Global Dressage Forum - report
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Au galop (assis) rênes longues à la détente, si le cheval à tendance à rester contracté, il n´ira pas spontanément jusqu´à la "position rollkur" de lui même.
Quant à utiliser cette attitude sous prétexte de faire mieux travailler les abdominaux, c´est à mon sens un fort néfaste amalgame entre posture de détente et travail de musculation propre à ruiner l´encolure, surtout si le cavalier emploie pour cela des enrênements et qu´il ignore les modalités d´exploitation du fonctionnement en balancier global.
Cordialement
PK
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At cantering (sitting) with long reins during the "relaxation" (warming up ?), if the horse has the tendency to remain contracted, he will not go spontaneously up to the "roll kur position" by himself.
Relating to use this attitude with the pretext of better make work the abdominal muscles, it is in my mean a very harmful confusion between relaxation´s posture and musculation´s work in nature of ruining the neck, especially if the rider empoies for that enreinements and if he ignores the modalities of exploitation of the functioning in global swing.
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
cher Peteris,
En dehors du ressenti du mouvement du galop en balancier global par le cavalier, quel est l´intérêt pour le cheval d´une détente rènes longues au galop ?
D´une manière plus générale, quel intérêt voyez-vous à être rènes longues à cheval, ( par rapport à un contact constant, moëlleux, accompagnant et léger bien sûr)?
amicalement
(par sylvie anduze-acher)
Pardonnez-moi d´interférer ainsi, mais quand il s´agit de mon "dada", je ne peux m´empêcher...
La détente rênes longues (je dirais même plus : rênes en guirlandes)permet au cheval de prendre un contact visuel avec son environnement, ce qu´il ne peut faire correctement dès lors que la main dispose de sa tête, même si c´est avec légèreté. Il voit large, en effet, mais accomode fort mal s´il ne peut orienter son chanfrein et son encolure à son idée... C´est donc un moyen incroyablement efficace d´éradiquer tous ces problèmes de peur que les cavaliers taxent un peu vite de "simulation" ou "prétextes".
L´autre intérêt de ce travail, c´est de forger avec lui des contrats (conserver allure, vitesse et trajectoire) en liberté sur parole. ces contrats calment, motivent, et permettent d´instaurer des garde-fous extrêmement utiles, et plus puissants qu´on ne croit, quand une grosse peur sera là.
Enfin, j´ai pu observer qu´un cheval ne marche jamais aussi bien au pas que quand son cavalier lui laisse une franche et totale liberté de balancier. Quand la main est à proximité, le jeu de la tête n´est jamais aussi libre ni aussi efficace, et le travail des postérieurs s´en ressent. C´est l´arme absolue contre les pas défectueux (rétrécis, latéralisés, diagonalisés...).
(par v. de saint vaulry)
Chère Sylvie
D´une manière générale, l´intérêt que je vois à monter rênes longues pendant la phase de détente et d´échauffement musculaire du cheval monté aux trois allures en début de séance, c´est en particulier d´"éveiller" son attention et son obéissance avec une bonne "marge de tolérance" aux demandes "simples" formulées par l´assiette et le buste du cavalier pour avancer, tourner ou s´arrêter, la main ne venant confirmer ou aider la demande initiale qu´avec un certain délai, en cas de besoin.
L´ajustement des rênes sur un contact constant, moelleux, accompagnant et léger pour reprendre votre formule peut marquer alors le début de la phase de "travail" où il sera exigé du cheval une attention beaucoup plus soutenue et une promptitude à la réponse beaucoup plus immédiate sur des demandes plus complexes, la main étant alors "présente" en permanence tant que dure la période de "travail".
Pour ma part donc, je trouve plus intéressant et progressif d´effectuer cette "prise de contact" sur les rênes en dynamique au galop, avant de demander quelques allongements et ralentissements d´allure par l´assiette, plutôt que d´effectuer cet ajustement à l´arrêt, avant de commencer à marcher au début de la détente...
Ceci-dit, si la "détenteé en question n´est pas un préalable à une "séance" de dressage classique ou de CSO mais à une séance d´équitation western ou en perspective d´équitation d´extérieur par exemple, le rôle et la "présence" de la main peuvent être envisagés de façons différentes et d´autres que moi sont plus expérimentés en la matière pour en parler...
Cordialement
PK
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Dear Sylvie
In a general context, the advantage that I see of riding on long reins during the phase of relaxation and of muscular warming of the mounted horse in the three gaits in the beginning of a seance, concerns particularly the "awaking" of his attention and of his obedience with a good "tolerance´s latitude" to the "simple demands" formulated by the seat and the chest of the rider to move forward, to turn or to stop, the hand coming to confirm or to help the initial demand only with a certain time, in case of need.
The adjustement of the reins on a constant, soft, following and light contact according to your formula can mark then the beginning of the "work" phase in wich it will be required from the horse an attention greatly more supported and a promptness of answers greatly more immediate for more complex demands, the hand being then permanently "present" all the time of the "working" period.
For my part so, I find more interesting and progressive to achieve this "contact taking" on the reins in dynamic in cantering, before demanding some lenghtenings or shortenings of the gait by the seat, rather than achieving this adjustement at halt, before beginning of walking in the beginning of the relaxation...
Thats being said, if the "relaxation" in question is not a precondition for a "seance" of classical dressage or for jumping but for a seance of western horsemanship or in prospect of trecking, the role and the "presence" of the hand could be envisaged in different ways and others than me are more experimented in this matter to speak about that...
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Je partage votre point de vue, Peteris, vous venez de décrire avec une précision d´extra-lucide la façon dont j´organise mes débuts de séance, quelle que soit la suite envisagée, d´ailleurs. Seule différence, la voix, qui supplée à l´imprécision de mon assiette (mais j´y travaille!)
I do share your point of view, Peteris, you´ve just described with a clairvoyant precision the way in which I organize the beginning of my work, whatever the continuation considered, elsewhere. Only difference, the voice, which comes to compensate the tactlessness of my seat(but I´m working on it)
(par VSV)
Bonsoir Pétéris
Avec un cheval normalement très décontracté, je serais tout à fait d´accord avec vous, je le laisserais se détendre avec des rênes longues dans la position rollkur au galop. Mais, pour un cheval qui a tendance à rester contracter je ne le recommanderais pas.
Cordialement
MK
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Hello Peteris
With a horse who is normally totally free of contraction , I would agree entirely with you, I would let him relax at the canter with long reins in a rollkur position. But, for a horse who has the tendency to remain contracted I wouldn´t recommend it.
Cordially
MK
(par Michel Kaplan)