Relation cheval / cavalier
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Yasmine, c’est beau chez vous !
Etes-vous peintre ? Artiste sûrement ! Les couleurs présentes autour de vous sont passées dans votre texte bleu azur.
Ma nature à moi fait 12m sur 15m : un jardin de ville entre un boulevard et une rue. Il y pousse un poirier qui a l’âge de la maison et un bouleau qui a l’âge de nos enfants, des prunus, des bambous, des rosiers, des hortensias, un buis, un if…
Dans le boulevard des platanes forment une véritable cathédrale de verdure. La mairie a prévu de les couper en juillet prochain pour pouvoir mettre le boulevard aux normes européennes… Une association s’est formée, mais il n’y a rien à espérer ; les ingénieurs travaillant dans les bureaux sont puissants !
« Il est dans la nature humaine de penser sagement et d'agir d'une façon absurde. » Anatole France.
A l’est de mon jardin, il y a les 40.000 hectares de la forêt d’Orléans (où ma fille a été, il y a quelques années, embarquée par un étalon Welsh. J’étais à pied, inquiet pendant 20 minutes. A son retour au petit trot, elle me dit : -Je l’ai accompagné tout le temps pour le tromper et lorsqu’il a commencé à vouloir ralentir, je l’ai maintenu au galop !) Au sud, la Sologne merveilleuse d’où ma famille est originaire. Au nord, la grande Beauce riche et nue…
J’ai mis l’anecdote du poney pour ne pas être hors sujet… ! Bonsoir et Bye.
Lorsque la poésie s'empare des cavaliers, on se demande pourquoi ils ont inventé le rectangle ?
La mémoire se réveille : pour se préparer au tournoi puis à la guerre. Les chevaux "frères d'armes".
Cordialement, Bruno
Heu... je n'avais pas l'intention de faire de la "poésie", c'est juste une part de mon quotidien partagée avec vous... Hier, c'était plutôt l'activité "porter les seaux d'eau chaude et dégeler les tuyaux"...
Dans notre petite Ville aussi, "ils" ont décidé de couper les vieux tilleuls sur la place - il y avait aussi une organisation qui s'était levée contre. Depuis, je n’y suis plus allée boire mon café - enfin de toutes façons, je n'y allais pas souvent avant...
ouah! vous m'avez collé un franc fou rire bruno!!je vais essayer de la recaser celle là! en citant mes sources évidement!fçse
ouah! vous m'avez collé un franc fou rire bruno!!je vais essayer de la recaser celle là! en citant mes sources évidement!fçse
Il est vrai que c'est assez gauche, amusez-vous comme vous le pouvez ..... je vous accompagne.
Cordialement, bruno
Ici à cette adresse une forte « séquence émotion » où Jean d’Orgeix parle de Nuno Oliveira.
http://fr.youtube.com/watch?v=W9WCHLzRYhQ
La relation du couple cavalier/cheval y est bien présente. L’intention que le cavalier met, ou ne met pas, dans ses gestes influence considérablement le cheval.
Peut-on dire que les intentions du cavalier créent en retour le désir du cheval ? Que l’absence d’intention du cavalier est source de tristesse chez son cheval ?
"Peut-on dire que les intentions du cavalier créent en retour le désir du cheval ? Que l’absence d’intention du cavalier est source de tristesse chez son cheval ?"
Bien sûr philippe, le coeur du sujet est là!!!
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2007/12/21 20:33
bruno, je suis désolée si je me suis mal exprimée! je n'ai rien trouvé de "gauche"! au contraire ce trait d'humour m'a fait rigoler très franchement,j'ai trouvé le "mot" génial, j'en riait encore dans ma voiture toute seule!parceque c'est décalé et laconique,ceci dit c'est très bien vu! amicalement françoise
Si des cavaliers de renom parlent de la tristesse d’un cheval et y apporte une solution, ne pouvons-nous pas évoquer le plaisir, le bonheur des chevaux sans penser faire une erreur d’interprétation ?
Bonsoir, après avoir lu vos échanges, j'ai un message de l'un de mes chevaux pour vous - je peux comfimer ses dires : c'est vraiment comme ça chez nous!
"Nous les Chevaux Libres de Régagnas, nous avons il y a deux jours intégré notre parc d'hiver, c'est à dire 100 hectares de Causse désertique agrémenté de quelques chênes blancs, de beaucoup de buis (non comestibles, les gens d'ici appellent ces agglomérations de ligneux bas des "bartas") et aussi d'un grand nombre de murettes très anciennes accompagnées de nos célèbres tas de pierre nommés "clapasses". Il est vrai que nos enclos, néanmoins plus ou moins boisés, sont tous semblables... mais, je ne saurai vous dire pourquoi, celui-ci est notre préféré!
En complément de notre abreuvoir entouré de ses fidèles pierres à sel, cet habitat nous offre deux points d'eau naturels que nous affectionnons - peut-être en raison de la rareté de ce phénomène sur notre Causse toujours si sec. Même par grands froids (des nuits à -10 °C actuellement...), nous profitons des journées ensoleillées pour nous enduire de cette argile exceptionnellement jaune (vous savez certainement que NOTRE TERRE EST ROUGE!!!... et par conséquent, nous aussi :-)). De surcroît, lorsque nous séjournons en ces lieux, nous dominons toutes les terres alentour et ainsi, rien ne peut nous échapper. Un décors de cinéma, surtout les jours de visite des nos amis les chevaux de la Ferme montés par leurs humains. De loin, nos narines repèrent alors l'odeur de l'avoine - non sans nostalgie! Nadir et Midir se souviennent alors de leurs leçons de cirque et épient les cavaliers : leur consacreront-ils un peu d'attention, cette fois-ci? Cela dépendra, comme d'habitude, des circonstances et peut-être que, monopolisée par un Cheval Acteur plus dominant, l'attention des hommes n'aura pas l'occasion de se tourner vers eux... Frustrés, nos deux compagnons lésés regarderont leurs frères montés ramener leurs cavaliers à Régagnas avec des sentiments partagés - quelle vie préférons nous? Ivres de Liberté - ou ivres de complicité? Les deux, mon capitaine!
Lorsque le jour de notre migration inter pastorale arriva, nous étions tous occupés à manger de l'herbe à la neige : notre met préféré! De loin, nous avons entendu Yasmine siffler et nous appeler - ce phénomène est plutôt rare puisqu'il survient justement seulement en cas de migration. Pour nous, c'est alors jour de fête car nous aimons par dessus tout déménager - nous avons un coeur nomade. Nous nous sommes donc, tous les 45 (pour une fois, nos "sous groupes" étaient rassemblés pour activité commune), dirigés dans la direction de l'appel afin de suivre notre guide avec curiosité : où allions nous? Après deux kilomètres de cheminement en file indienne, Ecume, (la copine de Graal), a bifurqué sur la gauche en adoptant un petit trot rapidement suivi d'un grand galop... et de toute notre société emplie d'une joie bondissante. 1 Km de galop.
Nous savions que le sentier menait ici et pas ailleurs, mais à présent, nous étions devant une intersection... devions nous aller à droite, dans le bois du Boesc, ou à gauche, sur les hauteurs? Seule notre guide, loin derrière nous, pouvait nous le dire : il fallait attendre Yasmine qui, n'ayant pas le don de galoper vite lorsqu'elle est à pied, arrivait tranquillement derrière nous. "Salut les petits chevaux, là vous êtes perplexes hein!". A notre grande joie, elle prit le chemin qui menait vers les hauteurs et là, nous connaissions la suite! C'est pourquoi, après l'avoir accompagnée par sympathie pendant environ 10 minutes, Kaskade, n'y tenant plus, dépassa tout le monde en empruntant un passage latéral, sauta un "bartas" et fila vers la porte de l'enclos des hauteurs. Ce jour là, en dépit du caractère peu social et engageant de la jument, il y eu unanimité et tout le monde la suivit - 45 chevaux disparurent à l'horizon.
Yasmine ferma la porte de l'enclos "ça valait le coup de marcher un peu!" glissa-t-elle à ses deux accompagnatrices en stage à l'Ecole Des Chevaux. "Un peu"... juste 8 Km."
...et ça vaut le coup d'oeuil!
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2007/12/21 07:32
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2007/12/21 07:38
http://www.chevaux-de-regagnas.com