Compétition ou non ?
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Bonjour,
Sophie écrit:
j'admire ceux qui ont le courage de se lever très tôt le matin pour accepter avec le sourire une remise en question quelques heures plus tard dans la journée.
Mais ou ai-je dis que je n'avais aucune admiration pour ces gens là ???? J'ai également de l'admiration pour les organisateurs et les juges qui se lèvent très tôt aussi :D
Moi meme je n'ai pas d'opinion, je dis simplement qu'il y a un déséquilibre entre théorie et pratique parmi les intervenants réguliers du forum.
Pas parmis ceux que je connais, mais je ne les connais pas tous.
Je peste contre ceux qui fustigent le système tout en le fuyant par manque de courage.
Afin de ne pas tout ramener à moi, je considèrerais que cela ne s'adressait pas à moi, car il ne me semble pas avoir fustigé le système !
exprimer mon indignation sur vos propos gratuits, méchants et mesquins. Je vous croyais plus digne.
Pensez-vous que votre remarque sur mon jugement faussé ne m'a pas paru gratuite, méchante, mesquine et indigne ?
D'autant que, plus il y aura de compétiteurs et plus vous aurait la chance d'être invitée à exercer vos talents de juge si je me trompe.
Pourriez-vous me citer à un moment où je dénigre les compétiteurs ??? Je dois fort mal m'exprimer pour être si mal comprise !
Alors je vais éclaircir la chose : être compétiteur n'apporte ni plus, ni moins de crédibilité que de ne pas l'être. Et c'est cette égalité de traitement qui me tient à coeur.
Cette tendance à extrapôler tout ce qu'on lit et le ramener à sa personne !!
Peut être vous ai-je mal comprise ? Si tel est le cas, peut être pourriez-vous éclaircir vos propos ?
Stéphanie Calvin écrit:
Mais ou ai-je dis que je n'avais aucune admiration pour ces gens là ???? J'ai également de l'admiration pour les organisateurs et les juges qui se lèvent très tôt aussi :D
Je dis « j’ai de l’admiration» et vous lisez « vous n’avez pas d’admiration »
Vous extrapolez vous ramener ce propos à vous personnellement.
Pas parmis ceux que je connais, mais je ne les connais pas tous.
Je dis « je ressens un fort déséquilibre dans les échanges entre … » et vous lisez « chez tous les gens que vous connaissez il y a une forte tendance à la théorie mais quasi rien à la pratique »
Vous extrapolez !
Afin de ne pas tout ramener à moi, je considèrerais que cela ne s'adressait pas à moi, car il ne me semble pas avoir fustigé le système !
Vous ramenez tout à vous-même,
Pensez-vous que votre remarque sur mon jugement faussé ne m'a pas paru gratuite, méchante, mesquine et indigne ?
Non ça ne l’était pas il s’agissait du rapport entre un quota de compétiteurs par rapport aux non compétiteurs chez les personnes AI le 1er étant en faible nombre par rapport au 2nd je disais qu’il n’y a pas lieu d’en tirer une conclusion hâtive comme vous l’avez fait là encore en extrapôlant à l’ensemble des compétiteurs de votre entourage
Pourriez-vous me citer à un moment où je dénigre les compétiteurs ??? Je dois fort mal m'exprimer pour être si mal comprise !
Dénigrer n’est pas le mot approprié, il n’est pas à propos dans nos échanges ni par les écrits ni par la pensée
Là vous en rajoutez inutilement
Alors je vais éclaircir la chose : être compétiteur n'apporte ni plus, ni moins de crédibilité que de ne pas l'être. Et c'est cette égalité de traitement qui me tient à coeur.
C’est votre avis je le respecte mais ne le partage aucunement et ne souhaite pas m’étaler plus longtemps car vos extrapolations brouille le débat.
Je résume mes dire en deux points puisque c’est en s’exprimant clairement et sans fioriture qu’on prend le moins de risque souvent en vain, de voir ses propos extrapolés
1°) Je trouve que lorsqu’il s’agit de théorie beaucoup s’emploient à s’exprimer sur le sujet sur des thèmes écrits et réécrits et lorsqu’il s’agit de pratique, de problèmes concrets rencontrés le nombre d’intervenants habitués à théoriser se réduit.
Plus de concret par le biais de photos, de petits films, de rencontres sur un petit lopin de sable seraient le bienvenu et comblerait un vide.
2°) Fustiger le système oui mais pas sans y apporter sa petite pierre pour le faire évoluer dans le sens où on aimerait qu'il aille. En se proposant par exemple comme juge, en participant aux épreuves, en ouvrant le dialogue avec les juges qui font immanquablement remonter le message, bref en étant acteur plutôt que spectateur chez soi à l'abri des regards qui pourraient, Dieu garde !! non pas juger mais évaluer une mise en pratique de son savoir théorique.
Message édité par: Brocklehurst, à: 2007/02/01 15:31
Bonjour Sophie,
se lever aux aurores pour soigner son cheval, ça ne s'appelle pas de la compétition, ça s'appelle un homme (ou une femme) de cheval, et il y en a de nombreux dans cette association, qui donnent tout pour leurs chevaux et leur passion de l'équitation.
Se lever aux aurores pour un concours, ou une randonnée n'a rien admirable, c'est juste un choix.
Si vous comptez sur les juges pour vous remettre en question à cheval, vous allez être déçue, les commentaires sont souvent très réduits. Pas besoin par contre de sortir en concours (même si c'est interressant aussi) pour faire son auto-critique. On peut avoir une mauvaise note mais être content des progrès ou le contraire. La lecture de bons ouvrages equestres permet par contre cette remise en question et d'avancer dans nos connaissances et notre quète. Cela n'a rien d'inutile ni de vain mais au contraire nous aide à progresser.
Vous vous plaignez qu'il n'y ai que de la théorie sur ce site, joignez vous donc aux réunions d'adhérents et vous verez la pratique, allez prendre des cours avec nos enseignants, allez admirer Catherine Henriquet ! beaucoup des membres de cette association passe leur vie à cheval, et une heure par ci par là sur le forum.
Bonne chance en concours donc.
Je crois que chaque position se tient. Mais il ne faudrait pas être isolé dans son travail quelle que soit la décision prise: compétition ou pas. Cependant certaines fortes personnalités sont en mesure de pouvoir, en étant seules, reconnaître qu'elles travaillent dans le bon sens.
Lucien Gruss n'est-il pas régulièrement en démonstration devant le public? C'est certainement une forme de compétition -entre lui et ses chevaux, dans le sens où ils recherchent ensemble la perfection dans la joie -entre lui et le public dont il cherche à cultiver l'émerveillement. Cette faculté de s'émerveiller, nous devons absolument toujours l'entretenir en nous… le cheval en retire un bénéfice immense, sa réponse étant toujours à la hauteur de la pensée du cavalier.
L'objectif de tous, au contact des chevaux, ne pourrait-il pas être défini par cette phrase de Nuño Oliveira:
"Je demande aux cavaliers qui me lisent et qui dressent leurs chevaux de regarder leur monture lorsqu'ils mettent pied à terre après une séance de travail, de contempler son oeil et de faire un examen de conscience pour se demander s'ils ont bien agi envers cet extraordinaire être vivant, ce compagnon adorable : le cheval"
.
Bien sûr ressortir cette citation n'est pas forcément nécessaire, car nous devrions tous être en mesure d'apprécier si la décision prise convient: -compétition ou pas, travail seul ou pas. L'état d'esprit principal serait de garder l'équitation la plus pure possible.
Pour ma part, j'ai aimé faire de la compétition (de saut d'obstacles) en travaillant seul et j'aurais tendance aujourd'hui à admirer le cavalier se retirant du milieu de la compétition fort de son expérience et convaincu alors de devoir préserver l'équitation pour ceux qui ont besoin de références. Le profil type de cette personne serait: -être avant tout une femme, un homme de cheval, posséder un grand sens de l'observation, un fort pouvoir d'aimer…
Mais ce ne sont que des phrases… Chacun y prend ce qu'il veut ou rien du tout.
Ce qui est important: lorsque l'on sent que la dispute arrive, il vaut mieux descendre de cheval, lui apporter tout le confort dont il a besoin dans son box … et revenir plus tard.
En ce moment on entend sur France Musique: Anton Dvorak "Suite tchèque pour orchestre en ré Majeur op.39".
Ah! Ces conseilleurs et plaisantins… Bye.
Message édité par: phfarnault, à: 2007/02/02 10:49
Bonjour,
Manifestement, je ramène tout à moi-même...
Certainement suis-je la seule, honte à moi, je me flagellerais en place publique pour cela !
Alors je prend mon égocentrisme et mes extrapolations avec moi et je vais sous la pluie monter un cheval qui n'ira pas en compétition avec moi !
Sur un sujet qui devrait intéresser beaucoup d'entre nous : la diagonalisation, posté par Irmine, 12 messages, dont 7 de Irmine et 2 de moi, et que du constructif de ma part...
Sujet sur la compétition : 16 messages dont 18 de polémiques, de petites phrases qu'on se balance à la figure, etc.
Est-ce cela que doit être ce forum ? Quelle image donnez-vous de ce qu'est Allège ! Quelle envie de rejoindre l'association vous donnez aux personnes pouvant vous lire...
Sur mon site, j'ai un forum. Il y a des sujets de discussion et de désaccords. Mais, tout cela se fait dans la plus grande courtoisie, le respect de ce que pense l'autre, et l'humour ! Ici, pas trop de blagues ! Que du sérieux ! Pas de sujet délirant comme "Créons la LPduJPandCOA"... Ce n'est même pas envisageable ! Et pourtant...
Message édité par: JPhL, à: 2007/02/02 12:33
Je ne suis pas sur d'avoit bien cerné la polémique sur la compétition.
Pour moi la parole d'un compétiteur de très haut niveau ou d'un professionnel de l'équitation n'a pas plus de poids que les mots d'un débutant qui vient de commencer sa première reprise.
Le cheval est un être vivant qui mérite le respect, certaines personnes sont capables de comprendre un minimum le cheval, d'autres en sont complètement incapables même après 40 ans de pratique à haut niveau.
Moi je ne fais pas de compétition, et alors?
Pourquoi je vais permette à une personne de me juger alors que j'estime que cette personne n'a pas la compétence pour.
Loins de moi l'idée de dire que je monte mieux à cheval mais il s'agit plutot d'une question d'état d'esprit.
Par exemple: -je suis grand et mon cheval est petit donc déja je suis pénalisé.
-je ne graisse jamais les pieds de mon cheval car je suis contre donc je risque d'être pénalisé.
-je monte avec une corde autour du cou donc je n'ai pas le droit de participer.
Sans parler du fait que je préfère laisser mon cheval au pré que de le stresser dans de longs transports et que pour faire des concours, il faut du temps et de l'argent...
Tout cela pour dire que l'ont peut aimer les chevaux, faire des choses passionantes mais être à l'opposé d'un monde de compétiteur qui impose ses propres règles.
Si vous vous permettez de juger les non compétiteurs, je me permettrais de juger ceux qui ne pratiquent pas l'équitation de ma propre façon, comme des gens mauvais puisque differents et ça même pour le plus grand champion qui tiendrait un tel discours.
Bonjour, votre sujet sur la compétition m'a parru très interessant surtout puisque c'est une des questions qui trotte dans ma tête depuis quelques temps.
Je m'explique, j'ai acheté il y a 2 mois un cheval de 5 ans sans papiers avec de très bonnes aptitudes pour le dressage ( un croisement de Lippizan et PRE).
Etant en formation BPJEPS, j'ai pensé que ce cheval pourrai m'aider dans ma pratique du dressage, trouver de nouvelles sensations...seulement à l'achat toutes les personnes de mon entourage m'ont fortement déconseillé de l'acheté " voyons qu'est ce que tu vas faire avec un cheval sans papier? tu pourras même pas faire de compète...", "les moniteurs doivent sortir en compétition Anaïs, tu perds ton temps là" etc...
Hors, ce que je recherchais moi, c'était le plaisir d'avoir des sensations nouvelles sur mon cheval, travailler dans mon manège et espérer chaque jour une nouvelle évolution, un cheval un peu plus léger, une meilleure incurvation, une meilleure transition...
Maintenant que j'y suis je m'appercoit ( et mon instructeur est de cet avis) que je n'arrive pas à gérer le travail de mon cheval, dans une logique de progression. La cause : l'abscence d'objectif précis.
Et la compétition, c'est le type d'objectif qui me permettrait de faire évoluer mon cheval et moi même.
Finalement, mon club va me préter un cheval pour sortir en 4ème catégorie de dressage, et je m'appercoit maintenant que j'aurais vraiment aimé enmenner mon cheval, pour pouvoir évaluer sa progression, et même au delà, montrer aux autres qu'il est beau.
Je repense alors aux avis que j'ai reçu, et je comprend, bien sur oui à la compétition mais pas pour obtenir un bon classement ou me comparer aux autres comme ce que j'imaginait auparavent, la compétition pour soit, pour évaluer son cheval, son évolution, la notre, et prendre plaisir à montrer aux autres que nous même, nous nous faisont plaisir avec notre cheval.
De plus généralement, les compétitions se déroulant à l'extérieur de notre écurie, la situation étant différente pour le cheval et nous même, c'est le meilleur moyen de vérifier que notre travail est bien juste.
C'est le même principe pour un cavalier d'obstacle qui vérifie que son travail sur le plat est juste en allant sauter un obstacle isolé en fin de travail, la qualité de l'abord, du saut et de la réception dépend du travail effectué.
Je met bien sur de côté, la question du jury et de la note donnée.
Après avoir réfléchis avec mon instructeur je vais lui revendre mon cheval car je n'arrive pas à gerer cet aspect et également car je m'appercoit que je manque d'expérience pour arriver à se que j'espérait faire avec.
Alors maintenant j'attend d'avoir fait quelques sorties avec le cheval qu'ils me prètent, avant d'acheter un cheval avec qui je pourrais évoluer et sortir en compétition.
Pensez vous que mon raisonnement est logique? Feriez vous un autre choix à ma place?
Bonjour, votre sujet sur la compétition m'a parru très interessant surtout puisque c'est une des questions qui trotte dans ma tête depuis quelques temps.
Je m'explique, j'ai acheté il y a 2 mois un cheval de 5 ans sans papiers avec de très bonnes aptitudes pour le dressage ( un croisement de Lippizan et PRE).
Etant en formation BPJEPS, j'ai pensé que ce cheval pourrai m'aider dans ma pratique du dressage, trouver de nouvelles sensations...seulement à l'achat toutes les personnes de mon entourage m'ont fortement déconseillé de l'acheté " voyons qu'est ce que tu vas faire avec un cheval sans papier? tu pourras même pas faire de compète...", "les moniteurs doivent sortir en compétition Anaïs, tu perds ton temps là" etc...
Hors, ce que je recherchais moi, c'était le plaisir d'avoir des sensations nouvelles sur mon cheval, travailler dans mon manège et espérer chaque jour une nouvelle évolution, un cheval un peu plus léger, une meilleure incurvation, une meilleure transition...
Maintenant que j'y suis je m'appercoit ( et mon instructeur est de cet avis) que je n'arrive pas à gérer le travail de mon cheval, dans une logique de progression. La cause : l'abscence d'objectif précis.
Et la compétition, c'est le type d'objectif qui me permettrait de faire évoluer mon cheval et moi même.
Finalement, mon club va me préter un cheval pour sortir en 4ème catégorie de dressage, et je m'appercoit maintenant que j'aurais vraiment aimé enmenner mon cheval, pour pouvoir évaluer sa progression, et même au delà, montrer aux autres qu'il est beau.
Je repense alors aux avis que j'ai reçu, et je comprend, bien sur oui à la compétition mais pas pour obtenir un bon classement ou me comparer aux autres comme ce que j'imaginait auparavent, la compétition pour soit, pour évaluer son cheval, son évolution, la notre, et prendre plaisir à montrer aux autres que nous même, nous nous faisont plaisir avec notre cheval.
De plus généralement, les compétitions se déroulant à l'extérieur de notre écurie, la situation étant différente pour le cheval et nous même, c'est le meilleur moyen de vérifier que notre travail est bien juste.
C'est le même principe pour un cavalier d'obstacle qui vérifie que son travail sur le plat est juste en allant sauter un obstacle isolé en fin de travail, la qualité de l'abord, du saut et de la réception dépend du travail effectué.
Je met bien sur de côté, la question du jury et de la note donnée.
Après avoir réfléchis avec mon instructeur je vais lui revendre mon cheval car je n'arrive pas à gerer cet aspect et également car je m'appercoit que je manque d'expérience pour arriver à se que j'espérait faire avec.
Alors maintenant j'attend d'avoir fait quelques sorties avec le cheval qu'ils me prètent, avant d'acheter un cheval avec qui je pourrais évoluer et sortir en compétition.
Pensez vous que mon raisonnement est logique? Feriez vous un autre choix à ma place?
Je ne fais pas encore de compétition je m'y prépare et j'admire ceux qui ont le courage de se lever très tôt le matin pour accepter avec le sourire une remise en question quelques heures plus tard dans la journée.
D'aucun parmi les compétiteurs que je connais n'ont une opinion quelle qu'elle soit sur les gens qui ne font pas de concours trop occupés qu'ils sont à la préparation de leur prochaine échéance. Moi meme je n'ai pas d'opinion, je dis simplement qu'il y a un déséquilibre entre théorie et pratique parmi les intervenants réguliers du forum. Je peste contre ceux qui fustigent le système tout en le fuyant par manque de courage.
En tout cas ca m'a fait réagir au point de revenir exprimer mon indignation sur vos propos gratuits, méchants et mesquins. Je vous croyais plus digne.
D'autant que, plus il y aura de compétiteurs et plus vous aurait la chance d'être invitée à exercer vos talents de juge si je me trompe.
Cette tendance à extrapôler tout ce qu'on lit et le ramener à sa personne !!
Sophie
Message édité par: Brocklehurst, à: 2007/02/01 14:13