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De l'utilité d'une nuque trop fléchie...

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Yasmine.C
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Joined: 16/10/2006



Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 18:28

Yasmine.C
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Joined: 16/10/2006



Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 18:28

WEAL Andy
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Joined: 17/03/2006

Bonjour Yasmine,

Des messages privés? Etrange!

Je suis bien jaloux que le père Noel vous a donné un tel cadeaux et j'attends avec impatience de voir ce dialogue de sourds moi même.

Le sujet est bien intéressant et évidemment brulant... mes idées:

Deux types de mise en main ici - celle qui appartient au cheval et celle qui appartient au cavalier. Je préfère nettement celle qui reste la propriété du cheval. Dans de simple termes on demande son accord pour qu'il fléchit la nuque (son accord c'est le "oui" de la bouche évidemment, la tête "pend" vers la verticale). Comme PK explique si bien (mais en fait c'est en allant voir Bettina Drummond que j'ai vraiment compris ceci, merci à elle), si on cherche ça, la mise en main appartient au cheval - et comme ça il garde le dernier mot aussi sur son équilibre, pour moi le "self carriage" passe uniquement par là.

Demander au cheval de fléchir avant qu'il dit oui et .... on prend la mise en main. On prend aussi l'équilibre (pour fléchir la nuque le cheval met sa tête sur/derrière la verticale, la tête ne "pend" pas, ça implique des muscles - ceux du dessous de l'encolure (et ainsi les abdominales) - tout l'équilibre du cheval est changé par ce tout petit fait, surtout dans le temps...

Donc ce deuxième cas donne un cheval "soumis" d'une autre manière, un équilibre différent (impliquant des muscles différent et avec un impact sur tout le travail. Les muscles différents sont la raison du "fluidité" qu'on voit. Equilibre entre l'utilisation de la ligne de dessus / ligne de dessous tendant plus vers la ligne de dessous. Régularité, mais avec beaucoup d'effort du cavalier parce que c'est totalement lui qui contrôle (et c'est ici ou on peut parler de mécanisation des allures)

Voilà quelques idées

Andy

ANDUZE-ACHER Sylvie
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Joined: 17/03/2006

Andy, j'adhère 100% à ce que tu viens d'écrire, et en passant j'adore: " j'ai hâte de voir le dialogue de sourds " !!!

Lorsque l'on dit une nuque trop fléchie, le trop exprime déjà que l'on a dépassé les limites ? non ? et à quoi cela sert-il ? obtenir une fausse légèreté ? en tous les cas un cheval derrière la main sûrement, à mon avis : mes idées comme dit Andy.

Sylvie Anduze-Acher
coordinatrice Midi-Pyrénées

Yasmine.C
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Joined: 16/10/2006



Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 18:29

Christel Kornblum
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Joined: 02/08/2006

J'espère aussi que le père Noël pensera à moi.

Petite question qui pe traverse l'esprit. Avec un relèvement maximum de l'encolure, le cheval peut-il ne pas avoir la nuque comme point le plus haut?

Yasmine.C
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Joined: 16/10/2006



Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 18:29

CARDE christian
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Joined: 17/03/2006

"lorsque PK à fait remarquer à CH que son cheval était tjrs en arrière de la verticale, celui-ci répondit que ce n'était qu'un détail, et que si la cavalière avait été en concours, elle aurait su la lui remonter" (la nuque).
Faux, lorsque le chanfrein se trouve derrière la verticale des oreilles c’est loin d’être un détail. Et ce n’est pas vrai que la cavalière aurait su lui remonter la nuque. Ceci pour deux raisons : d’abord elle n’aurait probablement pas eu envie de le faire (pourquoi s’en embarrasser si les juges ne le pénalisent pas ?) Ensuite parce qu’elle n’aurait sans doute pas pu. Je suis désolé pour l’ami Ch H.
Cette question de la nuque en place est trop difficile et le sujet est trop sensible pour qu’on puisse y apporter une réponse satisfaisante et convaincante en quelques lignes.
Pour ceux qui veulent creuser la question il faut :
• Relire attentivement « Equitation Académique »- général Decarpentry : Généralités - La mise en main- Le ramener- Le relèvement de l’encolure.
• Prendre connaissance du chapitre « Le Ramener » dans :« Vers une équitation totale » de JC Racinet,
• Réfléchir aux convictions suivantes (les miennes !)
- Chaque fois qu’un cheval anticipe la fermeture de l’angle tête-encolure c’est une résistance. Il met du poids sur les épaules et (ou) il fuit le contact. Il faut donc l’en empêcher absolument.
- Tant que le cavalier ne maîtrise pas élévation et abaissement de l’encolure, ouverture et fermeture de l’angle tête-encolure, et tant que c’est le cheval qui décide dans ces deux domaines on n’entre pas dans l’équitation supérieure.
- La pire des erreurs est de confondre cheval ramené et cheval enfermé. Le plus grand danger qui menace la compétition de Dressage serait que les juges fassent cette confusion.
- Le meilleur équilibre possible du moment trouve sa source dans l’élévation de l’encolure combinée avec l’engagement des hanches.
Après on peut discuter.

Yasmine.C
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Joined: 16/10/2006



Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 18:29

KATZ Yves
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Joined: 17/03/2006

Yasmine aborde , dans son dernier message, un des gros problèmes de notre génération de cavaliers et des générations à venir.
Je pense qu'il est actuellement quasi impossible, pour un cavalier de dressage en herbe, de comprendre où est la vraie justesse : les couples gagnants donnés en exemple sont trompeurs et très sûrs d'eux.
faites un petit détour sur d'autres sites, où l'on parle, pour ne donner que cet exemple, du spectacle de Bercy: vous y lirez l'extase de certains pour ce qui n'est au mieux que de l'excitation , et qui confondent spectacle et équitation juste.
Il est essentiel,AUJOURD'HUI, d'éduquer correctement nos jeunes et de leur donner une juste vision de ce qui est bien, afin que,DEMAIN, l' équitation retrouve ses vraies valeurs.

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

FARNAULT Philippe
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Joined: 25/07/2006

Le conseil donné (aux enseignants comme aux jeunes cavaliers) pourrait tenir compte de cette approche :

Le ramener forcé est un raccourci visuel que l’on remarque très tôt chez certains cavaliers en formation.
Cette image transmise à l’entourage est « susceptible » d’indiquer un niveau d’éducation du cheval comme du cavalier. Le cavalier s’intéresse davantage à son image, il ne se soucie pas de mettre son cheval malgré lui dans la condition d’un parvenu.
La notion d’apprentissage commence à être faussée à ce stade (pour le cavalier, comme pour sa notion personnelle de l’éducation du cheval). Bye.