le travail a la longe
- Login to post comments
Bonsoir,
Personnellement, je n'utilise pas de caveçon car je ne sais pas l'utiliser. Je longe en prenant dans ma boucle de longe l'anneau du mors et la muserole.
Je mets la plupart du temps une rêne fixe sur le côté extérieur pour "canaliser" ce côté sur lequel je n'ai pas grande influence au bout de ma longe.
Les systèmes d'attache de longe de Decarpentry sont très intéressant, mais nécessitent pour moi un cheval très bien mis en longe et un longeur avec du doigté*.
La chambrière change de position comme la jambe. A la sangle pour "pousser par le milieu", en arrière de la sangle pour demander la contraction de la ligne du dessous du côté interne, au niveau de la hanche pour demander la sortie des hanches, et 1/4 de cercle derrière le cheval pour une mise en avant, 1/4 de cercle devant pour les arrêts (ou les transitions qui ne passent pas), voire sur l'épaule (la mienne) quand je fatigue et que je n'ai rien à demander :)
Je ne tiens jamais la chambrière vers l'arrière, comme c'est subtilement montré dans les recommandations officielles du galop 7 (ou donc sont ils allés cherché ça ? 8) ).
La plupart du temps, je tiens le flot de longe dans la main droite avec la chambrière, ce qui permet facilement d'agir sur la longe, de la rallonger, de la raccourcir ou de faire des actions indirectes.
Et surtout, surtout, surtout, je longe toujours avec des gants en enroulant ma longe en 8.
Voilà pour moi, surement rien de parfait, mais c'est ainsi que j'ai appris.
*Les systèmes proposés par Decarpentry :
Les explications du maître :
Les différentes dispositions de la longe permettent au dresseur de nuancer son travail, et de l'adapter plus particulièrement à l'une des formes d'assouplissement cherchées.
Le dispositif n° 1, où l'opposition de la main s'exerce surtout d'avant en arrière sur le cheval, avec le minimum d'action latérale, convient à la recherche directe du rassembler par la mise en main. Son emploi dispose le cheval à s'avancer sur son embouchure, à en rapprocher tout son corps sous l'influence de l'impulsion communiquée par le dresseur et à assouplir ainsi son rein d'arrière en avant dans le rassembler.
Dans le dispositif n° 2, l'opposition de la main du dresseur s'exerce latéralement d'une façon plus marquée. Elle est donc plus propre à déterminer et à accentuer l'infléchissement latéral du rachis, et à son assouplissement dans ce sens.
Le dispositif n° 3 prend son importance aussitôt que le cheval commence à s'incurver facilement sur le cercle, parce qu'il permet de régler cette incurvation, et de s'opposer à son excès. La longe y agit surtout comme rêne d'appui sur la face externe de l'encolure, et empêche le cheval de « dérober des épaules » à l'extérieur du cercle, en portant
sa tête exagérément vers l'intérieur.Pour beaucoup de chevaux, c'est le dispositif n° 3 qui devient rapidement le plus utile, et qui donne le meilleur résultat (au moins à la main où le cheval est naturellement concave).
Il faut également tenir compte du fait que, dans les parcours en ligne droite par tangente aux cercles successifs, le cheval n'est pas droit quand l'enrênement a le dispositif n° 2. Il parcourt ces lignes droites dans une attitude plus ou moins accusée « d'épaule en dedans ». Même avec les dispositifs n" 1 et 3, il ne peut être exactement redressé quoique son incurvation soit moins accusée.
L'anneau de garrot du surfaix doit être en général placé le plus bas possible sur l'encolure, et fixé dans la dépression qui sépare l'encolure du garrot. Il faut absolument que la longe porte sur le bord supérieur de l'encolure. L'anneau du garrot ne sert qu'à empêcher la longe de remonter le long de l'encolure. Il faut que celle-ci soit encadrée dans la longe ; sinon, travail nul (11).
On peut cependant être amené à la placer plus haut sur l'encolure avec les chevaux qui ont tendance à s'enterrer. Il suffit pour cela d'allonger la courroie de l'anneau jusqu'à l'endroit qui donne les résultats cherchés, sans le dépasser.
Il y a lieu d'observer qu'avec l'enrênement par la longe le pas libre peut être utilisé sans aucun inconvénient pour les repos, puisque le dresseur est en mesure de donner à l'encolure toute la liberté nécessaire.
Message édité par: steph, à: 2008/04/06 20:53
Message édité par: steph, à: 2008/04/06 20:56
Super, je suis très contente de voir que je suis pas seule a constater que la manière dont on nous enseigne la longe est fausse. Ce traversement de l'arrière main m'a toujours intrigué, ne sachant comment l'interpreter. Maintenant qu'un ''ancien'' m'a montré comment faire, ca devient effectivement tout clair. La chambrière est comme la jambe, et on travaille quasi tout le temps avec la chmabrière au sol, telle une descente d'aide. La remontée de la chambrière au niveau du passage de sangle demandant un agrandissement du cercle (déplacement des épaules).
Maintenant pour la position de la longe selon decarpentry..jamais essayé! et surtout jamais entendu parler.
Le sujet est intéressant parce que pratique.
Trouver quelqu’un qui a acquis l’expérience de la longe n’est pas courant. La plupart du temps on s’essaie à la longe, souvent pour uniquement faire sortir le cheval par défaut de temps, mais sans persévérer. C’est un peu la même chose que dans l’utilisation des enrênements que l’on essaie sans en connaître ni rechercher la finalité.
Au départ de ce sujet le jeune cheval était à l’honneur… Concernant la taille du cercle, on ne peut l’envoyer tourner à 15 ou 20 mètres par sécurité : en cas de « débandade » toujours possible il serait impossible de le tenir. Sinon dans le désordre il pourrait aussi se mettre « à cheval » sur la longe en batifolant… Bonjour les embêtements !
Au tout début de l’apprentissage il faut le garder près de soi. Au maximum 2 mètres de longe gardée tendue sans traction pour pouvoir écarter immédiatement les hanches en cas d’incompréhension, de peur, ou bien sûr de joie de vivre de sa part.
En ce qui me concerne je lui ai déjà à ce stade appris à obéir en main (arrêt, pas, trot, arrêt) au son de la voix. Le travail à la longe est plus facile et l’on peut au trot le laisser sur un cercle plus large ensuite.
J’utilise un licol de cuir épais non serré. Jamais d’enrênement quelque soit son âge. Si je prends une chambrière, je ne la tiens pas comme un cierge mais derrière moi pour ne pas la montrer au cheval. Désolé Stéphanie : cette façon est indiqué dans le livre « Travail à la longe et dressage à l’obstacle » de Raoul Gontaut-Biron, 1893. La plupart du temps je n’en prends pas.
Je marche avec lui : jamais il ne met ses pieds dans les traces précédentes, j’utilise toute la carrière. Il n’y a pas de « Crops Circles » de dessinés sur le sable lorsque j’ai fait tourner un cheval à la longe, consistant en un rond écrasé de la taille de la pointure du longeur et un sillon creusé à 8 mètres de l’homme par le cheval !
Lorsque je monte à cheval j’ai souvent une longe de posée sur la lice : très utile pour parfaire une relation avec un cheval. C’est une bonne manie pédagogique, il faut aimer descendre de cheval et remonter ensuite.
Amicalement. Bye.
une chose dont peu de gens parlent, c'est de la longe. beaucoup sont en coton, ou en synthétique, mais faites de "bandes" plates. Personnellement, ayant de petites mains, j'ai du mal à garder une tell longe en main une fois pliée.
Je me suis donc fabriqué mes propres longes, avec de la corde d'alpiniste de 8mm de diamètre. Non seulement, elle prennent moins de place dans la main, mais elles sont plus légères et je leur trouve une "inertie" moins grande que les longes classiques, ce qui autorise un plus grand travail en légèreté.
Amicalement, yves KATZ
Yves, merci pour ces bons conseils. Je n’ai pas de petites mains mais à la suite d’une opération du bras gauche réalisée pourtant il y a quelques années, j’éprouve toujours des difficultés à tenir la longe pliée dans la main gauche pour des raisons de poids et d'encombrement. J’en avais essayé de toutes les formes, de toutes les matière et de toutes les longueurs sans jamais penser que je pouvais en fabriquer une à partir de corde d'alpiniste de 8mm de diamètre.
Amicalement
Philippe, la chambrière est derrière, d'accord (ça ne me gêne pas, chez moi, elle est 1/4 de cercle derrière le cheval, 1/2 ne me choque pas du tout). Cependant, c'est la manière dont elle est tenue dans ces recommandations (celles du galop 7, les autres, je ne les connais pas) qui me gêne.
Le cavalier la tient vers l'arrière comme une badine. C'est à dire que s'il a un urgent besoin de remettre en avant (vous parliez de désordres éventuels ?), il ne le peut pas. De plus, la précision de "visée" n'est plus là (en tout cas, c'est ce que je constate chez les cavaliers).
Et je suis comme vous, je ne longe que très rarement sur des grands cercles. La plupart du temps, je suis entre 8 et 12 mètres avec un cheval éduqué (ce qui correspond au rayon d'action des chambrières courantes). Je passe à 20 m lors de séances d'obstacle. Certains exercices, au pas et au trot sont demandé sur 2 à 4 m. En gros, cela correspond au travail monté, il y a peu de chance que cela use plus les jarrets à la longe que monté.
J'ai eu la chance de rencontrer une longeuse de voltige, ce qui est suffisament rare pour en apprendre beaucoup.
Quant à la longe, j'utilise, la longe en nylon fine (comme les rênes, plus précis) de chez Décamachintruc à 12€.
Je lis sur la News letter 01/2008 de l’association, que j’ai bien reçue :
« Le travail à la longe peut être très utile (…) dans l’amélioration du contact, celle de la mise sur la main (…).
Je n’ai pas de notion à ce sujet, qui peut m’éclairer ? Merci. Bye.
C´est un peu long a expliquer et je n´en ai pas le temps ( a l´etranger actuellement) On trouve une partie de l´explication dans Decarpentry ( annexe, travail a la longe) et nous l´avons aborde pratiquement au cours du stage de Saumur. Ces rencontres sont tres utiles pour clarifier ces difficiles questions....
J'ai constaté les mêmes effets que vous, mais aussi :
la chambrière derrière, les chevaux ont tendance à se traverser.
la chambrière à la selle, les chevaux se contractent.
Maintenant, je les travaille le plus possible en liberté dans un endroit fermé (ni longe, ni chambrière, seulement mes bras pour canaliser : un pour ralentir, l'autre pour l'impulsion) avec changements de mains tous les deux tours en faisant moi-même un demi-tour sur place de sorte à finir mon demi tour face au cheval qui alors finit son changement.
Egalement, des allongements et raccourcissements du trot et bientôt le passage (...)
Cela demande aux chevaux une certaine concentration et les calme.
Ce travail améliore le travail à pied. Maintenant, ce n'est peut-être pas le mieux. Je fais appel aux experts qui interviennent sur ce site.