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Lettre à Michel Henriquet - Topic not translated

101 replies [Last post]
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PODER Catherine
Offline
Joined: 17/03/2006

Mon cher Vincent,

Ne voyez chez moi aucune susceptibilité: je ne suis pas de ceux qui se vexent:)!

Comme je le disais sur ce même forum à notre président, aucune déception, pas de ressentiment de ma part...Sinon une grande énergie à faire vivre A.I et un "oeil" vigilant sur les écrits touchant à l'équitation et la légèreté, dans la presse, les forums ect...

Sachant que vous faites partie des "besogneux" de A.I, j'en profite pour vous en remercier!

P.S: pourquoi ne pas supprimer le "French Game"?!...Est-ce ainsi que vous nous voyez du Benelux? :)...

Amitiés.

DELESPAUX Vincent
Offline
Joined: 17/03/2006

Voilà qui est fait, plus de "French game" au programme. Suffit de demander gentiment :-)

L'expression était utilisée sans connotation péjorative dans mon esprit. Je n'ai absolument rien contre les joutes oratoires, c'est amusant à entendre ou lire dans ce cas mais lorsque je lis quelque chose qui me semble contredire la réalité, je cherche à discerner ce qui provient d'un manque de clarté de l'énoncé et ce qui provient de l'énoncé lui-même, quitte à contacter l'auteur en cas de doute indissipable. Du moins en Belgique, c'est ce que j'aurais fait avant de lancer le débat en place publique, mais je suis en Belgique, pas en France :-)

Merci de votre désir de plus ample implication dans l'association.

Vincent Delespaux
Coordinateur AI Benelux

xavier
Offline
Joined: 21/09/2006

posez-vous donc la question de savoir qui a lancé ce débat sur la place publique !

xavier Kenaz

Buridan
Offline
Joined: 17/03/2006

Bonjour,

Je ne crois pas que le terme de joute oratoire soit tout à fait approprié, et il me semble que l'ennoncé est très clair.

Ennoncé qui ne me choque pas plus que si j'avais lu un entraîneur de Tennessee Walking Horse show déclarer que le calme n'était pas nécessaire.
D'ailleurs, je trouve de plus en plus de ressemblances entre la compétition de dressage et ces shows. Dans les deux cas le geste spectaculaire est une fin en soi, les chevaux sont parfois soumis à des mauvais traitements, des instruments coercitifs sont universellement utilisés et l'excitation du cheval, une qualité.

Ce qui m'a le plus choqué dans le numéro de décembre de Cheval Magazine est la publicité pour un stage de rollkur de Pia Munck. Je croyais que ce journal défendait la cause du bien être des chevaux ; apparemment ce n'est pas tout à fait le cas.

Cordialement,
Hervé

Message édité par: Marcantoni, à: 2006/12/28 14:48

xavier
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Joined: 21/09/2006

Vincent,

veuillez excuser ma mauvaise humeur, rien de personnel, et j'avais probablement mal saisi vos propos.

ce n'est que de l'Equitation,

continuons d'échanger, si vous le voulez bien.

bye

xavier Kenaz

x
Offline
Joined: 17/03/2006

Bonjour à tous

Pardonnez moi.

Voir : "Choix du cheval/Le tempérament" dans "Gymnase et Dressage" de M Henriquet.

Je retire le mot échec car il y a simplement confirmation d'une certaine idée du dressage. Désolé je n'adhère pas.

cordialement pierre

Jean-Philippe
Offline
Joined: 31/07/2006

Mon cher Pierre,

Heureux de votre retour parmi nous ! ;-)

Par contre, je ne vois pas ce qui vous dérange dans ce passage. Pouvez-vous nous l'expliquer ?

Bonne nuit à tous

 

Jean-Philippe
Offline
Joined: 31/07/2006

Toute ma sympathie à monsieur Kenaz.

Il me casse les pieds, le père Kenaz ! Partout où il passe, il nous vole la vedette !

Cet écuyer attribut ses échecs à une recherche trop prononcée du « CALME » (trop calme), et ipso facto à un échec de sa recherche du « EN AVANT » (impulsion), ni plus ni moins.

J'ai connu certains des échecs de M Henriquet, dont un de ses premiers Germaniques : une gravure... rétive ! Cela m'a d'ailleurs valu d'assister à deux reprises à une joute équestre par ce cheval interposé entre N Oliveira et L Gruss... Et, croyez-moi, il n'y a pas eu de perdant !

Je ne pense pas que ses échecs soient dus "à une recherche trop prononcée du « CALME »", mais plutôt à des chevaux trop calme (dans le sens placide, mou...), pas assez impulsif naturellement.

Toute mon amitié au sieur Kenaz... Malgré tout !

 

xavier
Offline
Joined: 21/09/2006

ehhhh, pépère, calme-toi.....

sans rire, peux-tu développer le cas "rétif" de MH, stp ?

Parce qu'en ce moment, je suis confronté à un véritable cas de rétivité (un nouveau cheval nommé Maestro,qui vient de l'arène, je suis limite en tout avec lui, j'en parlerai plus tard, lorsque Catherine, son mari et moi auront éprouvé certaines pistes, c'est prématuré d'en parler à présent, je me perdrais en conjectures stériles...)

Qu'a fait MH ? Qu'a-t-il tenté, réussi, manqué, etc...Je suis particulièrement intéressé !!!!!

tell us more !

bye, Môssieur JP

xavier Kenaz

Jean-Philippe
Offline
Joined: 31/07/2006

Je suis calme, je suis calme... En avant, et presque droit !

Alors, pour la petite histoire, à la demande de Xavier, je reconte...

J'ai connu des chevaux chez le Maître qui les jugeait pas assez énergiques, n'ayant pas assez de tride pour « prendre de la splendeur dans la dynamique des mouvements »... Je me souviens, alors que j'enseignais au club de Bailly, à deux pas de ses écuries, d'un poulain qu'il n'avait confié au débourrage, sous sa surveillance bien entendue, après m'avoir dit que le meilleur moyen d'apprendre était de débourrer des jeunes chevaux. Ce fut un poulain très énergique tout au long du débourrage et qui s'est progressivement s'est éteint et qui est devenu mou. Le hasard me la fait retrouver une dizaine d'années plus tard, toujours entier certes, mais toujours aussi mou. Il n'a bien sûr pas conservé ce cheval.

Pour en revenir au cheval rétif, je crois me souvenir que ce fût le deuxième cheval de type germanique qui est rentré dans son écurie, fin des années 70. Quand j'ai acheté mon premier cheval, Michel Henriquet par surtout recommandé que l'essayer plusieurs jours de suite : « deux séances par jour pendant trois jours. Si à la fin de la deuxième séance de la troisième journée, il a toujours autant d'énergie, c'est déjà un bon signe... ». Je pense donc que ce qu'il m'a indiqué, il l'appliquait à ses propres futurs chevaux. Ce cheval là, essayé chez son éleveur dans ces conditions, était de la dynamite. Arrivé à Bailly, il s'est avéré mou et rétif. La fatigue du voyage ne pouvant servir éternellement d'excuses, le Maître se rend à l'évidence : il s'était fait avoir. Ce qu'est devenu le cheval, je ne m'en souviens plus. Peut-être est-il retourné de là où il venait... Par contre, ce cheval m'a permis de vivre deux des plus grands moments d'équitation qu'il m'a été permis de connaître. Imaginez-vous dans la tribune du ce petit manège de Bailly, Catherine et Michel Henriquet sur la piste, Nuno Oliveira et Lucien Gruss à côté de moi dans la tribune. Personne d'autre pour partager ce moment fabuleux. Michel Henriquet a d'abord longé le cheval. Il (le cheval) se traînait à la longe. Lucien lui a dit : « ne t'inquiète pas Michel, j'arrive... ». Il est allé chercher sa propre chambrière dans sa voiture ; il a pris le cheval à la longe ; il a lancé la mèche une fois ; dans la même volée, la chambrière a claqué trois fois ; le cheval est parti au trot en extension ! Ensuite, Catherine a monté le cheval. Pour le mobiliser quelque peu, elle a fait des départs au trot / arrêts, aidé par Michel Henriquet tenant une grande badine. Le cheval se vomissant dans ses transitions, Lucien a dit : « ne t'inquiète pas Michel, j'arrive... ». Lucien s'est mis sur une piste intérieure, dans le sens de la main à laquelle tournait le cheval, la badine calée sur sa ceinture abdominale... Il est dit à Catherine de s'arrêter à sa hauteur. Le cheval s'est arrêté en se vomissant ; nous avons entendu deux claquements causés par le stick tenu par Lucien, et le cheval s'est retrouvé les postérieurs devant les antérieurs... Puis, après avoir fait ce travail à plusieurs reprises, ce fut au tour de Nuno Oliveira de monter le cheval. Et ce n'est pas la peine de vous décrire le travail extraordinaire auquel j'ai assisté. Le hasard a voulu que, quelques mois plus tard, je sois à nouveau présent le jour où Lucien et Nuno Oliveira se sont à nouveau retrouvés chez le Maître, pour travailler le même cheval. Lucien nous a encore fait une éblouissante démonstration de son talent. Il n'avait pas revu le cheval depuis la première fois. Il le tenait à la longe ; départ au trot ; arrêt ; départ au trot à nouveau ; à nouveau arrêt... Puis, comme par miracle, après une transition descendante, le cheval s'est mis à piaffer... Puis, à nouveau, Nuno a monté le cheval pour nous offrir un tout aussi extraordinaire travail. Je crois que si je devais choisir deux grands moments d'équitation, ce sont ces deux-là que je choisirais. Le cheval progressivement s'est décoincé, mais il a gardé une froideur dans son travail qui a fait que M. Henriquet s'en est séparé, conformément aux conseils de Lucien et de Nuno, si mes souvenirs sont bons... Bien que Lucien aurait bien aimé poursuivre l'expérience avec ce cheval... On oublie trop souvent de citer cet immense homme de cheval parmi les très grands !