°° Le Bel Arrêt °°
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Jean ARQUIER écrit:
Je découvre, je découvre, pas assez vite, certes, mais il y a tant à lire ici et à apprendre.
Merci à tous ceux qui nous aident de leur savoir et qui corrigent patiemment nos erreurs.
Très cordialement , Jean
M.B
Jean,
Le Bel Arrêt, est celui que l'on obtient sur l'effet
d'une descente de mains sans jambes...
Sa sensation est un vrai plaisir.
" La recherche de cet idéal est un privilège pour le Cheval
et pour le Cavalier qui s'y attarde. "
Alors que, l'effet d'ensemble est un moyen employé au pire aller,
peu stopper, bloquer plutôt comme paralyser un Cheval qui s'excite sur place.
s'en servir pour arrêter normalement un Cheval est l'apanage des médiocres
" BIEN ou MAL un Cheval apprend tout... " M.B
Message édité par: MichelBravard, à: 2008/09/15 13:32
Bonjour,
Étant en position correcte pour s’arrêter, je pense que le cheval met de lui-même son cavalier en descente de mains. Cette qualité appartient au cheval ; elle apparaît grâce au travail juste de l’homme.
Si ce même cheval est en mesure de montrer ainsi qu’il est capable d’exécuter seul le mouvement demandé, il est loin de se douter de l’autorité et de la politesse de l’assiette de son cavalier.
Ce cheval vient de montrer qu’il participe réellement à son éducation et indique que son cavalier est sur la bonne voie.
A ce niveau le privilège est la joie confondue d’un beau labeur et de l’un et de l’autre.
Amicalement.
J'ai une petite question qui j'espère trouvera réponse :
Nous nous situons sur un cercle au trot, en parfaite descentes des aides. Je souhaite l'arrêt. Mon cheval ne travaille que depuis quelques mois, il est jeune.
Voici comme je le demande sans toucher ni aux rênes, ni aux jambes : je me grandi dans ma selle en imaginant me faire tirer vers le haut par des ficelles, tout en restant bien au fond de ma selle, prettant bien attention à ne pas toucher le cheval de mes jambes ni fermer les cuisses. J'y ajoute l'aide de voix qui se résume par un bref "ho" sur le ton du la (comme je lui ai appris au travail à pied).
J'obtiens alors un ralentissement léger du trot sur 2 foulées puis un arrêt franc. Mon cheval ne relève pas la tête, le poids des rênes reste pareil du début à la fin de la transition.
Suis-je dans le bon ?
J'essayerai de faire un petite vidéo si ça ne vous dérange pas de m'éclairer.
Le résultat indique vous vous ne vous trompez pas dans votre relation avec votre jeune cheval.
L’éducation d’un jeune cheval est une belle école de sobriété et de simplicité.
De mon côté j’apprends au jeune cheval à se ralentir sur un serrement de cuisses, et je crée une opposition à son mouvement en penchant légèrement en avant le buste. Le jeune fait très vite la différence entre un cavalier qui veut le suivre en allant avec lui, et un cavalier qui cesse de suivre. Bye.
Cher Philippe,
Posturalement, votre action pour arrêter évoque le reculer. Je pense à un certain allemand contreversé dont le livre récent est centré sur le rassemblé rènes flottantes (il se penche un peu en avant pour arrêter, ce qui ferait hurler les bien pensants). Donc, entre Monsieur Bravard, vous-même et le teuton en question, nous abordons un carrefour équestre, à mon sens, fort interressant.
Je songe à Monsieur Racinet (35 propositions, etc):
"Rassembler, c'est tuer la poussée des postérieurs au profit de la traction des mêmes postérieurs". J'ajoute: Jusqu'à la poussée inversé des postérieurs (reculé).
Il me semble, donc, que du ralentissement au reculer, il ne s'agit que d'une même phrase musicale, basée esssentiellement sur un glissendo postural.
Je vous remercie de bien vouloir corriger mes propos de clubard peu doué, mais qui veut évoluer.
Amicalement.
FARNAULT Philippe, merci pour votre réponse.
J'ai pu m'essayer au fait de me pencher un peu en avant pour le ralentir, mais étant moi-même toujours un peu trop penchée en avant (du à ma mauvaise position), ça n'a fait que le déséquilibrer encore un peu plus.
Lorsque ma position se sera relativement améliorée, je testerai à nouveau ce concepte.
CUNNINGHAM, je suis partiellement d'accord avec vous:
Je me souviens de mouvements ressentis sur un cheval mis d'une amie quand nous travaillons les transitions trot-pas-arrêtbref-reculé, le tout en essayant d'obtenir une fluidité et une régularité des foulées entre chaque allure. Mon attitude ne change pas du début (passage du trot au pas) à la fin de l'exercice (passage de l'arrêt au reculer).
Je dis donc partiellement car je ne suis par certaine de l'exactitude de mes sensations. J'attends la confirmation du résultat sur d'autres chevaux.
J'imagnine une comparaison peut-être intéressante entre les chevaux et les voitures :
- Un cheval non rassemblé ressemblant à une voiture classique, moteur à l'avant, à traction, l'avant tirant l'arrière.
- Un cheval rassemblé ressemblant à une voiture de type sportive (Ferrari, Porsh,...) moteur à l'arrière en propultion, l'arrière poussant l'avant.
Christopher, vous parlez de Klaus Ferdinand Hempfling.
Je ne sais pas si l’homme est fréquentable, mais je sais par contre que son livre « Danser avec les chevaux » l’est totalement.
J’ai été influencé dans les années 70 par cette simple phrase dans un livre de Alois Podhajsky « Des chevaux et des hommes » : « Le buste incliné vers l’arrière a une action motrice, et penché en avant il agit comme un frein ».
J’ai fait le rapprochement entre cette phrase et le réflexe du (jeune) cheval qui déplace son corps en opposition vers l’homme qui appuie de la main sur un côté de sa croupe. Le cavalier peut mettre à profit cette constatation en conservant sans le détruire cet instinct particulier du cheval.
En allant plus loin dans la réflexion, la « main impulsive » pourrait trouver une autre explication dans l’instinct du cheval.
Je n’étais pas préparé à parler de cela. Merci de m’en avoir donner l’occasion.
J’aime beaucoup la force dégagée par votre phrase : « Il me semble, donc, que du ralentissement au reculer, il ne s'agit que d'une même phrase musicale, basée essentiellement sur un glissando postural. » Il me semble que vous êtes bien proche de la vérité.
Amicalement.
Message édité par: phfarnault, à: 2008/09/15 22:56
Laurence écrit:
Suis-je dans le bon ?
J'essayerai de faire un petite vidéo si ça ne vous dérange pas de m'éclairer.
M.B
Dans le très bon!
par la suite il faudra lui apprendre à l'exécuter
à partir du galop d'école, jambes descendues
et rênes détendues
Merci pour votre réponse M. Bravard mais pour l'instant, je me contente des transitions galop - trot, vu que le trot qui en suit est pour l'instant passagé par l'exitation du à l'incompréhension de ma monture, incompréhension due à mon manque de stabilité dans la selle du à ma mauvaise position et assiette. Je repasse donc très vite au trot enlevé.
FARNAULT Philippe :
J’ai fait le rapprochement entre cette phrase et le réflexe du (jeune) cheval qui déplace son corps en opposition vers l’homme qui appuie de la main sur un côté de sa croupe. Le cavalier peut mettre à profit cette constatation en conservant sans le détruire cet instinct particulier du cheval.
Vous parlez donc de remplacer la main par la jambe et donc, le fait d'appuyer la jambe contre le cheval le fait instinctivement s'appuyer contre cette jambe ?
Je suis incapable d’imaginer cela :
« Vous parlez donc de remplacer la main par la jambe et donc, le fait d'appuyer la jambe contre le cheval le fait instinctivement s'appuyer contre cette jambe ? » Et vous Laurence, vous ne l’avez pas cru ?
J’ai souhaité faire un rapprochement entre différentes réponses réflexes du cheval selon 1 situation précise.
Puisque un jeune cheval qui sent un appui sur sa hanche se déplace (en opposition) vers cet appui,
je me suis dit que si le jeune cheval monté se ralentit alors que j’avance mon buste c’est qu’il s’oppose à mon geste.
Inversement, je me sers donc de mon geste pour m’opposer au mouvement du jeune cheval avec qui je n’ai pas encore établi de relation bien définie. En quelque sorte je passe devant lui, et cela le gêne. Amicalement.
Monsieur Bravard,
Qui vous donnerait tort ?
Depuis que l'on m'a "éveillé" sur d'autres méthodes utilisant les moyens les plus respectueux possibles, et il y a bien des années, je me bas avec moi-même, pas toujours avec succès, hélas, pour ne jamais céder à la facilité.
La différence entre vous et moi c'est que, moi, je ne suis pas doué… Mais en aucune manière j'ai moins envie que vous de réussir et de savoir faire une équitation telle que vous nous la présentez, pour peu qu'elle soit possible, aussi, dans les autre domaines comme l'obstacle, l'extérieur etc…
Doit-on cesser de monter à cheval si l'on est incapable de le faire sans main et sans jambe ?
Comme j'ai déjà essayé de le dire, rend-on le cheval malheureux uniquement pendant ces trente ou quarante minutes ou peut-on aussi tenir compte de ce qu'on lui offre le reste du temps ?
Je n'ai pas dit mon dernier mot et je pense que si je n'en avais pas la passion il y à longtemps que j'aurais arrêté.
Lorsque vous n'avez pas l'air de crier, j'aurait même plaisir à vous lire.
Très cordialement, Jean