Divers
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La,je vous rejoins mais moi aussi j´aurais besoin d´un salaire seulement je n´accepterais plus jamais de travailler dans une structure ou le respect n´est pas une règle d´or(je refuse de travailler avec des chevaux mal nourri,fatigué,handicapé,vieux,ou qui finiront a la boucherie...[et hélas cela met arrivée à mes début lorsque je croyais justement ne pas avoir le choix]!) quitte à me retrouver au chômage...jusqu´à ce que je trouve une manière de gagner ma vie .Il est évident que je n´espère pas changer le monde ce serais vaniteux mais les petites rivières forme les océans.
Bonne soirée isa
(par isa)
Isa, j´ai longtemps cru (ou voulu croire), qu´on pouvait se contenter d´un "gagne-pain" tant qu´on trouvait son bonheur ailleurs. Aujourd´hui (j´ai 37 ans), je sais que travailler à "contre-sentiment" est impossible durablement, à moins d´y laisser sa santé ou pire, sa personnalité. Vous avez fait le bon choix. S´il vous faut gagner un peu d´argent, faites autre chose (du vrai "alimentaire"). Si vous ne vous sentez pas "prête" pour enseigner selon votre âme, choisissez une autre activité ou limitez vos interventions à un petit niveau : on manque aussi de bons professeurs "de base", ceux qui sont indispensables pour les débuts à cheval. Une suggestion parmi d´autres : pourquoi ne pas se spécialiser en "remplaçante itinérante" sur 4 ou 5 clubs? Cela permet de voir différentes structures, d´acquérir une autre forme de polyvalence ... Mais le choix doit avant tout être le vôtre. Il vous faut réfléchir à ce que vous voulez faire, les moyens à mettre en face, et ce que vous n´acceptez pas de faire. C´est difficile, mais parfois incontournable.
Bon courage.
(par nathalie)
J ai bien une idée la dessus, mais je n´osais pas trop en parler ! J´ai une formation artistique , ayant fait les beaux arts, avant d’être monitrice. Je vais donc retourner à mes premiers amours...Seulement je n´en avais rien fait à l´époque, car je croyais n´avoir rien à dire d´intéressant... je m´aperçois à présent que j´ai grandi que je peux essayer de donner quelques choses aux autres...de partager mes sentiments...que peut être ça peut intéresser ...lorsque j´aurais assez produit je vous teindrais au courant si cela intéresse les adhérents d´AI! Merci à vous,isa
(par isa)
Isa, si vous avez besoin de conseils pratiques en ce domaine, ou d´évaluer les perspectives offertes par la production artistique, vous pouvez me contacter directement. Je suis peintre et sculptrice, et j´expose depuis 4 ans maintenant (voir mon site www.saintvaulry.com), avec un succès encourageant... mais je ne vous cacherai pas cependant que je me félicite d´avoir conservé tous mes autres métiers, qui me permettent de (eh oui!)...financer cette activité, c´est-à-dire de créer librement.
(par vsv)
Il est une voie d´enseignement moins pesante que le club, et qui offre actuellement d´immenses débouchés (surtout pour un moniteur diplômé, encore plus s´il aime enseigner, et davantage encore s´il est formé aux techniques de travail au sol type PNH): c´est le conseil à domicile.
Les particuliers en détresse ou en manque de bases abondent partout en France. Ils sont aussi en recherche de "coups de main" lors de leurs absences. Il y a de quoi se faire une belle clientèle, voire créer des tas d´emploi pour quelqu´un d´un peu passionné et organisé...
(par vsv)
Bonsoir,
Merci pour toutes ces idées, c’est vrai que beaucoup de cavaliers finissent par se retrouver dans une impasse ! Je crois que sa pourrais me remettre le pied à l´étrier tranquillement ! Merci encore et à bientôt ! Isa
(par isa Danne)
Je viens de lire la totalité des échanges sur ce thème et je suis ému. Emu par tant de sincérité, de passion, d´amour de la belle équitation, d´indignation sur les mauvais traitements qu´on lui fait subir, de rage de se trouver au milieu de ce système où l´argent est maître et où l´on gruge les apprentis cavaliers ... et les autres. Je suis ému par cette solidarité qui se fait jour entre enseignants professionnels adepte d´une équitation vraie et qui ont envie de la transmettre.
Je viens de me rendre compte de l´immense chance que j´ai, d´avoir un métier, sans rapport avec le cheval, qui me passionne et qui de plus me permet de pratiquer ma passion première, l´équitation, sans avoir besoin d´en vivre. je peux ainsi transmettre, à titre gracieux,à ceux qui s´intéressent à l´équition de légèreté et qui me font l´honneur et le bonheur de me faire partager leurs interrogations, leur succés et leurs difficultés.
Je suis un modeste cavalier amateur mais qui fait tout pour être "éclairé".
Je ne sais pas en quoi je peux être utile à ceux d´entre vous qui cherchent et qui traversent des moments de découragement et de solitude mais je continue à vous lire avec attention.
Sachez que mes encouragements vous accompagnent. Je vous souhaite ardamment de trouver une voie qui vous convienne et que vous puissiez trouver votre équilibre et le transmettre aux cavaliers qui cherchent le leur.
Bien amicalement,
Yves
(par Yves Delord)
Non, ma réponse ne manque pas de coeur, isa (tant pis pour le belle). J´ai plusieurs amis qui sont dans le cas, qui n´ont rien à dire, qui ont leur chevaux ailleurs que dans leur club, mais qui ont besoin de leur 7000 balles par mois. Alors, il arrive bien souvent qu´en tant qu´employé, vous n´ayez rien à dire sur l´équitation pratiquée et enseignée.
Par ailleurs, vous verez vite que si vous ouvrez une structure non "conforme", que vous le vouliez ou non, vous serez plus ou moins reclue dans votre coin par les autres (le milieu du cheval est ce qu´il est, et on ne peut pas dire que ce soit le milieu le plus convivial qui soit). vous transmettrez et vous partagerez, mais pas avec tout le monde. Vos affinités iront automatiquement vers des gens qui ont le même esprit que vous. Les autres, ceux qui vous regardent de travers, qui croient tout savoir (ceux qui vous ont dégoutés du métier) vous ne les regarderez plus et n´y prêterez plus attention.
StephE
(par StephE)