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poids du corps

62 replies [Last post]
Bruno dLB.
Offline
Joined: 24/11/2007

Chère Juliette, chère Laure,
Vos réflexions sont riches.
Le déplacement pour le bipède correspond à une rupture d'équilibre compensé par le dynamisme. Il semble que pour les quadrupèdes, il s'agisse d'une prise équilibre et une compensation dans le dynamisme.
Que croyez-vous?

Tout enseignement technique a un caractère trop universel à mes yeux. Mais, comment écrire autrement ??
Nous savons tous que chaque cheval est un cas.

Pour le poids du corps, si votre cheval connait parfaitement votre déplacement pour anticiper un mouvement certes, vous devez avoir une bonne réponse. Personnellement, je ne joue pas avec cela. Je préfère que mes chevaux, comme un motard d'ailleurs, demande au passager de ne pas bouger afin de bien contrôler la gravité et l'équilibre de l'ensemble.
Je crois que cette image est parlante.
Cordialement, bruno

 

FARNAULT Philippe
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Joined: 25/07/2006

Bonjour,

Le poids du corps peut conduire le cheval en accompagnant son mouvement. Ce qui me fait dire : parce que je suis les mouvements de mon cheval, je le guide.

FARNAULT Philippe
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Joined: 25/07/2006

Autre constatation représentant un risque important pour le comportement du cheval, qui ne peut exécuter correctement le geste qui lui a été demandé : le poids du corps qui en voulant aider le cheval le précède.
Le cavalier recommence sa demande malgré l’opposition inconsciente de son corps.
Puis le cheval compense sa gêne et obéit. Il apprend malgré lui à ignorer une partie des gestes de son cavalier.
Le « perçant » du cheval diminue à l’insu du cavalier qui « corrigera » par une leçon de jambes, par exemple.

Donc dans un premier temps la discrétion est de mise sur le cheval : apprendre à suivre avant de chercher à influencer. C’est grandement suffisant.

FARNAULT Philippe
Offline
Joined: 25/07/2006

Puis, connaître parfaitement les mouvements de son cheval permettra de : le suivre pour le guider.
Se servir du poids du corps pour influencer. Pouvoir qui semble attirer le plus les cavaliers.

Gare donc au risque d’opposition non voulu, si on n’a pas été sensibilisé auparavant à ce problème.

FARNAULT Philippe
Offline
Joined: 25/07/2006

Et plus tard se servir du corps pour s’opposer éventuellement aux mouvements et ainsi encore guider.

Par exemple simple :
J’accompagne le galop vers le lieu où j’ai prévu un arrêt.
Tant que j’accompagne ainsi le cheval sait maintenir son galop. Mon corps y veille, bien plus que mes jambes.

Puis j’avertis le cheval, en diminuant mon accompagnement que je cesse enfin pour obtenir l’arrêt. Le cheval s’arrête de lui-même, cela me laisse l’occasion de sentir s’il utilise bien son rein pour plier ses hanches. . Sinon en durcissant l’assiette je le pousse sur la main fixée. C’est de sa faute !
Ce dernier détail m’intéresse au plus haut point parce que je veux que mon cheval se mette en position de repartir

C’est là où la phrase de Bruno prend son sens : « personne ne s'inquiète des mouvements préparatoires à un exercice alors que c'est toute l'équitation. »
Je la répète pour qu’elle ne passe pas à la trappe !

Cette faute est flagrante à observer sur beaucoup de vidéos.

OLRY Juliette
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Joined: 17/03/2006

Philippe oui mais avant que de les suivre je les ai induits ,induits mais non point précédés , l'équilibre étant le maitre mot ,équilibre du mouvement .
préparer , demander et laisser faire en allant avec... nous bégayons si souvent a cheval !restant dans une demande que nous répétons, élevant la voix, sans laisser a notre partennaire le temps de nous répondre ...quelle patience ont nos chevaux !

a bruno : prise d'équilibre oui si par notre maladresse nous ne transformons pas nos quadrupèdes en bipèdes ( n'est ce pas le cas de certains chevaux de grands prix latéralisant systématiquement leur pas , car devenus incapables de se porter seuls ? )
le passager du motard ne doit pas bouger , mais il va se coller au pilote et suivre intimement ses mouvements a lui , j'en déduis qu'il ne doit pas avoir de volonté propre dans le mouvement mais bien se lier au mouvement du pilote pour garantir l'équilibre de l'ensemble , sans quoi il se fige et s'oppose ... ,oui bonne image le motard !

Bruno dLB.
Offline
Joined: 24/11/2007

Cher Philippe,
je vous remercie de vos avis et corrections éclairés. Il y a parfois des moments de solitude ...

Merci Philippe : "apprendre à suivre avant de chercher à influencer. C’est grandement suffisant."

Amitiés, bruno

Message édité par: BLB, à: 2008/08/11 20:20

 

SINIGAGLIA Françoise
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Joined: 03/10/2007

l'equilibre precede le mouvement, l'exercice..c'est "le" tout! s'il est perturbé, c'est evidemment de notre faute! mais ce n'est pas facile!!du tout! j'aime bien l'image du passager du motard.. qui va eventuellement se pencher pour "equilibrer" un virage qu'il estime dangereux.. ou qui va se retracter.. de peur, de crainte que... c'est beaucoup ça , notre "état de passagers clandestins", même munis des meilleures intentions du monde.. notre corps parle malgré lui! et le cheval, lui, comprend si bien! quel ballet! du tango même! amicalement! (FS du coin du manège)

Bruno dLB.
Offline
Joined: 24/11/2007

le passager du motard ne doit pas bouger , mais il va se coller au pilote et suivre intimement ses mouvements a lui , j'en déduis qu'il ne doit pas avoir de volonté propre dans le mouvement mais bien se lier au mouvement du pilote pour garantir l'équilibre de l'ensemble , sans quoi il se fige et s'oppose ... ,oui bonne image le motard !

Bonjour Juliette,
je vous remercie de votre lecture. Autre point que l'on pourrait apporter à cette image. Lorsqu'un motard embarque un novice, le chauffeur ne donne qu'une recommandation : Assieds-toi là et surtout ne bouges pas!
Il ne lui demande pas de se placer en équilibre, seulement la fixité. En réalité comme notre cheval, le chauffeur équilibrera sa moto en fonction de son chargement et refuse catégoriquement l'"aide" et les initiatives du poids du passager.
Souvent, le passager ceinture le pilote et s'incline pour voir la route.....
amitiés, bruno

Message édité par: BLB, à: 2008/08/12 08:50

 

Brioschi
Offline
Joined: 02/10/2007

C'est vraiment intressant cette comparaison au motard, ça m'aide bien a visualiser merci !!

Je pense aussi, que le placement des aides, en particulier les jambes, peuvent intrainer une utilisation du poids du corps conscient ( ou non ) influençant le cheval, et pas toujours de la bonne façon. Enfin dans mon cas quand je monte j'en suis persuadé.

Je me demande alors comment ameliorer cette independance des différentes aides (ou non aide dans le cas du poids du corps ?). Est ce possible si je deplace ma jambe même légérement de ne pas modifier mon appui sur mes "fesses" ? problémes de souplesse et de coordination ou est ce une fatalité ?

Une autre chose me pose soucis : j'ai du mal a comprendre pourquoi ne pas utiliser le poids du corps , tout du moins dans un but "educatif".

Je vais prendre un exemple ( l'anthropomorphisme n'est pas forcemment la bonne chose j'en suis consciente et ce genre de comparaison a ses limites .)

Je porte un sac a dos, debout bien d'aplomb, quelqu'un a coté de moi me pose a la main sur la hanche droit en esperant que je me pousse a gauche.
Je ne comprend pas je ne fait rien, il pourra continuer, taper a droite, piquer ou autre je ne suis pas sur que j'aurais plus envie ou que je comprendrais qu'il faut aller a gauche .... ( si je ne me suis pas enervée entre temps )
Alors que si il met du poid sur mon sac a dos du coté gauche, j'aurais tendance a alors lever mon jambe droite et partir à gauche pour reequilibré et ne pas tomber. Je ne suis certe pas dans une equilibre favorable a un bon deplacement mais je me deplace. et peu être que par la suite je comprendrais juste le poser de la main, et alors en laissant mon sac a dos bien d'aplomb je pourrais partir equilibré vers la gauche.

Peut on faire un similaire avec le cavalier qui serait le sac a dos, ou le faite que je suis sur 2 jambes et le cheval soit sur 4 ne permet pas se genre de raisonnement ?

pleins de questions (encore !) merci a ceux qui on le courage d'y apporter leur réponse.

Laure