Longe et rênes allemandes

D´accord ! Admettons qu´il ne faille pas longer en filet, qu´il ne faille utiliser ni RA ni gogue.

Alors expliquez moi quel est le but pour vous d´une séance de longe ? Comment vous procédez ? Comment vous utilisez le caveçon ? En quoi le caveçon attire-t-il moins la tête à l´intérieur ? Dans ce cas, les longues rênes ne seraient-elles pas plus intéressantes ?

Pourquoi voit on en voltige des chevaux cadencés et en équilibre (pas tous, mais certains quand même) longés en filet ?

Je veux bien remettre en cause plusieurs années de pratique ainsi, mais j´ai quand même besoin qu´on me démontre que ce que nous faisons, moi et les gens qui me l´ont appris (qui le font surement mieux que moi), est mauvais.

Merci.

(par equideos)

pour ce qui est des enrènements, moins on les utilise, meilleure sera l´équitation et le confort du cheval; lorsqu´on est amené à les utiliser, de façon ponctuelle, et en sachant bien ce que l´on veut régler comme problème et dans quelle mesure l´enrènement aide à y parvenir( comment il agit), il est préférable de les utiliser monté; amicalement;yk
bon nombre de conseils demandés demandent que l´aide soit apportée sur le terrain pou un meilleur profit, une meilleure compréhension, un meilleur savoir faire ; la réunion du 06/11 permettra, je le souhaite, de mettre en place des rencontres régionales, où devront pouvoir intervenir les enseignants partageant les idées exprimées sur le forum; à bientôt; yk

(par yves katz)

le travail aux longues rênes est la suite logique du travail à la longe; le travail à la longe a pour but d´échauffer, d´assouplir le cheval, de fortifier ses masses musculaires, de lui donner un travail sans cavalier, qui lui permettra de mieux répondre ensuite aux demandes sous la selle, étant mieux préparé; le travail se fait à base de transitions, agrandissement et rétrécissement, de mobilisation de hanches,....quant à l´utilisation du filet, j´ai donné mon point de vue: tout est question de sensibilité de la main, avec encore plus de vigilance, une action involontaire du longeur arrivant à la bouche du cheval avec une puissance beaucoup plus grande ,donc un risque plus grand de gâter la sensibilité du cheval; "légèrement vôtre", yk

(par yves katz)

Bonjour,

J´apprécie beaucoup votre manière de nuancer les choses. Tout d´abord, je varie beaucoup mes séances de longes.

Avec ou sans enrênement, avec ou sans barres à terre. J´utilise une longe légère et fines (comme mes rênes) et non les gros mahcins en coton de chez décatruc que je desteste (perte de sensation, AMHA)

Concernant l´attache de longe j´ai plusieurs choix que je varie également en fonction de ce que je cherche :

* la base générale est mors + muserolle avec une longe à double mousquetton ou mieux avec attache en cuir (moins lourde). C´est la muserolle (française, deux doigts qui passent largement) qui "absorbe" les mouvements de main et de tête.
* toujours avec le double mouqueton, je prend les deux anneaux du mors (un peu comme une alliance). Je l´ai bc utilisé sur mon ancienne jument, mais ne l´utilise pas sur le PS.
* le colbert. Un ancien du Cadre Noir m´avait un jour donné un "truc" qui consite à repasser le colbert par dessus la nuque à chaque chgt de main. Je ne l´utilise que quand je suis sure de maîtriser parfaitement la bête, jamais en reculant la partie qui est sur la nuque.

Je suis toute ouie concernant les exercices d´assouplissement que vous pouvez me proposer.

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Equideos
www.equideos.sioban.net
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(par equideos)

Oui, au fait pourquoi longer ?

(par Hervé Marcantoni)

Moi, j´en ai mon opinion.

D´abord, elle me permet de voir pour comparer vue et sensation. Ensuite, en longe, la main, en ce qui me concerne, va moins facilement vers l´arrière, parcequ´en longe, je n´ai pas eu à me déconditionner de ça (je reste persuadée que je me contrôle mieux en longe que monté : buste droit, main vers la bouche, etc...)
Libérer le cheval du poids du cavalier pour faciliter l´engagement post., l´extension (étirement ?) de la ligne du dessus...
Varier le travail (Trésor semble "aimer" nos séances de longe et semble plus "sérieux" en longe)
Travailler sur le cercle
Question de temps (celui qui passe et celui qui fait la pluie) : chevaux au prés, donc mouillés, boueux voire mouillés et boueux, et pas d´aire de pansage abrité (vain´d"iou, c´est la campagne chez nous :), et je ne mets pas une selle sur un cheval mouillé et/ou boueux

Voilà :)

(par equideos)

Comme le dit Yves, c´est principalement un travail de décontraction, musculature, le cheval dans un déplacement naturel.

il est libre ( pour moi )

ce que je reproche à la longe, quelque soit le montage ( au dessus de la nuque ou pas ) le bout de nez est toujours du coté interne et le mors "sort" de la bouche du coté longeur avec une traction de l´anneau extèrieur sur le coin de la bouche extèrieure.

de plus, comme déjà dit dans ce forum, si le cheval ne travail pas de l´arrière main, ce n´est qu´une balade circulaire.le cheval est sur les épaules, ne reléve pas sont encolure, ne tourne pas en incurvation, incurvation qui va bien sûr développer, entre autre, sa musculature générale.

Cordialement

(par Serge)

A quoi sert la longe? Je suis étonné à quel point cette méthode de travail est méconnue et mal comprise. Il faut rappeller que la longe occupe 75% du temps d´un débourrage corrrectement effectué. Si c´est un moyen pour détendre un cheval frais, c´est également une technique qui permet de gymnastiquer le cheval, de contrôler sa cadence, ses allures, de l´assouplir, d´établir les débuts de la codification des aides, de régler et de canaliser l´impulsion. Bien entrepris, le travail à la longe permet de travailler sur le cercle comme sur... le droit avec des variations d´allures et des transitions. Toute une gamme d´exercices sont possibles, lesquels, travaillés de concert avec le travail à pied et monté ouvrent les portes de la communication verbale et corporelle pour atteindre par exemple ....la légèreté. En variant souvent les mouvements, non seulement le cheval les apprend mais il devient très vite attentif et réceptif car, rappelez-vous, on ne travaille pas avec une machine mais avec un être vivant qui posséde aussi un cerveau.

Lorsque je donne des cours, je suis également surpris par la difficulté de coordination que rencontrent les cavaliers car, longer correctement n´est pas facile. On longe comme on monte et vice et versa. Contrairement à ce que vous pensez, la longe est loin d´être une ballade circulaire ennuyeuse, autant pourle cheval que pour le cavalier si ce travail est bien compris.

Enfin, la longe peut-être le prélude aux longues rênes indirectes et, si votre but est de faire du travail libre, la longe est d´une aide très appréciable.

Amicalement

Frédy

(par Frédy Merçay)

Fredy,

mon intervention est assez incisive, je le conçois, mais ce que vous décrivez dans le travail à la longe, personnellement, je ne l´ai pas rencontré.

comme vous le dite, c´est difficile de bien longer et il est d´autant plus difficle de trouver de bons longeurs qui passeront leurs savoir .

le cheval qui se ballade en cercle c´est ce que nous voyons où le cheval à tellement de ficelles qu´il ne comprend plus rien ( et moi non plus d´ailleur ).

cordialement

Serge

(par Serge)

je partage totalement le point de vue de Fredy; et nous mettons encore une fois le doigt sur une lacune de l´enseignement actuel; mais gageons qu´avec les différentes opérations que les membres d´AI veulent mettre en place, la situation évoluera dans le bon sens; pour le plus grand bénéfice des chevaux et d´une belle équitation; yk

(par yves katz)