rencontre 15 avril
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Pour ma part je suis adhérente depuis quelques mois, espérant trouver sur ce forum d'autres références enrichissantes que celles de la personne qui m'instruit (et qui s'inscrit dans le baucherisme seconde manière sans transgression avec cependant des compléments tels que Dominique Ollivier ou Philippe Karl) et j'avoue tirer souvent peu d'instruction dans les interventions qui sont présentées en majorité ici, et encore plus dans les photos présentées en éditorial qui certes ne représentent pas un travail abouti mais pour moi ne représentent pas même les prémisses du travail de dressage, en tout cas tel que je le pratique depuis quelques années.
Je parle notamment de la décontraction de la machoire "par" des flexions à l'arrêt, dont le relèvement de l'encolure, sans aucune recherche d'impulsion. J'ai d'ailleurs travaillé mon cheval au pas pendant une longue periode et cette allure reste mon allure de travail privilégiée. L'idée est de construire la posture avant de rechercher l'impulsion dans cette posture (dissocier la force et le mouvement): le rassembler est une posture, il ne s'apprend pas par un engagement outrancier des posterieurs à allure vive (sans quoi les trotteurs et galopeurs seraient les meilleurs chevaux de dressage), mais au contraire à allure très lente en reconstruisant peu à peu la posture par des exercices progressifs d'assouplissement, au pas compté. Je précise que je travaille un cheval qui est loin d'être le cheval de selle idéal puisque c'est un trotteur, ceci explique peut-être cela : je n'aurais sans doute pas pu faire grand chose si j'avais travaillé dans la recherche incessante du mouvement en avant avec un cheval qui a toujours en éveil cette "fuite" en avant. Mais je travaille un autre cheval (OI) avec peu d'impulsion naturelle et je constate que les flexions à l'arrêt et les assouplissements dans la décontraction de la machoire après relèvement de l'encolure augmentent sensiblement et immédiatement son allant. Avec mon premier cheval (trotteur) nous sommes passés par une reconstruction de sa posture, au pas, le plus lent et cadencé, et toujours dans une recherche de décontraction "de la machoire". Cette équitation livre au cavalier la clé du coeur du cheval (c'est comme ça que je le vis), à nous ensuite d'en prendre soin, ce qui n'est pas chose facile. En tous cas il me semble que mon cheval prend un plaisir manifeste à enchainer certaines postures, toujours empressé de faire et d'apprendre de nouvelles choses : nous amorçons depuis peu le piaffer (mon cheval enchaine deux-trois foulées de piaffer sans avancer d'un centimètre, monté et à côté d'un mur) et enchaine les jambettes. J'ai à ce propos une difficulté à lui faire enchainer ces jambettes dans un mouvement en avant lorsqu'il est monté, alors même qu'il le fait très bien à pied alors que je suis face à lui et que je recule à mesure. Il faut sans doute qu'il intègre l'engagement des posterieurs nécessaire au déroulement du pas espagnol? Travaille-t-on encore les allures hyspanisantes qui nécessitent avant tout élévation et non ce sacro-saint mouvement en avant?
J'ai l'impression que les personnes qui ne recherchent pas la conciliation entre la compétition et le dressage de tradition française (tâche certes honorable et très difficile) sont peu présents ici ; je veux dire ceux qui appliquent fidèlement ces principes sans s'inscrire dans une visée de compétition ou sans même être influencés de prés ou de loin par ses nouvelles normes, mais peut-être que je me trompe. Je trouve par ailleurs que mêler les critères d'achat d'un cheval à une maxime telle que "calme, en avant et droit" n'est pas très pertinent, mais ce n'est que mon avis. L'équitation de tradition française n'est pas réservée aux chevaux d'élite, bien au contraire, c'est sans doute celle qui laisse le moins de chevaux sur le carreau... Avec mes deux chevaux, l'un trotteur avec beaucoup d'impulsion, peu d'équilibre naturel, l'autre plutôt flegmatique, je n'ai jamais inversé l'ordre de cette maxime : décontracté,mon second cheval vient bien plus facilement "en avant".
Pour ma part je suis adhérente depuis quelques mois, espérant trouver sur ce forum d'autres références enrichissantes que celles de la personne qui m'instruit (et qui s'inscrit dans le baucherisme seconde manière sans transgression avec cependant des compléments tels que Dominique Ollivier ou Philippe Karl) et j'avoue tirer souvent peu d'instruction dans les interventions qui sont présentées en majorité ici, et encore plus dans les photos présentées en éditorial qui certes ne représentent pas un travail abouti mais pour moi ne représentent pas même les prémisses du travail de dressage, en tout cas tel que je le pratique depuis quelques années.
Je parle notamment de la décontraction de la machoire "par" des flexions à l'arrêt, dont le relèvement de l'encolure, sans aucune recherche d'impulsion. J'ai d'ailleurs travaillé mon cheval au pas pendant une longue periode et cette allure reste mon allure de travail privilégiée. L'idée est de construire la posture avant de rechercher l'impulsion dans cette posture (dissocier la force et le mouvement): le rassembler est une posture, il ne s'apprend pas par un engagement outrancier des posterieurs à allure vive (sans quoi les trotteurs et galopeurs seraient les meilleurs chevaux de dressage), mais au contraire à allure très lente en reconstruisant peu à peu la posture par des exercices progressifs d'assouplissement, au pas compté. Je précise que je travaille un cheval qui est loin d'être le cheval de selle idéal puisque c'est un trotteur, ceci explique peut-être cela : je n'aurais sans doute pas pu faire grand chose si j'avais travaillé dans la recherche incessante du mouvement en avant avec un cheval qui a toujours en éveil cette "fuite" en avant. Mais je travaille un autre cheval (OI) avec peu d'impulsion naturelle et je constate que les flexions à l'arrêt et les assouplissements dans la décontraction de la machoire après relèvement de l'encolure augmentent sensiblement et immédiatement son allant. Avec mon premier cheval (trotteur) nous sommes passés par une reconstruction de sa posture, au pas, le plus lent et cadencé, et toujours dans une recherche de décontraction "de la machoire". Cette équitation livre au cavalier la clé du coeur du cheval (c'est comme ça que je le vis), à nous ensuite d'en prendre soin, ce qui n'est pas chose facile. En tous cas il me semble que mon cheval prend un plaisir manifeste à enchainer certaines postures, toujours empressé de faire et d'apprendre de nouvelles choses : nous amorçons depuis peu le piaffer (mon cheval enchaine deux-trois foulées de piaffer sans avancer d'un centimètre, monté et à côté d'un mur) et enchaine les jambettes. J'ai à ce propos une difficulté à lui faire enchainer ces jambettes dans un mouvement en avant lorsqu'il est monté, alors même qu'il le fait très bien à pied alors que je suis face à lui et que je recule à mesure. Il faut sans doute qu'il intègre l'engagement des posterieurs nécessaire au déroulement du pas espagnol? Travaille-t-on encore les allures hyspanisantes qui nécessitent avant tout élévation et non ce sacro-saint mouvement en avant?
J'ai l'impression que les personnes qui ne recherchent pas la conciliation entre la compétition et le dressage de tradition française (tâche certes honorable et très difficile) sont peu présents ici ; je veux dire ceux qui appliquent fidèlement ces principes sans s'inscrire dans une visée de compétition ou sans même être influencés de prés ou de loin par ses nouvelles normes, mais peut-être que je me trompe. Je trouve par ailleurs que mêler les critères d'achat d'un cheval à une maxime telle que "calme, en avant et droit" n'est pas très pertinent, mais ce n'est que mon avis. L'équitation de tradition française n'est pas réservée aux chevaux d'élite, bien au contraire, c'est sans doute celle qui laisse le moins de chevaux sur le carreau... Avec mes deux chevaux, l'un trotteur avec beaucoup d'impulsion, peu d'équilibre naturel, l'autre plutôt flegmatique, je n'ai jamais inversé l'ordre de cette maxime : décontracté,mon second cheval vient bien plus facilement "en avant".
*** simple cavalier, rétif, révolté, et arrogant.
Bien venu au club des arrogants. J'ai eu le malheur un jour de dire qu'un cheval ne sautait pas avec envie mais qu'il répondait à un conditionnement. Que si celui ci avait été "installé"par un beau et bon dressage il n'en restait pas moins que les chevaux répondent à nos demandes parce que: ils n'ont pas le choix, ils sont d'un naturel généreux et que donc le travail doit être inspiré par cette réalité...résultat: vous avez bien de la chance de connaître les chevauxm' aété rétorqué avec en prîme un dédain qui interrompait ce débat..condescendance d'un écuyer à un autre...ecuyer(mais il ne lesavait pas)bien oui monsieur, je les connais, c'est non seulement mon métier et ma passion mais aussi plus je connais les hommes plus je les aime...voilà Merci Mr *** j'ai eu beaucoup de plaisir à vous lire et partage votre révolte devant le sectarisme et l'obscurentisme
Message édité par: masterai, à: 2007/11/24 18:53
Bonjour Mary ,
Le but de l'association clairement énoncé étant la défense de l'article 401 il est bien évident qu'elle s'adresse avant tout aux compétiteurs ,sans que ce soit exhaustif ( lire ou relire l'article 401 il est explicite dans l'orientation a donner au dressage , et cela quelles que soient les circonstances de sa pratique )
D'autre part il faut tenir compte que sur un forum il y a presque toujours un petit groupe d'intervenants et un grand nombre de personnes qui lisent et n'interviennent pas , pour diverses raisons , mais je pense Mary que vous êtes moins seule que vous ne pensez .
Bien à vous ,
Juliette .
Juliette,
Je vous remercie de votre réponse, j'ai en effet relu l'article 401 qui me semble être comme un "code de déontologie" du cavalier quel qu'il soit. Je me rends compte cependant que je suis en désaccord avec quelques mots :
"La légèreté de l'avant-main et l'engagement des posterieurs, DONT L'ORIGINE EST DUE à une impulsion toujours en éveil".
C'est un passage de l'article qui engage en effet peut-être à rechercher le EN AVANT avant LE CALME, non?
Mary ,
non je pense pas ,
le calme étant essentiellement une disponibilité de l'esprit , une absence de stress qui seule permet une impulsion justement transmise, il est logique de rechercher un cheval calme d'abord ( non pas éteins ) condition primordiale pour pouvoir utiliser l'impulsion .
Bien à vous ,
Juliette
Mary ,
non je pense pas ,
le calme étant essentiellement une disponibilité de l'esprit , une absence de stress qui seule permet une impulsion justement transmise, il est logique de rechercher un cheval calme d'abord ( non pas éteins ) condition primordiale pour pouvoir utiliser l'impulsion .
Bien à vous ,
Juliette
La légèreté, oui, même si j'estime ce mot insuffisant pour décrire d'une manière générale les rapports entre l'homme et le cheval, animal doué d'une sensibilité extrême.
Mon cher Jacques, voici la phrase qu'il me faut pour conclure l'article que tu sais ! Je vais te la piquer !
Bonjour à tous
Mary :
" Mais je travaille un autre cheval (OI) avec peu d'impulsion naturelle et je constate que les flexions à l'arrêt et les assouplissements dans la décontraction de la machoire après relèvement de l'encolure augmentent sensiblement et immédiatement son allant. "
Entièrement d'accord avec ça
Le "en avant" et l'impulsion ?
Un cheval à l'arrêt peut être en impulsion et calme.
Pierrex
***,
Vous me dites :
C'est ce que je retiens de votre intervention , le reste étant un procés d'intention qui n'appelle pas de commentaires de ma part.
Avec 16 chevaux à la maison, je peux difficilement me déplacer.
Par contre j'habite une région ou il fait bon passer des vacances: venez, si le coeur vous en dit. Il y aura même deux boxes pour vos juments.
Cordialement vôtre.
Catherine Poder.
Message édité par: PODER, à: 2007/05/08 18:08
Message édité par: PODER, à: 2007/05/08 18:10
Message édité par: masterai, à: 2007/11/24 18:51