Bien sûr Stephe, qu'il s'agit au final de s'adresser à l'ensemble du cheval, mais contrairement à toi, je pense qu'il faut décider par quel bout on commence, et surtout, toujours pareil, être d'accord sur ce que l'on appelle un chat. Prenons par exemple le rassembler : pour moi, une allure rassemblée est une allure dans un équilibre permettant une disponibilité totale, dans toute direction: un cheval se raccourcit réellement, s'engage réellement, s'il engage simultanément les 2 postérieurs qui travaillent, sous la masse, soit au piaffer, dans l'arrêt ou dans les pirouettes au galop. Il grandit son encolure au maximum pour alléger ses épaules, il fléchit son rein, abaisse ses hanches pour faire entrer les postérieurs actifs sous la masse et il peut le faire parce qu'il travaille EN PLACE. Nos opinions diffèrent car pour moi il ne peut pas SE DEPLACER avec un raccourcissement de son cadre. Sans chercher à convaincre qui que ce soit : mes idées comme redirait Andy !

Une réponse à la question : de l'inutilité d'une nuque trop fléchie, par exemple, je proposerais: parce que, physiologiquement, cela perturbe gravement la fonction respiratoire du cheval. Mais il y en a sûrement plein d'autres !
bien amicalement

Sylvie : mais c'est l'œuf et la poule. Car ton cheval travaille en place parce qu'il a acquis les qualités physiques nécessaires pour que son arrière-main le supporte... Mais je te taquine là ;)

Ben non, j'ai acheté un cheval avec un gros pétard, c'est tout : il suffisait d'y penser!!

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 18:30

Bonjour à tous.

Une nuque trop fléchie est, selon moi, ridicule et inutile mais évidement il en va tout autrement pour ceux pour qui équitation rime avec contention, coercition.

Pour moi équitation rime avec éducation, c'est le dressage, l'apprentissage du langage des aides, par exemple le cheval à appris l'appuyer, le cavalier demande ce mouvement, le cheval l'exécute, le cavalier n'a pas à tenir les hanches ou les épaules ou quoi que ce soit d'autre, le cheval fait son appuyer tant que le cavalier ne lui dit pas de cesser.
Un cheval sain de corps et d'esprit est a priori souple et fort mais pour que ce cheval devienne un athlète il faut développer sa musculature et sa souplesse ce qui se fait par l'exercice quotidien dans la bonne humeur et le moins de contrainte possible l'extérieur est idéale.

Le cheval est un être vivant ce n'est pas l'impression que j'ai en lisant ce sujet et d'autre (impression général bien sûr).

pierrex

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 18:31