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Pour ma part (et j etais un baucheriste convaincu ) du jour ou j ai recoupe les infos suivantes
1- la lettre de Seeger
2- le fait que Seeger soit heritier de la doctrine de la Gueriniere
3- la relecture de Ecole de cavalerie
4- la relecture de methode d equitation
je me suis enfin fait une idée claire du systeme baucher et surtout de ses resultats sur les chevaux
(par jp)
Encore une fois, tout cela est-il compatible avec :
- le main sans jambes et jambes sans main,
- la descente de main et de jambes,
- la décontraction de la mâchoire avant toute transition,
- l´utilisation du mors et des éperons les plus doux,
- l´invention des premières manipulations ostéopathiques,
- la réabilitation des chevaux de mauvaise conformation en donnant les moyens de les dresser, leur assurant ainsi un destin plus heureux,
- la décomposition de la force et du mouvement
* qui assure au cheval un temps de repos au moins égal à son temps de travail,
* qui laisse le cheval se décontracter physiquement et mentalement,
* qui ne fait jamais travailler le cheval en contractions, pratique qui lui est extrêment préjudiciable.
- etc. etc. etc.
(par Hervé)
Bonjour David
Votre remarque concernant la monte en licol est erronnée de A à Z.
1/ TOUTES les demandes peuvent transmises au cheval par ce matériel, différemment, mais aussi efficacement qu´avec un mors (cf Madame Henriquet, mais aussi beaucoup d´autres pour une équitation plus basique). Ni le filet ni la bride ne sont des fins en soi. L´équitation de qualité en est une, et on peut aussi y accéder aussi en licol.
2/ C´est précisément dans les cas de peurs que le licol apporte la plus grande aide ! Je n´expliquerai pas le procédé en quelques lignes sur ce forum (et d´autres seraient plus qualifiés pour le faire), mais en résumé, on garde le contact avec le cheval en évitant d´aggraver sa peur et ses conséquences en faisant mal dans la bouche. En cas de fuite, on peut très bien mettre le cheval en cercle et l´arrêter au licol. Il y a des circonstances dans lesquelles on est impuissant avec un mors, vous en trouverez aussi en licol. Mais pas plus fréquentes. Par ailleurs, pour ceux qui pensent qu´il faut absolument pouvoir "menacer" le cheval par un point de pression douloureux (dans la bouche, même avec un gros mors), je signale qu´un chanfrein est fragile et qu´une action trop forte en licol peut aussi faire mal. Monter en licol n´a jamais voulu dire baisser sa garde ni faire de l´angélisme.
Certains des intervenants déclarent parfois que les partisants des méthodes douces n´ont rien inventé. On a toujours l´occasion de constater que ceux qui s´expriment ainsi ne connaissent rien à ces méthodes.
Alors mon cher, point de "fantasme hollywoodien". Remplacez l´agressivité par la curiosité. Je vous suggère de travailler quelques temps avec quelqu´un de compétent. Je dis biens travailler et apprendre, pas se contenter d´être spectateur, un beau dimanche, d´une séance de démonstration. Vous découvrirez des horizons insoupçonnés qui enrichiront de toutes façons votre travail en mors.
Cordialement
(par Hélène Solmiac)
si vous relisez page 172 de LG vous pouvez aisemment lire ligne 2
" que l´energie des coups soit proportionnée......." cela ne change pas du tout le sens de la phrase et meme lui donne une tournure plus actuelle et correspond tres excactment a ce qui est dit apres a savoir" de la mesure dans les punitions"
le mot chatiment est lui ausi bien etranger a notre vocabulaire mais le sens du paragraphe ne nous echappe pas.
(par jp)
Bonjour Hélène,
Je suis d´accord avec vous et personnellement je ne monterais pas un cheval régulièrement ou en extérieur sans l´avoir travaillé auparavent en licol et en longe - selon la méthode de Madame de Corbigny.
Je monte aussi parfois mon cheval en licol pour vérifier qu´il connaît bien ses exercices.
Je ferais cependant deux réserves :
1. le mors me semble indispensable pour décontracter,
2. il est extrêmement dangereux, voir suicidaire, de monter en extérieur en simple licol, surtout que le fait d´avoir un mors n´oblige pas à l´utiliser - conduite rênes longues.
Cordialement,
Hervé
(par Hervé)
Bonjour Hervé
Il est évident que l´on ne peut agir directement sur la mâchoire pour décontracter. Mais se repose la question déjà évoquée je crois sur un précédent fil de discussion : ne peut-on décontracter autrement ? Personnellement, je pense que si.
Pour ce qui est de l´extérieur, je persiste et signe. Même (et surtout) avec un cheval "à problèmes", le licol est un accessoire adéquat. Mais j´aurais du préciser qu´il ne faut pas jouer à cela sans avoir : 1/ avoir appris à utiliser un licol en corde, 2/travaillé le cheval à pied préalablement avec cette aide.
Je suis d´accord avec vous pour dire que si l´on monte au licol sans ces préalables, c´est de l´inconscience.
Cordialement
(par Hélène)
Chère Hélène,
Question naïve, mais je n´y connais rien en ce domaine. Serait-il envisageable de monter un cheval muni d´un caveçon traditionnel en cuir? Quelle différence par rapport à ce licol en corde dont vous parlez? C´est hypothétique mais c´est une idée comme cela qui m´était passée par l´esprit en longeant mon cheval.
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Dear Hélène,
From your point of view, should it be possible to ride with a simple leather caveçon (?).
(par Vincent Delespaux)
Le caveçon est un instrument que je connais mal, que je n´utilise jamais. Mais je peux quand même dire que l´effet ne peut pas être identique au licol. Avec celui-ci, on peut agir latéralement par l´intermédiaire des noeuds qui viennent au contact de la joue, chose impossible avec le caveçon. D´autre part, ce dernier est rigide et d´un appui large sur le chanfrein (environ 3 cm contre 1 pour une corde). On ne peut donc pas agir en finesse.
D´autres membres d´AI plus "calés" que moi pourront certainement mieux vous conseiller.
Cordialement
(par Hélène)
pour en savoir plus sur le caveçon
un caveçon de travail espagnol ou portugais ne fait pas plus de 1.5 cm de large voire un peu moins et a deux anneaux sur les cotes pour les renes
c est tres fin et etait utilisé par La Gueriniere pour le travail monté du jeune cheval
(par jp)
Encore une fois, tout cela est-il compatible avec :
- le main sans jambes et jambes sans main,
- la descente de main et de jambes,
- la décontraction de la mâchoire avant toute transition,
- l´utilisation du mors et des éperons les plus doux
- l´invention des premières manipulations ostéopathiques,
- la réabilitation des chevaux de mauvaise conformation en donnant les moyens de les dresser leur assurant ainsi un destin
(par Hervé)