Le cheval de Nico

J´ai résolu ce type de probléme, le jour où je me suis mise à demander à mon cheval, en accord avec sa locomotion, sa façon de mouvoir ses membres.Il s´agit tout simplement de l´accord des aides....effectivement en accord....avec le corps du cheval.Cela demande de developper le ressenti dont parlait Yves Delors, et non les sacs de carottes. C´est une autre façon de penser l´équitation de légèreté.

(par S.A-A)

Bonjour,

Un cheval qui lève la tête au galop, nico, pour moi ce n´est pas de la rétivité, c´est le plus souvent, chez les chevaux de club, de la douleur.

Quant à l´éperon, à mon avis, vous pouvez le supprimer et faire une vraie leçon de jambes si vous avez effectivement fait vérifier par qqun de compétent que tout ok sur le plan physique.

Arrêtez de vous facher ! soyez juste tant dans la punition que dans la récompense. Il est fort probable que votre cheval n´ait aucun respect pour vous, vous changez constamment d´atttitude, vos sanctions n´ont pas l´air toujours motivées par le même degré de désobéissance. Si vous punissez une faute le lundi parce que vous avez eu une mauvaise et que vous ne punissez pas la même faute le mardi, parce que vous avez passé une bonne journée, votre cheval ne sait plus où se situer. Il en est de même avec la récompense.

Reprenez donc tout le travail à pied et gagnez le respect de votre cheval. Votre autorité n´est rien sans le respect.

Votre problème, n´est à mon avis pas un problème de jambes.

Vous parlez également d´une longue détente. Pouvez vous nous donner une durée et ce que vous faites dans une détente (chacun met qqch de différend derrière les mots).

StephE


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Hello,

A horse that gets up the head to the gallop, nico, for me this is not rétivité, this is most often, with the club horses, pain.

As for the éperon, in my opinion, you can eliminate it and do a true lesson of legs if you effectively did to verify by qqun of competent one that all ok on the physical plan.

Stop you facher! be just so in the punishment that in the reward. It is probable strong that your horse have no respect for you, you change constantly atttitude, your penalties have not the air always motivated by the same degree of disobedience. If you punish a fault on Mondays because you had a bad one and that you do not punish the same fault on Tuesdays, because you passed a good day, your horse does not know anymore where to situate itself. It some is of even with the reward.

Resume therefore the whole work on foot and win the respect of your horse. Your authority is not nothing without the respect.

Your problem, is not in my opinion a problem of legs.

You speak equally of a long relaxation. You can give us a length and this that you done in a relaxation (each placement qqch disagreement behind the words).

StephE

(par stephE)

Evidement, l´accord du cavalier et du cheval est essentiel, tant du point de vue des aides que du ressenti d´ailleurs. Par contre, en cas d´énervement il n´y a plus d´accord possible !
je suppose que dire "le jour où je me suis mise à demander à mon cheval" ne signifie pas que cela s´est fait en un jour ? C´est un long cheminement, et je crains de n´en être qu´au début ... Et dans ce cheminement je suis persuadée que le travail sur soi est essentiel (maîtrise de soi, de son corps et de ses émotions)/
En parlant de sacs de carottes, je voulais souligner l´importance de la récompense. Car même en parfait accord avec son cheval, il faut toujours savoir le féliciter, la difficulté étant d´évaluer le bon moment pour la récompense : ne pas vouloir demander trop, mais aussi peut-être ne pas tomber dans l´excès inverse.

(par Violaine Louvet)

Bonjour,
Nico, j´ai obtenu de bons résultats en travaillant le cheval que je monte à la longe, après avoir lu le livre de Freddy Merçay à ce sujet (bien expliqué, beaucoup de photos, des exercices variés qui rendent les séances de longe intéressantes).
Ca a rendu le cheval beaucoup plus attentif à mes demandes et j´ai pu constater qu´on se prive souvent d´une aide importante : la voix. Le cheval en question est du genre plutôt calme mais il faut voir comment il "gicle" quand je dis son nom suivi de l´ordre "Au trot" (seulement à la voix, sans avoir besoin de chambrière). Et après, ça marche aussi quand on est à cheval et ça permet de s´entraîner à ne rien faire d´autre (je crois qu´on est souvent trop bavard dans ses aides et qu´on les noie dans trop de signaux inconscients que le cheval interprète comme un bruit de fond ce qui explique ensuite son manque de réactivité).

(par Nicole Chanal)

Pour motiver votre cheval, vous avez besoin d´être motivée aussi. Violaine pointe la difficulté à la fin de son message : on a souvent un niveau d´exigence démesuré, et on laisse passer des réponses positives qu´on trouve normales, en attendant un peu plus. Quand la récompense arrive, il est trop tard, le cheval n´y croit plus.
Concrètement, je ne vous conseille pas de laisser des plages de "non-travail" trop longues, mais plutôt d´avoir des petites demandes ultra-fréquentes, mais toutes récompensées. Au début, il vaut mieux utiliser des récompenses très nettes : voix, caresses, abandon instantané des rênes, et des jambes. Mais il est inutile de dépasser 5 à 10 secondes. Plus tard, la voix, éventuellement accompagnée d´une caresse, permettra de récompenser en cours d´exercice, mais c´est un outil qu´il faut "construire".
Essayez de construire une séance sur ce principe, en guettant chaque réponse positive.
Quelques exercices simples pour ranimer ses réponses, et votre motivation à tous deux :
- au pas (sans jambes, le laisser marcher d´abord à son rythme), ajuster les rênes, attendre que le cheval vienne sur la main dans la décontraction, et tout rendre à l´instant. 10 pas de pause, reprendre les rênes, même objectif, même récompense... Au bout d´une dizaine de fois, quand sa réponse sera instantanée, prolonger un peu plus l´exigence : une seconde d´abord, puis deux, puis trois, cinq, dix...
- à partir du pas (sans jambes encore), demandez un départ au trot. Félicitez dès que vous l´obtenez, rendez les rênes dans le trot en caressant (sans activer l´allure), puis demandez gentiment le retour au pas rênes à récompenser immédiatement par des rênes abandonnées. Laissez marcher dix pas, et recommencez le même exercice. Si les départs restent mous trop longtemps, ne tardez pas à faire usage de votre cravache (tapotement répété jusqu´au déclenchement de l´allure). Récompensez de la même façon.
Selon le même principe de répétitions, vous pourrez ensuite demander :
- Plus d´activité dans le pas (une seule foulée d´abord, puis deux, puis trois)
- Une amorce d´épaule-en-dedans (une seule foulée d´abord, etc.)
- Un reculer (une seule foulée d´abord), idem
- Un allongement du trot, idem
- Des départs au galop depuis le pas
Le fait de répéter plusieurs fois le même exercice met le cheval dans un état de disponibilité qui l´aide à donner de meilleures réponses.

L´effet sera radical sur son moral, et sur sa réactivité aux aides. Il va trouver ça si simple qu´il se mettra en 4 pour vous satisfaire.
Mais il faut pour cela que vous abordiez la séance dans un état d´esprit d´enseignant, et non d´ "utilisateur". Si vous n´y croyez pas, que vous avez des réticences, vous ne saurez pas vous "émerveiller" de ses réponses.
Bon courage

(par vsv)

bonjour,
tout d´abord je ne peux qu´approuver les interventions précedentes. Ayant été confronté au même problème: je parle du manque du motivation du cheval entrainant un manque de motivation et un énervement certain chez la cavalière.
A vouloir être trop préssé, j´oubliais la notion de plaisir. Je ne me faisais plus du tout plaisir à cheval, chaque séance etait source de conflits. Ce n´etait pas du tout ce que je recherchais, mais je n´ecoutais ni mon cheval ni mon instinct...obnubilé par l´exercice qui devait être réussi coute que coute !!! l´incompréhension devenait totale....au lieu de progresser nous régréssions...

pour sortir de cet engrenage j´ai collé un post-it sur la porte du box > "qui veut aller loin menage sa monture" j´aurai pu rajouter " se contenter de peu...etc"

depuis 2 mois mes séances ont radicalement changés; mes séances aujourd´hui ne dépassent pas les 40 mns. Je ne me focalise plus sur des exercices ratés, je les laisse de côté pour y revenir plus tard ou le lendemain. le cheval va au paddock presque tous les jours ( même quand il neige). Le travail en longe à été très benefique et a permis de renouer une relation de confiance. Je peux affirmer aujourd´hui que j´ai à nouveau un partenaire qui coopère....et surtout je récompense svt.

(par magali clique)

Question

A la demande du départ au galop,
est-ce qu´il s´ouvre, à ce moment précis ?


Question

At the canter request, at this point, does he open, ?

(par Mick)

Quand je vous ai suggéré de le mettre au repos (après une séance d´ostéo, par exemple), il ne s´agit pas de "l´oublier" puis de remonter dessus comme de ci rien était.
Le repos va lui permettre d´intégrer dans son corps les changements (bénéfiques -j´ose espérer)apportés par la séance de soin (je parle de la prochaine, pas de celle qu´il a déjà reçue). Ce laps de temps à pied devrait vous permettre de réfléchir à la façon dont vous souhaitez désormais évoluer avec ce cheval (mais est-ce bien le cas ?). Tout d´abord, vous devrez vous demandez pourquoi vous vous mettez ainsi en colère. Ensuite, essayez d´analyser ce que vous voulez faire et ce que vous faites réellement. Ne remontez pas ce cheval tant que vous n´êtes pas certaine de pouvoir rester calme (on peut dire "non" trés fermement sans s´émouvoir le moins du monde). Je dirais même, évitez d´aller vous en occuper si vous n´êtes pas dans les meilleures dispositions du monde à son égard. Apprenez en premier à le considérer comme votre cheval -et non comme une sale carne qui se complaît à vous jouer des tours. Enfin, si vous vous décidez à reprendre les choses à zéro, soyez simple. Ne demandez que ce que vous êtes certaine d´obtenir, et recompensez. Ensuite, chercher à afiner votre demande. Et ne passer au stade supérieur que lorsque la réponse sera parfaite et vos aides minimalistes. C´est le cheval qui définira la vitesse de progression permise (et non vous !).
Jouer gagnant gagnant, et vous finirez par faire "ami ami" tous les deux.

(par nathalie)

Bonjour Nico,
Tous les conseils proposés pour renouer le dialogue avec votre cheval sont très justes.
Vous pourriez également lire où visionner la méthode de D´Orgeix ( même si c´est le dressage qui vous attire)car elle vous permettra de mettre en place un planning de dressage de votre cheval, et de définir des objectifs. Surtout les K7 . Si vous n´êtes pas loin de Paris venez à la SEP le 6 Mars il pourra certainement vous conseiller !
Une dernière question êtes vous le seul à monter votre cheval ?
A bientôt
isa

(par isa danne)

Bonjour,

J´arrive ici un peu tard, et vous avez déjà eu pas mal de bons conseils.

Le point le plus flagrant semble que le cheval se libère quand les autres chevaux partent. Est-ce que c´est parce qu´il se souvient de la "leçon de la jambe" ou est ce qu´il est excité d´être tout seul?, Ou est-ce qu´il n´est plus distrait/opprimé par la présence d´une grande quantité d´autres chevaux?

Ou est-ce que vous changer de façon de monter quand ils partent?

Dans tous les cas, une approche générale à l´évaluation du problème passe par l´élimination des cause physiques (que vous avez fait) et ensuite je chercherai à identifier et enlever les "freins". Parce que souvent un manque de "allant" est due au fait que nous montons avec "les" freins a main engagés la plupart du temps. Si cela est compliqué par des interactions avec d´autres chevaux, il est important de faire la part des choses.

Enlever les freins implique l´utilisation avec encore plus de tact et de suivi des mains, zéro gêne dans la bouche du cheval, trouver et suivre le mouvement dans le corps du cheval pour le capter et l´influencer par la suite. Mais si on ne suit pas dans la décontraction tonique les mouvements de la bouche et du corps de son cheval, on le gêne et les freins à main sont activé. Nous pouvons ensuite vérifier que les aides propulsives marche (assiette, jambes, et sur tout la cravache) mais la cravache devrait marcher sans que l´on touche le cheval, les jambes n´étouffe pas, l´assiette n´est pas dur - c´est le cheval qui doit se porter en avant, mais c´est difficile d´activer un cheval qui a les freins bloqué.... Moi je commence toujours ca à pied, en vérifiant la cravache et le conformité positionnel (à la Véronique) Evidemment c´est du travail ça!!! Mais c´est ça l´équitation.

Un fois que l´on a vérifié tout ça on peut regarder la motivation aussi, Pré, box, vie, nourriture, vous avez déjà eu des bons idées sur les facteurs externes.

Je pourrait ajouté, vis à vis de comment on demande le travail, les points suivants : Un cavalier doit
1. Demander clairement et avec précision (enlève le "bruit" de fond de mouvements perçus par le cheval, timing, dans le mouvement)
2. Demande poliment (dit "s´il te plait")
3. Récompense à la voix (dit "merci", "brave") et éventuellement friandise
4. Focalise sur l´effort fait par le cheval pour comprendre, plutot qu´un idéale de ce que le cheval "doit" faire

Juste quelques idées :-)

Andy

xxxxxx

Hi

I am coming in a bit late here, and you have already received some excellent advice.

The most obvious point is that your horse seems to free up when the other horses leave. Is this because he remembers his "lecon de la jambe" or is it that he is excited at being alone, or is he no longer distracted/oppressed by the presence of so many other horses?

Or do you ride differently?

In any case a general approach to assessing such a problem would involve eliminating any physical causes (which you have done it seems) then trying to find the "brakes" and take them off. Because often what we take as motivational issues are in fact "brakes" issues. It´s no good driving around with the handbrake on. If this is complicated by the horses interactions with the other horses beware - the other horses are more important to him than you, his rider, and this will be tricky and a long hard work to overcome.

Taking the brakes off is a general term that involves being even more tactful with your hands, totally with the horse´s mouth, finding the following of the horse´s body movement to in the end take it as your own. Checking the responsiveness to the whip (without touching him it should be highly respected, without fear, or as I call it "electric") by foot and compliance with your personal space working by foot (in fact working by foot according to classical principles, but being particularly aware of respect of "bubbles" - see Véronique´s books for more details) All of this is obviously a long job, but it is important to be aware of it and to work towards it.

Once the brakes are mostly off, then we can look at the horse´s motivation. But of course a horse working with various handbrakes that are on will naturally be demotivated.

I can add to what has been said about the philosophy of motivation in work sessions with several things. For me it depends closely on how clear things are for the horse. A rider that
1. Asks clearly and accurately (eliminates other "noise", timing, in the movement)
2. Asks politely (says please)
3. Rewards with voice (says thank you) mostly
4. Focuses on how well the horse is trying rather than and ideal of what is right and wrong

Just a few ideas

Andy

(par Andy Weal)