Q´en pense le cheval?
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C´est drôle, mais ce midi, pendant que je travaillais les changements
d´allure à cheval, au pas, alors que je lui demandais d´augmenter son amplitude avec l´assiette, l´envie de lui communiquer mon désir par la pensée uniquement, comme par télépathie m´est venue à l´esprit .
Tout ça pour dire que chez les gens qui travaillent avec le même état d´esprit,les idées se rejoignent !
(par Nico)
Bonjour
Votre précédent préambule, Catherine, m´inspire quelques réflexions après relecture de ce groupe de messages.
Revoyons notre vocabulaire, dites-vous.
En premier, je pense que, par votre exemple de réponses comportementales éventuellement fort différentes selon le procédé employé lors de l´abord du cheval, vous avez fort bien illustré et le titre et la suggestion initiale de Catherine : sachons écouter nos chevaux nous dire ce qu´ils pensent de notre(nos) façon(s) de faire avec eux.
Par le constat de réponses différentes à des "demandes" exprimées différement, il est aisé de se faire une "idée" de ce que pense le cheval de chacune de celles-ci.
Dans le travail monté, je trouve très intéressant "d´écouter" les réponses de sa monture (très fréquemment bien nettement différenciées) lorsque l´on passe délibérément de l´emploi d´une gestuelle d´accompagnement à une autre.
Par ailleurs, vous avez formulé une brève question :
Apesanteur = Légèreté ?!...
Cette notion d´"apesanteur" ne relève bien évidemment que d´un "sentiment", mais je le relie pour ma part à une réalité biomécanique bien concrète, à savoir à l´absence de variations de pressions qui peut s´établir par l´emploi ... du fonctionnement en balancier global.
Et pour moi, c´est dans ce "silence inertiel" induit uniquement par ce mode de fonctionnement particulier que faire UN avec sa monture et user de la plus grande économie gestuelle s´avère réalisable volontairement et consciemment.
( et avec le "monde du silence", retour à la plongée!... :)
Un dernier point de vocabulaire pour conclure ce message : Yves nous rappelle par la formule "traditionnelle" qu´il est bon que la position précède l´action.
Il me semble plus "moderne", réaliste et complet d´affirmer que c´est toujours le mode de fonctionnement d´accompagnement qui précède et conditionne l´impact de toute action...
Cordialement
PK
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Hello
Your previous preamble, Caherine, inspires me some reflexions after the re-reading of this group of messages.
Let´s review our vocabulary, you say.
First, I think that, by your example of behavioural responses possibly very different according to the method employed in the approach of the horse, you have very well illustrated either the title as the initial suggestion of Catherine : let´s learn to listen our horses telling us what they think about our(s) way(s) of handling them.
By the acknowledgement of different responses to "requests" differently expressed, it´s easy to build an "idea" of what the horse think about each of these.
In the work on the horse, I find very interesting "the listening" of the responses of his horse (very often distinctly differenciated) when someone deliberately pass from the employ of a following´s gesture to an other one.
IAOH, you have formulated a brief question :
Weightlessness = Lightness ?!...
This notion of "weightlessness" of course is only a matter of "feeling",but I link it for my part to a very concrete biomechanical reality, the absence of pressures´ variations that can be settled by the employ of... the global swing functioning.
And for me, it´s in this "inertial silence" induced only by this particular functioning´s mode that making ONE with his horse and using of the greatest gestural saving turns out practical voluntarily and consciously.
( and with the "world of silence", back to the diving!... :)
Last point of vocabulary to conclude this message : Yves reminds us by the "traditional" formula that it is good that the position precedes action.
It seems to me more "modern", realistic and complete to maintain that it´s always the following´s functioning mode that precedes and governs the impact of any action...
cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Sauf erreur, il s´agit du Gl WATTEL.
(par Guillaume BOUDON)
Désolé, je pensais que ma réponse se placerait à la suite du message de F.Merçay du 18/10/04 qui se demandait quel écuyer avait dit ´´j´y pense´´ pour expliquer comment il demandait un changement de pied.
Par ailleurs, et pour répondre au tout premier message de ce groupe, (merci encore à son auteur), je voudrais faire observer que l´article 401 du règlement international encore en vigueur(parait-il)dit bien:
"1...réalisant ainsi une entente parfaite avec son cavalier.
2.4 ...La soumission au mors, sans tension ni résistance aucune, c´est-à-dire dans une décontraction totale.
3...Le cheval donne ainsi l´impression de se mouvoir de par lui-même."
N´importe quel péquin moyen qui sait,rien qu´un peu, regarder un cheval est capable (même sans être juge) de lire ces lignes, de relever la tête pour regarder ces concurrents dont vous parlez, et de dire:" Désolé, les gars, mais là, vous n´y etes pas!"
D´où je pose la question: Qu’est-ce qui cloche? Aveuglement? Incompétence? Système bien verrouillé? Malhonnêteté intellectuelle? Je ne peux pas croire que les "pros" juges ou concurrents soient aveugles à ce point!! Et vous?
(par Guillaume BOUDON)
On peut se perdre en conjectures sur les raisons qui nous conduisent à cette situation. Elle sont variées et vous en avez énuméré les principales.la majeure se nomme " Mode" que les partenaires de la compétition de Dressage entendent suivre, tels les moutons de Panurge, pour rester dans la course.
Au delà des raisons il y a des solutions.Celle de l´association est claire et j´y fais allusion dans presque tous mes "papiers": connaître le règlement et l´appliquer. C´est la seule façon d´éviter au Dressage de compétition de devenir un jeu d´idiots ( j´avais envie de dire mieux!)Nous devons agir pour qu´il en soit ainsi, chez nous et à l´étranger. Seule,à ma connaissance, Allege-Ideal intervient énergiquement dans ce domaine. Nous pouvons en être fier.
(par Chistian Carde)
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Bonjour à tous,
Les "émotions" d´hier sont passées?
Alors revoyons notre vocabulaire; j´ai parlé "chevaux" et vous avez réagi "équitation".
Bien sur, on tombe de cheval,comme de vélo ou de barres asymétriques et on s´arrache un ongle en faisant du bricolage. Les enseignants d´équitation apprennent la prévention et si on est douillet, allons faire du tricot (comme dit yves katz)
Mais apprenez aussi à vos élèves à soulager les "vices d"écurie" en usant d´empathie au lieu de laisser s´installer les mauvaises réputations : tel cheval levera la tête quand on veut le brider car son frontal est trop court et pince les oreilles, telle jument montre son cul quand on veut rentrer dans le box parce qu´elle demande à être sanglée progressivement et non coupée en deux, un cheval qui fait systématiquement des écarts a peut-être les cervicales bloquées (D.GINIAUX) e.c.t... et non parce qu´ils sont bêtes, méchants caractériels ou...dangereux!
L´agressivité du cheval envers un humain a deux causes: la peur ou la douleur. Venons à lui avec compassion et sans a-priori.
Car le cheval est "brave et bon" (N.OLIVEIRA)
Bonne journée.
(par Catherine Poder)