Soutien du garrot - Support of the wither
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Merci pour ce dialogue vraiment utile.
La méthode de M. d´Orgeix est évidemment celle du cavalier parfait
-vous vous rappelez du Cid : "Et que voulant pour gendre un cavalier parfait, je ne me trompais point au choix que j´avais fait" - Elle suppose le problème résolu : la main parfaite obtient ce qu´elle veut Pour Baucher, le sang dégoulinait sur ses bottes au point qu´il les entourait de linge pour l´éponger : c´était une forme admise alors et on allait vite en effet.
Mais le cavalier médiocre et moyen - c´est l´immense majorité - qui va mettre en oeuvre la méthode de M. d´Orgeix risque la désillusion s´il est lucide ou - pire - l´illusion. Je crains qu´un nombre également immense de cavaliers vive dans la trompeuse euphorie de l´imitation immédiate des maîtres d´une main haute et ferme.
(par Olivier Collomb)
Bonjour à tous.
M Klavins je suis heureux, enfin je vous comprends même si, et c´est bien normal, il reste quelque points de divergence entre nous.
Cordialement pierre
(par pierre)
"- et pour débattre de façon argumentée avec certains qui, comme apparemment Patricia, pensent apriori qu´un engagement ne peut être obtenu sur une telle attitude."
Pas l´engagement "utile", celui qui prend en charge la masse. Le cheval encolure basse a les épaules plus chargées que les postérieurs, et un centre de gravité vers l´avant, induit, mécaniquement, une vitesse plus grande ; le cheval va donc avoir les postérieurs qui suivent les antérieurs au lieu des postérieurs qui poussent les antérieurs ... bien-sûr qu´il va bien "couler" les postérieurs sous la masse et on dira : oh, qu´il engage bien !, alors qu´il essaie seulement de suivre ses antérieurs et son avant-main, entraînée par son propre poids ... et dans le meilleur des cas, sans cavalier, avec cavalier, c´est encore pire ... Le cheval devient une traction avant au lieu de rester une propulsion arrière.
Donc à part l´esthétique des postérieurs coulant franchement sous la masse pour suivre le centre de gravité qui s´échappe vers l´avant, je n´en vois pas l´intérêt. L´engagement vrai, c´est-à-dire la prise en charge de la masse suppose un centre de gravité reculé, et encolure horizontale ou basse, nous avons un centre de gravité avancé ...
Maintenant, effectivement, si la position encolure horizontale ou basse n´induit pas un déplacement du centre de gravité vers l´avant, alors disons que je n´ai rien dis.
Bien à vous
(par Patricia Clair)
A toutes et tous,,
En lisant vos écrits, je sort de ma reserve annoncée.
Je suis au regret de vous dire, si j´ai bien compris votre message, que vous vous trompez .
Pour exemple, il y a 15 jours, je change ( de nouveau ) ma cavalière ( 5 eme GALOP !!! ).
Je lui explique comment on place, met aux transitions, ralenti, reporte sur l´arrière main, comment on recule et arrête la jument avec les rênes prises entre deux doigts.
emerveillement de ma jeune cavalière = 15 jours dont 3 heures de travail ( pour la cavalière )!!
Il y a vraiment une erreur magistrale de croire qu´il faut des années pour obtenir cela.
Je retourne dans ma reserve.
Trés Amicalement
Serge
(par Serge)
Chère Patricia
puisque vous semblez à l´évidence vouloir tenir aucun compte de la notion explicite d´alternance possible entre des phases de travail en abaissement et en relèvement de l´encolure, ni de la notion qu´un cavalier puisse reporter plus ou moins de poids sur l´avant-main ou sur l´arrière-main par déplacement de son propre centre de gravité, je vous laisse pour ma part à vos conclusions/interprétations imagées délibérement réductrices.
Cordialement
PK
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Dear Patricia
because you obviously seem to want to not at all take into account the explicit notion of possible alternation between work´s phases in lowering and in raising of the neck, nor the notion that a rider can transfer more or less of weight on the front-hand or on the hindlegs by movement of his own center of gravity, I leave you for my part with your full of imagery conclusions/interpretations deliberately reducing.
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Cher Serge
Quel age a votre jument et depuis combien de temps sort-elle en compétition ?
Cordialement
PK
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Dear Serge
how old is your mare and since how time did she participate in competition ?
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Cher Peteris,
La jument a 7 ans et sort en CSO depuis 3 ans ( au + )
elle n´a pas concouru à 4 ans pour cause de blessure grave au postérieur droit.
Elle a été qualifiée a Fontainebleau l´année dernière ( à 6 ans )et est travaillée avec la mèthode de Monsieur D´Orgeix depuis 2 ans seulement ( avec 2 cavalières différentes )
Amicalement
Serge
(par Serge)
Bonjour à tous.
M Collomb, vous introduisez en nous disant que la méthode de M d´Orgeix est celle du cavalier parfait puis le reste de votre discours nous invite à ne surtout pas l´imiter.
Donc si l´on vous suis nous devrions prendre pour modèle les médiocres et non les meilleurs d´entre nous.
Il n´y a que dans l´équitation que l´on voit ça.
Après une promenade occasionnelle dans un groupe de cavalier galop 7, j´ai été assailli de questions car je contrôlais les tournants aux galop alors qu´ils n´avaient jamais vu ça, ce n´est pourtant pas extraordinaire quand même.
Vu l´état actuel de notre équitation il serait grand temps d´"imiter" M d´Orgeix.
Cordialement pierre
(par pierre)
Jadis, l´hagiographie nous enseignait qu´il existait des vertus admirables et des vertus imitables. On distinguait entre les premières et les secondes. Je pense et je dis qu´il y a danger - et danger grave - pour un cavalier ordinaire de faire à la sûreté de sa main une confiance excessive et qu´il lui faut être d´une extrême prudence. Je vois d´ici les cavaliers du groupe mentionné imitant M. d´Orgeix. La question est de savoir comment les ordinaires ou médiocres peuvent devenir bons et comment les bons peuvent devenir très bons.
J´ai vu - je l´ai mentionné sur ce forum sous le titre " Histoire véritable "- un homme connu, en vérité avide et cynique, enseigner en deux heures comment pratiquer le ramener en vue du rassembler. C´était un spectacle lamentable. Les élèves, victimes du margoulin, étaient enthousiastes. Ils ne se classaieent point certes parmi les médiocres : avec leurs jeux de mains, ils étaient fort en dessous.
Victor Hugo, dans sa jeunesse, disait : "Je veux être Chateaubriand ou rien ". Questions de moyens.
(par Olivier Collomb)
Cher Pierre
sans parler du tout de "passage obligé" pour l´obtention du rassembler, j´ai illustré et commenté à ma manière certains aspects d´un travail "bas et rond" en extension/abaissement de l´encolure, en en précisant un cadre d´application qui me semblait favorable, à savoir en alternance avec le travail en relèvement de l´encolure et par une recherche progressive d´un engagement sur un ramener non-contraint et non-outré :
- pour le différencier des pratiques de travail en encapuchonnement,
- pour le présenter en contre-point à l´idée soutenue notamment par Theresa que des phases en extension/abaissement ne seraient avantageuses que pour la détente,
- et pour débattre de façon argumentée avec certains qui, comme apparemment Patricia, pensent apriori qu´un engagement ne peut être obtenu sur une telle attitude.
Ceci dit, comme à mon avis pour la mise en application la plus efficace des principes de Jean d´Orgeix, je considère qu´il y a avantage pour le cavalier explorant cette voie de travail possible à ce qu´il maîtrise en préalable l´emploi du fonctionnement en balancier global.
Cordialement
PK
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Dear Pierre
without speaking of "obliged passage" for the obtaining of collection, I have illustrated and commented in my way certain aspects of a work "low and round" in extension/lowering of the neck, by claryfying a frame of application which seemed to me favorable, namely in alternation with the work in raising of the neck and by a progressive search for an engagement on a non-forced and non-exaggerated ramener :
- to differanciate it from working practices in overbending,
- to present it in counterpoint to the idea supported notably by Theresa that phases in extension-lowering would be advantageous only for relaxation,
- and to discuss in an argued way with some who, as apparently Patricia, think in apriori that an engagement cannot be obtained on such an attitude.
Having said that, as in my opinion for the most effective application of the principles of Jean d´Orgeix, I consider that there is advantage for the rider exploring this possible way of work to master in preliminary the employment of the functioning in global swing.
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)