J.C. Racinet proposition n° 22

Pardon Madame, je suis confus, et je vous présente toutes mes excuses pour cette erreur grossière.

En vous répondant, mes pensées étaient "à cheval" et je me suis égaré.
Veuillez accepter mes respectueux hommages.

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Je vous remercie Philippe de me faire remarquer une telle faute.

Que tout le monde me pardonne de rompre ce sujet si passionnant et aussi instructif ! Merci aux intervenants.

Yasmine.C écrit:

.... ce sont bien des exigences, ça s'appelle du tact équestre.

Effectivement Yasmine, mais dès l'instant où il faut faire intervenir un vecteur extérieur (tact) c'est bien que la communication elle-même est imparfaite et qu'avec le temps, elle blase, elle dégénère ....

Il semble que les moyens équestres utilisés à cheval soient conventionnels à environ 30 - 40%.
Ne nous étonnons donc pas que nos chevaux se robotisent un peu avec le temps !

c'est interessant tout ça!je comprends bien l'interrogation de mr Farnault!(n'y a t il pas en plus une fatigue physique musculaire et d'attention, de la part du cheval??je sais pas) quand a mr de le Bonneliere , le concept du tact: si l'on s'en sert, est ce que la communication n'est elle pas dejà pervertie.. m'interpelle, et m'interroge, n'y voyez aucune malignité de ma part, mais dans ce cas comment fait on?pour savoir comment faire, et quand le faire; moi j'aurais dit bêtement" avec tact" (quand on croit se rendre compte sincèrement que c'est le "bon" moment.. mais si le tact n'existe plus(parce que temoin d'un disfonctionnement..)? eclairez moi! merci amicalement FS

Monsieur de la Bonnellière,

je me trouvais à Albi aujourd'hui et j'ai justement pratiqué la flexion impulsive sur le cheval d'une amie ; vous lisant ce soir, je souhaite insister sur un point essentiel à mes yeux, vérifié encore cette fois-ci :

après une sorte de frémissement statique, le cheval a entrouvert la bouche puis il a fait un pas net vers l'avant, et c'est cette légère ouverture de bouche qui semble donner le signal réflexe du mouvement en avant ; à dire vrai, j'hésiterais beaucoup à renouveler l'exercice sur un cheval qui donnait une flexion de nuque en réponse, car cette flexion de nuque serait évocatrice d'un ramener que je ne recherche jamais dans l'éducation du cheval.

passez une bonne soirée,

Jane Aériks

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 19:50

Bonjour,
Je commence à vous comprendre Yasmine. Vous pourriez me conseiller un livre pour apprendre l'allemand ?

C'est promis madame Aériks, j'essaierai prochainement la flexion impulsive et je communiquerai aussi à JC Racinet, les résultats obtenus. Il sera enchanté de m'éclairer sur ce point.
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Effectivement Yasmine, il existe, à lire les auteurs, plusieurs façons de poser un acte :
— l'acte bon : celui qui se suffit à lui-même avec 100% d'efficacité, (philosophiquement un acte bon est celui qui atteint directement son but) on pourrait dire "acte parfait",
— l'acte ordinaire, produisant 60 à 80 % (?) de l'effet escompté,
— l'acte mauvais, celui qui ne donne pas d'effets positifs.
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Un acte bon (parfait) serait donc celui que le cheval interprète directement, sans trouble et sans conditionnement. L'acte capable de garder au cheval toute sa fraicheur, sa spontanéité.

La littérature équestre précise souvent "avec tact" cela sous-entend qu'il s'agit d'un acte ordinaire qu'il faut perfectionner par des "artifices" pour être rendu plus efficace.
L'acte ordinaire nécessite un "vecteur additionnel" intégré au geste, pour le rapprocher de la perfection : le tact. Plus il y a de tact, meilleur est le résultat. Mais il ne sera jamais parfait et certainement à terme éteindra le cheval.

Je ne mets pas en cause la qualité du cavalier, ni celle du cheval mais la communication qui n'est pas directe et qui fait intervenir un circuit long (éducation).
Le tact serait alors ce catalyseur "polluant" mais indispensable à une meilleure communication.
Ainsi, un effet de jambe n'a jamais propulsé naturellement un cheval en avant sans codification du geste. Il semble que ce ne soit pas le cas de la main impulsive, de la cravache qui donnent une réponse "universelle" de départ sans conditionnement préalable.

La difficulté provient du fait que le geste humain n'est pas "en phase" avec le cheval et qu'il nécessite du tact pour son perfectionnement.

Je ne vous apprendrai pas combien les chevaux frais sont réactifs ....

Baucher reviens ... ils sont devenus fous !

Message édité par: Marcantoni, à: 2008/06/24 11:36

et bien si "on n'est pas en phase.."on n'est pas sorti de l'auberge!si j'admets parfaitement que les jambes ne sont pas naturelles pour porter le poulain en avant,et que si on l'éduque par une stimulation avec une cravache, je crois que l'on provoque l'instinct de fuite a un stimuli desagréable, donc je ne vois pas pourquoi la "main impulsive" qui provoquerait le mouvement en avant (je ne suis pas près de tester ..trop compliqué pour moi)serait différente en principe? on constate que lorsqu'on s'en sert le cheval avance.. bien, est on sûr que ce n'est pas une fuite? dans ce cas je saisis mal l'avancée géniale du système(en terme de pedagogie); mais bon ,il est vrai que je suis très basique...mais bon moi je m'étais arrêtée aux explications de philip Karl qui mobilisait doucement le mors dans la bouche du cheval pour le faire deglutir,desserrer les dents et se décontracter,j'avais pas remarqué que celà le faisait avancer le cheval. quand a la comparaison avec "le barnum" très bien dessiné par Benoit Gironnière , ben ça fait froid dans le dos! je vais peut etre preferer les bosals d'hervé..respectueusement FS

Je m'égare peut-être .... de là à être fou ?

Mais désolé de vous avoir heurté.