps pour chaque chose.
Si les jeunes savaient ce qu'ils perdent à aller trop vite. Ne serait-ce que pour réussir un arrêt le plus simplement du monde.
Philosophiquement, l'arrêt est l'absence d'activité. Alors cessons les actions (jambes et mains) le cheval s'arrêtera "carré" très peu de temps après avoir réussi.
(sans vouloir réveiller les susceptibilités)
Amicalement, bruno.
Message édité par: BLB, à: 2008/09/20 17:11
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Racinet a écrit ceci et c'est ce qui m'a fait le plus réfléchir :
"Imaginons en effet un cheval à la longe, embouché d'un filet, harnaché d'un surfait et de deux rênes fixes, trottant moelleusement appuyé sur son mors. Poussez le cheval avec la chambrière. Cela va-t-il l'inciter à ralentir du fait de l'augmentation éventuelle d'appui consécutive à la demande impulsive ? Evidemment pas."