Comment la Légèreté viend au cavalier?
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La première raison est qu´avant d´obtenir la légèreté, le cheval doit apprendre à chercher le contact du mors et comprendre ce que la main du cavalier lui dit. On ne peut alléger que ce qui a pesé.
La deuxième raison est que le cavalier communique notament avec son cheval par l´intermédiaire des rênes, du mors et de la bouche. Je pense que si le contact est rompu, la communication l´est aussi.
La troisième est que l´impulsion, transmise par la ligne du dessus (et pas uniquement le dos) revient au cavalier par la bouche du cheval.
Mais bien sur, cela n´engage que moi.
StephE
(par stephe)
Bonjour Antoinette,
Je suis prêt à parier que votre jument engage naturellemnent facilement ses postérieurs sous la masse.
Pouvez-vous me le confirmer?
Cordialement,
MK
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Hello Antoinette,
I am ready to bet that your mare engages her hind legs naturally under her body;
Can you confirm that?
Cordially,
MK
(par Michel Kaplan)
StephE, je pense que les rènes ont un rôle important mais votre phrase m´interpelle ("La deuxième raison est que le cavalier communique notament avec son cheval par l´intermédiaire des rênes, du mors et de la bouche. Je pense que si le contact est rompu, la communication l´est aussi"). Pensez vous que la communication soit rompue quand une personne comme Jean Marc Imbert monte ses chevaux sans selle, ni filet ?.
(par Marc)
non, mais il ne s´agit pas de l´équitation que je pratique et donc pas du même langage que celui que j´utilise.
Si je monte sur un de ces chevaux il est probable qu´il ne me comprenne pas tout de suite et vice versa. Un dictionnaire bilingue sera nécessaire :)
Dans le langage que j´utilise, la main est une composante de la communication.
Elle est essentielle à une bonne communication, mais ne peut s´utiliser seule.
StephE
(par stephe)
bonjour,
sur un cheval léger, le simple fait, avec des renes fluides, de fermer de quelques milimetres les doigts ou de modifier l´angle des renes, le cheval est déja en opposition et, si il est en impulsion, va immédiatement réagir à cette légere modification du poids du mors dans sa bouche.
faite le test
cordialement
(par Serge)
Bonjour
Revenant sur le message originel de Catherine, son titre, sa première phrase et la notion d´argumentaire, il me paraît intéressant de présenter un bref résumé de quelques avantages particuliers, en perspective de l´accès à la Légèreté, de l´option gestuelle d´accompagnement des allures en équilibre assis qui se trouve être la plus rarement exploitée dans la pratique du plus grand nombre de cavaliers : le fonctionnement en balancier global.
Comparativement aux options de fonctionnement les plus fréquemment exploitées (lombaire et dorso-lombaire), la gestuelle d´accompagnement en balancier global est la seule à permettre :
- de galoper assis sans perte de contact avec la selle, même dans les allongements.
- de trotter assis en évitant les variations de pression inéluctablement générées par l´emploi des fonctionnements lombaire et dorso-lombaire.
- d´affiner dans une réelle économie gestuelle l´accord des aides pour effectuer des demandes de départ au galop, de changements de pied,d´allongement ou de raccourcissement d´allure, d´épaule en dedans et de passage.
- de conférer au buste du cavalier un réel impact de directivité aux trois allures.
- de favoriser par son emploi le soutien du dos et l´engagement des postérieurs par un rapport immédiatement confortable avec les récepteurs musculo-cybernétiques du dos du cheval.
-et enfin, pour ce qui est du saut d´obstacle, de s´asseoir en Légèreté pour tourner court au galop assis en réception d´obstacle.
Par ces quelques arguments, il me semble pour ma part que le développement des moyens d´accès et d´emploi de cette option de fonctionnement à cheval constitue un des moyens les plus efficaces pour favoriser l´accès du plus grand nombre de cavaliers à la Légèreté.
Cordialement
PK
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Hello
Coming back to the original message of Catherine, her´s title, her´s first sentence and the notion of argumentary, it seems to me interesting to present a short summary of some particular advantages, in the prospect of access to the Lightness, of the gestural option to follow the gaits in sitting balance that finds to be the most rarely used in the practice of the greatest number of riders : the global swing functioning.
Comparatively to the most frequently used functionings (lumbar or dorso-lumbar), the accompaniement gesture in global swing is the only that allows :
- to canter sitting without loss of contact with the saddle, even in the lenghtenings.
- to trot sitting avoiding the pressure´s variations inescapably generated by the use of lumbar or dorso-lumbar functionings.
- to refine in a real gestural saving the agreement of aides to effect requests for canter starts, change of leads, lenghtening or shortening of gaits, shoulder-in and passage.
- to confer to the rider´s chest a real impact of directivity in the three gaits.
- to favour by his use the support of the back and the engaging of the hind legs through an immediatly comfortable connection with the musculo-cybernetic receptors of the horse´s back.
- and finally, for what concerns jumping, to sit in Lightness just after a jump to shortly turn in sitting cantering.
Through these some arguments, it seems to me that the development of the access´ means and of the use of this functioning option on horse forms one of the most effective means to favour the access of the largest number of riders to the Lightness.
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Bonjour michel,
je vous confirme qu´en effet elle engage facilement ses postérieurs et que j´obtiens aussi un bon abaisseemnt des hanches.
Mes problèmes avec elles viennent plus du devant, j´ai du mal à obtenir qu´elle ferme l´angle tête/encolure.
J´y arrive maintenant au bout de 30à 40 minutes d´échauffement tranquille, sans jamais la brusquer. J´attends que cela vienne...
Cordialement
Antoinette
(par Antoinette Roper)
Bonjour,
une chose me frappe dans cette conversation : on ne parle pas de la douleur et de l´inconfort dus à la présence du mors, à la tension des renes, aux secousses brusques qu´ils subissent parfois. La notion de confort inconfort est pourtant d´actualité chez les nouveaux maitres.
Si l´on souhaite avoir un cheval heureux, n´est il pas plus logique de lui éviter une compression forte sur les levres, la langue et les gencives, et le nez concernant la muserolle ?
Je connais de nombreux chevaux de club à la peau des levres toute endurcie, la muserolle ayant fait une marque définitive sous la machoire, sur les joues, les renes ayant usé les poils de l´encolure...
Personnellement, je préfère croire qu´un cheval pas encore gâché a une sensibilité suffisante pour déceler les actions les plus délicates, comme la variation du poids des renes si on monte les mains... Ce n´est pas pour ça qu´il faut punir un jeune cheval qui s´appuie, mais moi j´essayerais que ca ne devienne pas une mauvaise habitude.
Concernant les renes en caoutchouc d´Antoinette, je ne vois pas pourquoi elle se priverais d´une methode qui marche sous pretexte que en théorie, ceci, cela... je veux des preuves pour croire à toutes ces théories ! Ou alors trouvez mieux à lui proposer !
Cordialement Marie.
(par Marie)
La première chose à définir est l´ajustement du bridon et le choix du mors. Il faut prendre en compte la largeur de la bouche et l´épaisseur de la langue, ainsi que le niveau du cheval ou du cavalier. Règle absolue : un harnachement ne doit jamais blesser.
La notion de confort est importante, puisque le cheval devrait trouver dans son obéissance le confort immédiat. D´où l´absolue nécessité de la réciprocité : "il cède, je cède", charge à l´homme de gratifier chaque effort de son partenaire pour encourager sa bonne volonté. Il y a différentes étapes dans la formation du cheval et chacun d´entre nous a une monture d´expérience différente. La progression se fera au cours de la séance ou des mois/années qui viennent. En tous cas, pas de progrès possible sans fixité de la main. Par fixité j´entends contrôle absolu de tout retrait volontaire ou NON vers l´arrière... pas si facile ! A vos camescopes ...
(par nathalie)
bonsoir à tous; un avis tout personnel, constatation d´un éternel débutant à cheval: le cheval ne naît pas instruit et léger dès le début; il le devient; on peut donc admettre au départ qu´il se pose sur le mors avec un contact franc et ferme; il s´agira alors pour le cavalier de le rendre léger; le cavalier quant à lui devra chercher toujours à agir avec légèreté( du corps, des jambes , des mains; la légèreté est un ensemble qui ne concerne pas que la main.....), ce qui peut ne pas exclure une bienveillante fermeté par moment; à suivre....
(par yves katz)