décontraction de la mâchoire
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Bonsoir, je ne pense pas que l'approche du cheval ait été, comme le dit Bruno, "occultée" par la majorité des auteurs.
C'était, je pense, à leurs yeux, une condition première, indispensable et essentielle pour entreprendre l'éducation d'un cheval.
Cette compréhension du cheval, en tant d'individualité, était et doit être encore, une des composantes incontournables d'un débourrage bien conduit; de la même manière que les auteurs ne s'étendent pas dans leurs ouvrages sur cette phase première,ils ne parlent donc pas ouvertement et clairement de ce décryptage.
Pour preuve que cette étude était bien présente, il suffit de se reporter à ce qu'ils disent tous des qualités d'homme de cheval que doit avoir tout écuyer digne de ce nom pour entreprendre l'éducation d'un cheval.
Il est dommage que ces notions se soient perdues de nos jours; il est dommage que l'on cherche à les redonner aux gens au travers de ce que l'on présente comme une discipline alors que ce n'est que la base de toute éducation bien conduite.
A Hervé:
Croyez-vous que cela concerne principalement les chevaux qui ont développé une aversion pour le mors (suite à une expérience malheureuse par exemple) ?
Bien sûr que cela s'adresse ,entre autres, à ces chevaux qui n'ont pas confiance en la main.
Avant que d'entreprendre toute éducation, il faut leur redonner confiance .
Pour ce qui est de l'expression d'une mâchoire décontractée, relisez ce qu'en dit SAA; je ne suis pas sûr que le cliquetis du mors dans la bouche en soit le meilleur symptôme.
Amicalement, yves KATZ
ce n'est pas un peu ce qu'a voulu "reactualiser" nicolas blondeau dans ses bouquins "les savoirs"?je crois que les auteurs classiques pensaient que logiquement si on allait jusqu'a lire leurs livres, c'est qu'on avait déjà automatiquement franchi les étapes précedentes.. chose qui était peut être plus évidente "avant dans le temps "qu'avec l'équitation d'aujourd'hui pratiquée comme un commerce dès le départ? je sais pas .. françoise s
Bonsoir,
Il me semble evident que les livres étaient en grande partie écrit pour des personnes déjà capable de dressert des chevaux (donc écuyers) et déjà des hommes et des "femmes de cheval" (donc connaisance que nous appelons éthologiques)
En aucun cas ils s'adressait aux gens qui apprennait à monter à cheval (jusqu'à l'indépendence des aides - donc une bonne assiète)
Complication de nos temps moderne : on essai de dresser des chevaux au meme temps qu'on apprend à monter à cheval. Et l'information qui circule et qui circule.
Mais bon comme on a dit ici et comme on a dit ailleurs c'est en montant qu'on apprend, tout en ne pas laissant les livres se couvrir de poussière...
(bon il en a pour qui ça voudrait dire avoir une personne qui fait le ménage!!)
Bon continuation
Andy
Je suis ravi de nous lire et cependant ici même, on aborde la décontraction de mâchoire sans préalable sur les méthodes les mieux adaptées à certains chevaux.
Le milieu des courses, moins interventionniste, prend le caractère des chx beaucoup plus en considération car il est déterminant pour l'avenir du cheval.
Ces questions ne sont pas plus immanentes que le reste.
L'inculture hippologique, tant déplorée, prend peut-être sa source dans la pauvreté du discours ?
Cordialement, bruno
Bonjour,
Mon cheval est très émotif et donc compliqué (au point que personne ne peut le monter en dehors de ses habitudes). Cette émotivité se réveille pour rien.
Avez-vous pensé à traiter cela par des techniques éthologiques (ou comportementalistes) ou à le confier au Haras de la Cense ?
Bonjour,
Pour ce qui est de l'expression d'une mâchoire décontractée, relisez ce qu'en dit SAA; je ne suis pas sûr que le cliquetis du mors dans la bouche en soit le meilleur symptôme.
Cela s'adresse-t-il à moi ?
Mille excuses; j'aurai dû séparer cette remarque des autres, celle ci ne s'adressant à personne ne particulier.
Amicalement, yves KATZ
MARCANTONI Herve écrit:
Avez-vous pensé à traiter cela par des techniques éthologiques (ou comportementalistes) ou à le confier au Haras de la Cense ?
Je connais plusieurs tentatives de ces méthodes avec des PS le résultat est assez décevant.
Cependant, je souhaiterais volontiers en faire la découverte.
Auriez-vous 1 ou 2 titres à me proposer ?
Si la technique me dépasse, je pourrais toujours avoir recours à mon voisin Nicolas Blondeau.
Ce cheval (15 ans) est assez avancé dans son éducation, il a toujours été physiquement tardif et ajourd'hui, sain, net et très frais, il bénéficierait bien de canaliser son émotivité ....
Cordialement
Je peux vous recommander la méthode La Cense qui est très bien conçue (avec des fiches techniques et des vidéos).
Je n'ai pas beaucoup d'expériences en matière de dressage.
Par contre, je vois que les vôtres sont grandes et pleines d'intérêts.
Une fois encore, je constate que les échanges sont difficiles. Il me semble qu'à chaque fois, on oublie ce que me rappelle avec bonheur Yves Katz :
"Lisez tous les auteurs que vous voulez , de Xenophon à d'Orgeix ( dernière publication intéressante..), en passant par tous les classiques qui existent, mais soyez convaincus que l'essentiel est de savoir "lire", écouter et comprendre SON cheval!"
Ces vérités absolues que véhiculent les livres, deviennent toutes relatives sur le terrain.
Mon cheval est très émotif et donc compliqué (au point que personne ne peut le monter en dehors de ses habitudes). Cette émotivité se réveille pour rien. Un mouvement avec une demande de décontraction préalable, n'est pas le mieux pour lui. Mais, c'est aujourd'hui que j'en prends conscience.
Une fois de plus, je me tiendrai à distance des meilleurs auteurs — sans toutefois les ignorer —.
Nous entrons dans une nouvelle ère avec l'éthologie et l'étiologie, je souhaite aussi que l'on prenne plus en considération la nature et le tempérament des chevaux. Cette approche a été complètement occultée des maîtres. Les chevaux ne sont pas tous des athlètes, certains ont une propension la concavité, d'autres à la convexité et leur émotivité reste grande malgré la domestication.
Cordialement à vous.
Message édité par: BLB, à: 2008/03/19 18:45