Propos débridés sur la main - About the hand
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salut JP,
nous avons lu plus que toi parce que tu as appris à lire à 45 ans (donc, tu lis depuis 30 ans à peu près....)
je suis déçu que tu n'aies pas dit ce que j'ai écrit...je t'ai confondu avec Decarpentry, ou l'Hotte, ou Guérin peut-être...(je sais, je flatte)
En fait, dans le livre blanc de ton second degré, cette résistance de lamain à la résistance du cheval, c'est quand même assez proche du 100 kilos et 1 gramme contre 100 kilos du cheval que je t'attribuais, parce qu'en vérité la résistance pèse 1 gramme, sur une barrière de la main, ce qui est fin. En dessous de 100 kilos de résistance, la main cède comme l'élastique, et nous sommes d'accord sur les conséquences du caoutchouc...mais je suis bien d'accord pour dire que la résistance, exercée en point fixe, doit être très brève, fulgurante.
Tout à fait d'accord pour dire que la main doit céder avant d'agir ; exemple du 1/2 arrêt, souvent exécuté (mis à mort !) alors qu'il nécessite une cession de la main avant l'action de cette même main.
Mais tes élèves ne tireront que si leur main recule, ou si la durée de l'action de la main dépasse le temps "du point fixe" (action ponctuelle, et très brève), au delà duquel la main devient complice ! Tout le tact équestre...
bon, ne te couche pas trop tard,
bon réveillon à tous.
Mon cher Xavier Kenaz, je suis entièrement d'accord avec toi. Pas sur celui de la lecture ! 45 ans étant à peu près mon âge actuel ! Et, comme l'a si bien dit Georges Harrison peut de temps avant 'aller rejoindre son copain John, excuse-moi, Philippe, encore une petite phrase, "une âme d'enfant dans une vielle enveloppe"... pas si vieille que cela, d'ailleurs ! Mieux vaut cela que que le contraire...
Sinon, l'action de main doit être ponctuelle, un point fixe suivi d'une cession. Si l'action n'est plus un point, mais un trait, elle permet au cheval d'augmenter ses résistances et c'est là qu'apparaît la "cinquième jambe" ou "jambe invisible" ou "jambe-canne"...
Bonnes fêtes à tous
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Dans la phrase, ce n'était pas le terme éduqué, mais instruire qu'il était employé. Un cheval, ça s'instruit. Et je pense au contraire qu'il faut continuer à utiliser ces petites phrases qui n'ont en aucun cas l'intention de provoquer. Ce forum, comme tout forum, vit grâce aux membres qui participent certes. Mais, il est lu par un bien plus grand nombre, dans l'expérience et la culture équestre peut être très différente. De plus, je vais régulièrement dans les établissements équestres animer des stages, et je vois trop souvent des cavaliers, eux-mêmes non équestrement éduqués, et qui dresse, voire qui dompte, ou essaye de dompter leurs chevaux. Donc, Philippe, n'y voit aucune provocation, surtout qu'à te lire, je suis convaincu que tu as beaucoup plus lu que moi, équestrement parlant, tout comme Xavier du reste.
Dans les livres blancs de mon second degré d'alors, la mémoire m'est revenue après, il était également écrit : la main résiste quand le cheval résiste. Donc, il faut effectivement remplacer « agir » par « résister ». Je modifie donc la phrase : la main doit céder avant d'agir quand le cavalier sent le cheval à lui opposer une résistance de force ou de poids.
Xavier s’est quelque peu trompé en citant ce que je dis de manière caricaturale, je le conçois, à mes cavaliers. Je leur dis : si votre cheval vous met 100 kilos et que vous répondez avec 100 kilos et 1 g, vous tirez...
Quand tu écris : « j’ai appris « sur le tas » à ne pas attirer l’attention du cheval sur ses gênes en « combattant » ses contractions, mais en considérant qu’elles provenaient d’une confusion de mes actions. », je ne peux abonder dans ton sens. Et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai réagi à la petite phrase de Dolmata : « ...s'opposer toujours à ce qui n'est pas ma décision.... »
On vous souhaitant à tous un excellent réveillon de Noël