Départ au galop et chgt de pied plus facile

Hervé écrit:

1. Vous lui enseignez d'abord à céder à la longe (de licol) dans son encolure puis ses hanches.

D'accord, mais pour faire ça, je fais comment ?

Merci

Cordialement.

Bonjour Stephe,

Comme ce forum n'est pas le lieu pour donner un cours de dressage, je vous propose, soit de lire les livres de Mme de Corbigny, qui explique très bien les procédés, soit de venir me voir dans mon club où je vous ferais une démonstration pratique.

Cordialement,
Hervé

Bonjour,

Lire "Parler au cheval et être compris" de Danièle GOSSIN (Ed Vigot)préfacé par ...Christian CARDE.

Loin des "Ethoflou:), nous avons là le travail d'une éthologue (à partir de Bac+6 en biologie") de métier et qui plus est cavalière.

J'ai posé, ce matin, la question à mes poulains qui prennent le galop sur le bon pied, dés le débourage, en liberté, à la longe puis montés en totale descente des aides (le cavalier "se contente", en équilibre, de suivre les mouvements du cheval) sur un simple mot.
Le changement de pied se fait au changement de main, sans soucis.
"Oui, m'ont-ils dit, nous avons un cerveau qui "fabrique" des émotions qui vont conditionner notre état physique! Occuppez vous de notre cerveau!"

J'ai noté que la notion de départ au galop "bouleverse" souvent les cavaliers.
C'est un moment, dans les clubs, ou les élèves racourcissent les rênes, serrent les doigts (et le reste!) tandis que les enseignents se croient obligés de hausser la voix. Ambiance peu détendue...

On en arrive au conditionnement "inverse": les chevaux accélèrent sur des doigts fermés er ralentissent ou s'arrêtent quand les doigts s'ouvrent (au moment ou le moniteur donne l'ordre de repasser au pas et que les élèves se détendent.)

Bonjour Hervé,

Et bien je ne saurais donc pas comment on s'adresse au cerveau du cheval :(

Je continuerais donc à étudier la biomécanique du cheval :D

Cordialement.

Il y a beaucoup de situations d'apprentissage dans lesquelles le cheval a nécessairement besoin de passer par un certain mode de réflexion et où le physique seul ne peut pas fonctionner. Dans l'apprentissage du pas espagnol avec mon cheval, je suis passée par des étapes succesives (après bien entendu un long travail préliminaire rendant possible ce mouvement) dont le passage de l'une à l'autre fait appel nécessairement chez le cheval à son intelligence et à sa créativité en plus des informations tactiles, kinesthésiques...
1. réalisation de la jambette en mode passif avec friandise associée de façon répétée
2. puis je reste devant lui immobile, friandise dans ma main fermée, le cheval marque alors un long temps de réflexion jusqu'à ce qu'il esquisse un mouvement d'anterieur immédiatement récompensé
3. jambette à pied de chaque côté jusqu'à l'alternance
4 pas espagnol à pied lorsque le cheval comprend qu'il lui faut régler l'engagement des posterieurs pour alterner ses foulées
5. pas espagnol monté par le simple fait de le mettre dans l'équilibre favorable pour...
Avec beaucoup de patience il est fascinant de voir (en particulier dans le travail à pied, en longues rênes ou tout autre travail où notre influence est moindre...) que le cheval expérimente, teste des choses et marque parfois des temps d'arrêt qui s'apparentent fortement à une forme de réflexion dans la mesure où elle conduit à une modification de son comportement, encore faut-il avoir la patience d'attendre jusque là...
Maryane

Merci, Maryane
Impressionnant témoignage, que j'ai copié/collé dans mes archives. J'espère qu'il sera reconnu comme tel et retenu comme un enseignement par beaucoup.
Sincèrement.

Ha! Maryane,
Comme je suis contente de vous lire enfin sur ce forum!
Je vous suis, ailleurs, depuis ce remarquable compte rendu que vous nous avez offert sur la conférence de Jean Claude BARREY (avril 2004)...

Votre intervention me fait rebondir sur une définition plus "actuelle?" de la légèreté: "La légèreté, talent de l'humain qui obtient l'adhésion mentale et physique de son cheval dans le silence des aides."

Et voici cette phrase, extraite de l'étonnant roman de Pierre PRADIER "L'école des centaures":
"Eduquer, c'est rendre intelligent!"

A bientôt!

Chére Catherine PODER,

Maryane, que je trouve tout aussi pertinante et intéressante, n'est pas la même Maryan auteur du compte rendu que vous évoquez.
J'interviens donc pour lever cette confusion car je suis trés sensible à l'intérêt que vous avez porté à ce compte rendu ayant moi-même beaucoup d'intérêt à vous lire et à entendre parler de vous en termes élogieux par un ami que nous avons en commun.

J'espère avoir un jour le plaisir de vous rencontrer.

Trés amicalement

Je suis désolée pour cette confusion, j'interviens depuis peu dans le forum et n'avais pas lu d'interventions de "Maryan", je changerai donc mon prénom en "Mary".
Je suis contente par ailleurs que mes interventions puissent contribuer à l'échange de nos expériences...
Cordialement,
Maryane