le poison gagne encore en France
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C’est une structuration du type « équipe de France », non par une comparaison directe bien sûre ce serait prétentieux, mais au niveau de l’organisation : un système de centralisation/décentralisation :
Un corpus d’enseignant/entraîneur qui se retrouve régulièrement pour des formations continues puis qui opèrent en région (évidement plusieurs par région, il n’y a pas de ségrégation). Cela permet d’avoir une vision commune, d’évoluer tout en gardant sa spécificité.
Ces enseignants travaillants dans leurs fiefs avec leurs cavaliers et se retrouvent ponctuellement pour des regroupements régionales et nationales d’après un calendrier général défini.
C’est une structure en maillon de chaîne. Avec selon les niveaux des définitions d’objectifs finaux, d’objectifs intermédiaires, des évaluations pour confirmation ou réorientation des objectifs.
J’ai conscience que cela paraît démesuré, mais il ne s’agit que d’une structure globale, d’une rigueur de travail (qui permet une souplesse interne), les moyens employables eux sont fonction des possibilités et des objectifs.
Il est vrai que cela demande de l’argent et du temps mais surtout une volonté d’investissement personnelle des différents protagonistes.
C’est une mise en réseau, cette mise en commun, de ce qui existe sans doute déjà.
Mais le réservoir de potentiel humain est assez faible aujourd’hui.
Cela se situe au niveau sportif, avec détection des espoirs à moyen terme. Il ne faut pas oublier les autres, ceux qui auront peut-être le potentiel un jour, et ceux qui ne l’auront pas pour telle ou telle raison (envie, moyen, connaissance, …). Car l’équitation de légèreté doit s’adresser à tous, se faire plaisir dans le bon sens. On entre alors dans la question de l’ouverture d’une formation de formateur (enseignant/entraîneur) car ce sont ces derniers qui s’orienteront selon leurs affinités vers l’enseignement pur, l’encadrement, l’entraînement sportif et autres domaines. Ce sont eux qui formeront les structures équestres (clubs) qui accueilleront les cavaliers qui, de nouveau, en fonction des affinités, donneront de futurs cavaliers de loisirs, de futurs compétiteurs, de futurs enseignants, de futurs gens de spectacles, de futurs cadres, … (ces dernières extrapolations sont un peu caricaturales est à dessin). Enfin permettre aux gens d’exploiter leurs potentiels, car c’est là le but de l’enseignant : aider les élèves à progresser sur leurs propres chemins.
Ce dernier paragraphe peut sembler éloigné de la question d’origine, mais il n’en est rien car si le réservoir de potentiel humain est aujourd’hui assez faible, c’est ainsi qu’il peut s’enrichir. Cette mise en place me semble première ou au maximum parallèle à la structuration d’un « cheminement de performance à la compétition ».
Ces quelques paraphes n’étant que des réflexions personnelles, elle demandentr évidement débat, définitions d’objectifs et audites de réalisabilités par des personnes compétentes.
N'est-il pas paradoxal que ce soit aux cavaliers à devoir habituer l'oeil des juges??? Je suis également persuadé que seuls les résultats en compétition porteront leurs fruits (cela fonctionne actuellement dans un sens négatif) encore faut-il que les critères de jugement soient en concordance avec le 401 et que le mauvais soit sanctionné. En fait, la situation est très simple... il suffirait de juger dans le strict respect du texte. On aura beau se démener, si les critères de jugement ne correspondent pas à "l'esprit de la loi", rien ne se passera. Si le vrai bon était réellement récompensé et le vrai mauvais justement sanctionné, tout rentrerait dans l'ordre... enfin presque...
Tout ceci n'empêche bien évidemment pas la formation, bien au contraire mais mêmes les formateurs veulent faire gagner en compétition, et ils font ce qu'il faut pour...
Message édité par: tradai1, à: 2006/05/22 12:08
d'accord avec vincent, mais la compétition ne se résume pas à la compétition de dressage, il y a des disciplines où le jugement est objetif car faisant moins appel au jugement humain.
Nous sommes des bavards et des théoriciens invétérés...simplifions et soyons réalistes:
*Le discours de Julien est un discours de DTN ou de président de FEF pas de celui de délégué de l'association. Nous n'avons aucun des moyens requis pour le mettre en musique.
*N'oublions pas que c'est J.d'Orgeix qui a eu l'idée de l'association parce que le Dressage était menacé de se développer dans un sens négatif. Partant nous avons bifurqué un peu, ce qui est logique, vers le travail de base du cheval de sport.
*C'est par la compétition de Dressage que l'on peut vérifier comment évolue la discipline: il faut y voir des chevaux qui vont bien dès les premiers niveaux, reprises jeunes chevaux, séries C,D etc..Et si les sympathisants d'Allege-Ideal se font remarquer par des chevaux dans de belles attitudes, harmonieux, vivants, bien posés sur la main, francs et réguliers dans leurs allures etc..etc..cela se verra et cela se saura. Plus tard il montreront de beaux piaffers, mais y parviendront si le travail de base a été juste; sinon il ne le pourront pas.
*Si les chevaux se présentent comme je viens de le décrire ils seront bien notés.
Bonjour,
N etant pas là ce week-end, je viens de lire vos discussions et je vais donner mon avis en vrac :
- Vincent, si l on ne sanctionne pas le mauvais, au moins qu on note bien le bon. Et je pense que c est ce qui commence à venir (preuve la semaine dernière au Lion où MC a eu 9 à un départ au galop - L autre juge a mis 7, mais on a 1 juge sur 2 :)
- Julien, je suis tout à fait d accord avec toi. Il faut former des couples désireux de progresser et de montrer et de démontrer. La structuration de type "équipe de France" me paraît tout à fait judicieuse. Le premier pas de Février est à mon avis à continuer. Les enseignants et les cavaliers qui le souhaitent pourraient se mettre en rapport en région, et notre Colonel pourrait faire un stage d une semaine par an (et peut être quelques journées en région une fois par trimestre, par exemple ?). Pour palier au problème financier, il serait peut être judicieux de proposer aux futurs sponsors de l association (ce qui est en projet aujourd hui) de sponsoriser ces cavaliers (ce qui pourraient aider les cavaliers et les entraîneurs à assumer les journées de stage) ?
- Les juges : Tout en formant des cavaliers, pourquoi ne pas former aussi des juges ? N avons nous pas dans nos membres des juges qui pourraient être des juges de référence pour la formation des nouveaux juges. Il est un peu compliqué de devenir juge (j en sais quelque chose !). Après la partie théorique, il faut aller avec un juge de référence partir en concours faire des "troisièmes chaises". Très intéressant, mais pour nos "apprentis juges", autant apprendre avec des juges AI.
En conclusion, nous pourrions attaquer le chmilblick par les deux bouts ? (sachant qu un jour les deux bouts se rejoindront....)
Ce ne sont que quelques réflexions franco-françaises. Mais à l étranger, comment cela se passe-t-il pour nos cavaliers AI ?
bonjour,
veuillez excuser mes messages sporadique mais une tempête persistante depuis quelques jours rend les communications internet et téléphoniques sporadique.
D'accord avec vous : Ce n'est pas forcement le discours d'un délégué régional, mais avant d'être cela je suis un adhérent et c'est à ce titre que je donne mon avis, doublé de celui de coordinateur dans le sens ou j'ai eu la chance d'asssiter a la reunion de Février.
Ce n'est pas un discours spécifiquement de Directeur Technique National ou autre, c'est le discours de tous entraineurs ayant été formé aux sciences du sport et plus spécifiquement à la planification de la performance sportive. C'est ce que l'on enseigne dans nos faculté française.
Par contre je ne suis pas d'accord quand vous dite que Allege n'en a pas les moyen, elle les as. Par contre, es-ce que c'est dans ses propos, dans ses statuts dans sa démarche, cela est une autre histoire et c'est même le fond de la question.
c'est une question de vouloir faire et non de pouvoir faire.
Pour conclure, encore une question : quel doit être selon vous les propos d'un dékégué régional ?
Pour répondre a Stephe :
La question financière peut en effet être abordée comme tu loe dis, mais cela doit faire l'objet d'une étude de faisabilité si la volonté de poursuivre existe.
Bonjour,
Juste quelques idées sur cette question de stratégie.
Le regard de l'étranger, je pense, est surtout en termes d'allège comme un représentant de l'équitation française, dans un monde de concours dominé par l'équitation allemande et un représentant contre des extrêmes pervers.
En plus je pense que formant des cavaliers est très important. Mais ça ne changerait que très très lentement, et peut être jamais un système sous contrôle des juges et les officiels (je peux citer le cas de Catherine Durand, qui n'a rien changé du tout). C'est les pouvoirs que nous avons à influencer de mon avis.
Concrètement: lobbying de la FEI, rapprochement avec Xenophon, de la formation des juges et des cavaliers, et des agréments "allège", simple pour les juges labellisés (basé sur un "test"). (et pourquoi pas pour les cavaliers?)
Je pense aussi que le non-rassemblement de tous les acteurs français dans ce domaine (concours ou pas) n'est pas bon pour la crédibilité de l'association. Je pense qu'il vaut mieux rassembler des gens derrière une idée et pas derrière des personnalités.
Andy
Rhône-Alpes
Stéphanie Calvin écrit:
- Vincent, si l on ne sanctionne pas le mauvais, au moins qu on note bien le bon. Et je pense que c est ce qui commence à venir (preuve la semaine dernière au Lion où MC a eu 9 à un départ au galop - L autre juge a mis 7, mais on a 1 juge sur 2 :)
Ce que je voulais dire, c'est que par le passé, il m'a été donné de faire passer des examens dans une matière dans laquelle je n'étais pas vraiment spécialisé (eh oui! cela arrive et je n'en suis pas plus fier que cela mais il m'était difficile de refuser) et que mes notes oscillaient entre 12/20 pour du très mauvais et 14 pour du très bon (ou du moins ce que je considérais comme tel), histoire de ne pas sanctionner l'étudiant par mon ignorance et mon désintérêt pour la matière... Lorsque j'ai à noter des étudiants dans une matière que je détiens et que j'aime, je n'hésite pas à mettre un 1/20 ou un 19/20, le zero étant pour une non présentation et le 20/20 quand on m'apprend quelque chose. Je ne considère pas une note basse comme une sanction mais seulement comme une non réponse à des critères de connaissance ou de savoir faire... un avis signifiant qu'il faut revoir sa copie... Dans mon esprit c'est ce que devrait être la compétition et Christian Carde me réconforte quelque part en disant que la belle équitation a encore des chances d'être bien notée... si c'est le cas, les choses ne sont pas si dramatiques que cela...
Par contre, est-il possible de former des couples à cela ? C’est -pour moi- tout le pari et l’enjeu de l’association : démontrer par les faits que des élèves (chevaux et humains) formés dans le bon sens sont capables d’y arriver. Pas un ou deux, mais un nombre suffisant pour, comme il est dit, « habituer les yeux ».
Ok Julien, comment tu le vois en pratique ?
amitiés
Sylvie Anduze-Acher
coordinatrice Midi-Pyrénées