Equilibre

Bonjour,
Ricocher signifie pousser le cheval sur le mors pour qu´il rebondisse en arrière.
Cordialement,
Hervé

(par Hervé)

Bonjour Patricia,
Je ne comprends pas que vous parlez de détresse à propos de votre cheval. Je pense que le cheval de selle peut être heureux à condition que son cavalier le monte correctement et lui offre des conditions de vie confortables. Pour moi l´approche biomécanique est fondamentalement erronée car elle fait abstraction de l´essentiel qui est la psychologie du cheval. Si le cheval est monté correctement le cavalier obtient son adhésion et sa coopération car il trouve du bien être dans son travail. Monter correctement c´est d´abord inspirer un sentiment de liberté au cheval, lui permettre de se décontracter et de s´équilibrer - je crois que les chevaux detestent être en déséquilibre - et evidemment n´exiger de lui que ce qu´il peut faire facilement et sans effort. Comme vous voyez c´est tout un programme !
Cordialement,
Hervé

(par Hervé)

merci pour votre réponce.

je note qu´un cavalier qui demande à son cheval de cette manière en rigidifiant ses doigts " tire " finalement.

bien

il va être nécessaire de reveiller quelques grands cavaliers pour leurs expliquer que ce qu´ils faisaient n´était pas correct.

cordialement

Serge

(par Serge)

Bonjour Serge,
Pourriez vous être plus clair et moins "elliptique" s´il vous plait.
Cordialement,
Hervé

(par Hervé)

Bonjour Serge,

Ce n´était qu´une envolée lyrique, une brève métaphore ... Je voulais dire qu´il peut arriver que l´on soit gouverné par la mélancolie ou la frustration et qu´à cet instant on soit plus exigeant avec son partenaire cheval sans s´alarmer des signaux d´incompréhension qu´il nous renvoie. Cela est poussé à son extrème dans le film de Paul Morand où la soumission de Milady, qui évolue en fait comme l´ombre d´elle-même, n´est pas apparu à son maître comme un signal de détresse. Ce qu´il prend pour la perfection de l´art, n´est que la réignation de son cheval, résignation qui la mena à la mort salvatrice ...
Ayant vécu par le passé une relation d´une force exceptionnelle avec la mère de ma pouliche, mais sans pouvoir pratiquer une équitation soignée, du fait de son handicap, j´ai voulu attirer l´attention sur le fait, que le cheval a une âme avant d´être un instrument de perfection. Je ne savais comment m´exprimer sans choquer ou froisser, attendu que d´ordinaire, je suis beaucoup moins nuancée dans mes propos. Peut-être ai-je été somme toute assez maladroite et je m´en excuse.
Cela dit, ma pouliche collabore avec bonne grâce, mais mon faible niveau équestre ne me permets pas de demander trop. J´étudie donc avec soin les maîtres, passant plus de temps dans les livres que sur son dos pour le moment. Ce forum est pour moi une mane exceptionnelle de par le grand niveau d´instruction équestre des intervenants et je vous lis avec ravissement, sachant qu´il est peine perdue d´aller quérir ce précieux savoir mettant en avant cette légèreté merveilleuse, dans les centres équestres ...

Bien à vous.

(par Patricia)

Erreur sur la personne, je répondais à Hervé. Veuillez m´excuser.
Bien à vous.

(par Patricia)

Bonjour Patricia,
"le cheval a une âme avant d´être un instrument de perfection", voilà une belle formule qui devrait être méditée par ceux qui ne font que l´exploiter pour des succés sportifs qui ne flattent que leur vanité.
Cordialement,
Hervé

(par Hervé)

Hervé,

que voullez-vous savoir ?

cordialement

Serge

(par Serge)

Serge,
Vous écrivez que la seule façon de reculer sans tirer est d´utiliser les jambes sur une main qui résiste. Je vous réponds que cette façon d´obtenir le reculer consiste en quelque sorte à faire ricocher le cheval en arrière car il est poussé en avant par les jambes et se "heurte" à la main qui le fait repartir - rebondir - en arrière. Vous répondez que cette façon de faire consiste à tirer alors que dans votre message d´origine il s´agissait de la seule manière de ne pas tirer. J´ai probablement mal interprété votre réponse d´où ma demande d´une formulation plus claire.
Cordialement,
Hervé

(par Hervé)

Hervé,

clarifions.

Attention:

les mots sont importants.

je parle là d´un cheval qui à l´habitude de reculer et ce avec une demande correcte.

il n´est pas question de rigidifier les doigts et de faire avancer le cheval jusqu´à ce qu´il " heurte " le mors.

il s´agit de faire reculer un cheval par l´action de l´imfime tension des rênes du fait de la rigidification des doigts, sur la commisure de ses lévres et ensuite de demander l´action impulsive qui va le faire reculer.

pas de doigts rigides sur les rênes, demande impulsive, le cheval part en avant.

doigts rigides sur les rênes, demande impulsive, le cheval recul.

peut-être que le terme " rigide " prête à confusion mais cela veut dire serrer les doigts sur des rênes fluides.

cordialement

Serge

(par Serge)