Accéleration
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Bonsoir,
Ma pensée profonde, avec tous les échanges sur différents thémes, est que nous allons trop vite avec nos chevaux et que, finalement, quoi qu\'\'on dise, nous les obligeons à exécuter tel ou tel figure pour finalement arriver à prouver que nous sommes bons.
Mais eux,
Que resentent-ils ?
Souffrent-ils silencieusement ?
Sont-ils légers mentalement ?
Depuis que je suis entré sur le forum, je lis, des douleurs là, des courbatures ici, des difficultés là , le dos comme ceci ou comme cela, le cheval est raide ici, on n\'\'arrive pas à le faire faire cette belle figure de haute école, il faut utilisé tel ou tel système, etc..
Que faisons nous ?
Cordialement
(par Serge)
ce qu\'\'il faut démontrer, ce n\'\'est pas que nous sommes bons; nous devons mettre en avant les qualités de nos chevaux; nous devons donc tenir compte beaucoup plus de leur physique et de leur mental; notre travail doit être fondé sur des exercices de gymnastique et d\'\'assouplissements, choisis et programmés en fonction des problèmes morphologiques et psychologiques de notre partenaire; et c\'\'est lui qui nous indique lorsqu\'\'il est à même de passer à l\'\'exercice suivant: ainsi,à titre d\'\'exemple, sachons travailler correctement notre cheval sur l\'\'incurvation et de lui même ,quand il sera prêt, il nous donnera l\'\'épaule en dedans; et celle ci sera obtenue avec discrétion et donnée avec légèreté .
(par yves katz)
J\'\'ai omis de signer le message précédent.
je prie qu\'\'on m\'\'en excuse.
(par Olivier Collomb)
Je vois que les avis viennent vite et c\'\'est trés bien.
Se que je veux dire, à la lecture de certaines réponces dans le forum, c\'\'est que la perfection et la rapidité de l\'\'exécution de figures ou d\'\'allures sont demandés trop tôt ou trop vite à nos cher amis.
De plus, si les cavaliers et chevaux ne sortent pas en competitions d\'\'un certain niveau, à quoi cela sert-il de faire une équitation "compliquée" pour les chevaux, sinon, comme je l\'\'ai dit, pour avoir la satisfaction de " savoir faire" .
Quoi de plus beau qu\'\'un cheval léger, gai, calme, c\'\'est plus beau à voir qu\'\'une épaule en dedans qui ne servira à rien en ..... ballade, pour ceux qui sortent les chevaux en dehors des maneges et des carrières.
cordialement
(par Serge)
les exercices que l\'\'on peut demander à un cheval ont pour but d\'\'améliorer sa souplesse et sa légèreté, de pouvoir supporter en toutes occasions sans effort le poids du cavalier; et ce quelle que soit l\'\'utilisation que l\'\'on envisage pour son cheval; quoi de plus agréable qu\'\'un cheval, avec lequel on commence à travailler le rassembler et que l\'\'on peut à volonté allonger ou rassembler au galop sur une allée forestière; et quel avantage d\'\'avoir travailler l\'\'épaule en dedans pour passer près d\'\'un endroit dont le cheval a peur.....
(par yves katz)
Oui, Serge, que faisons-nous? Pourquoi et comment? Il y a, certes, bien des questions a nous poser et...bien des reponses a trouver!
Comment faire pour que le cheval et son cavalier aient du plaisir? Car, en ce qui me concerne, c\'\'est bien du plaisir qu\'\'il s\'\'agit. Plaisir et bohneur d\'\'etre. Le cheval et son cavalier. Que ce soit en competition, en manege ou en promenade, la recherche de ce plaisir devrait etre le but a atteindre. C\'\'est la recherche constante d\'\'un communion, d\'\'un echange, " la symbiose ".
Bon, c\'\'est peut etre trop philosophique et naif mais, si on pouvait penser un peu plus dans cette voie, peut-etre que.... Pourquoi pas?
Yes, Serge, what are we doing? Why and how?There are many questions to ask and so many answers to find!
How to make the horse and his rider happy to work together? Because for me it must be a pleasure, always. The pleasure to be. Horse and rider together. Competition, menage work or trail ride, pleasure should be there at all time. We should looking more for a constant communion, an exchange, the symbiosis.
Well, it may be to philosophical or naive but, if it was possible to think more on that way, may be....Why not?
(par Fredy Mercay)
Ce qui est merveilleux en "prenant de l\'\'âge" (j\'\'ai 37 ans), c\'\'est de découvrir qu\'\'on a encore tout plein à ... découvrir, que l\'\'apprentissage, le développement de l\'\'écoute ne sont jamais finis. Et notre équitation devient plus fine, car plus sensible. Oui, on découvre des raideurs ici ou là : avant, on ne les voyait pas ! Et non, ce n\'\'est pas parce qu\'\'on ne sort plus "à haut niveau" qu\'\'on se contente d\'\'une équitation de "loisir". Je suis d\'\'accord avec Yves, et les autres, on continue de peaufiner : on met moins de "pression" mais on recherche l\'\'excellence. On adapte à chaque âge, à chaque cheval. Je sais sur sur Uhlan (18 ans) je vais devoir travailler tel ou tel point, sur Hermès c\'\'est un autre, sur "Poulinette" (je vous rassure, elle s\'\'appelle Pen Roz) c\'\'est encore différent. Et puis on adaptera chaque jour... Et il y a des moments où l\'\'on va reprendre l\'\'épaule en dedans, le départ au galop ... et où l\'\'on va se replonger dans ses livres de références parce qu\'\'il y a un petit "truc" qui n\'\'est pas comme il devrait ... Il n\'\'y a que l\'\'ancêtre (27 ans) qui reste définitivement à la retraite depuis 1 an. Celui-là, on lui fera des séances de pansage spéciales parce qu\'\'il a de la peine à perdre son vieux poil, on lui fera la crinière parce qu\'\'il a toujours eu l\'\'habitude d\'\'être bien coiffé, on lui prendra les pieds comme aux autres lors de la petite visite quotidienne puisqu\'\'il reste ferré et on lui offrira, pour le plaisir, une petite séance de massage parce qu\'\'il adore qu\'\'on s\'\'occupe de lui.
(par nathalie)
et tout cela , c\'\'est le plaisir de l\'\'équitation pour le plaisir, le sien et , espérons le, celui de son cheval;point de compétition, où, ce qui importe, quoi qu\'\'en disent certains, c\'\'est le résultat et le classement par rapport aux autres; et même si on se veut de rester intègre vis à vis de son cheval à de tels moments, le restons nous tout le temps? n\'\'y a t il parfois "violence" pour obtenir quelque chose de son cheval qui n\'\'est pas prêt au moment voulu?
(par yves katz)
L\'\'instructeur qui m\'\'a fait découvrir le dressage et la légèreté avait coutume de dire : "Le but du dressage, c\'\'est de rendre le cheval facile et agréable à monter".
Et quand on s\'\'extasiait devant son cheval dressé à la haute école, il nous surprenait en nous disant qu\'\'il n\'\'avait pas bien réussi son dressage parce que le cheval n\'\'était pas facile à monter.
(par Nicole Chanal)
Je pense que Fredy à une bonne vision de ce que je veux dire.
Pour le rasurer, c\'\'est de la philosophie que sont né les grandes découvertes.
Je suis bien sûr d\'\'accord que nous devons travailler nos chevaux pour être en symbiose avec eux et avec nos conceptes de légéreté, mais c\'\'est la manière de faire qui , je pense, me gêne beaucoup dans les lignes que je peux lire.
Mais, au fait, une fois que nous avons un cheval comme nous le voulons, sait-il , lui, que ce que nous lui avons appris dans la contrainte, car elle existe, est ce qu\'\'il faut faire ? En est-il récompensé ? et comment ?
cordialement
(par Serge)
Bien sûr vous avez raison.
Tous, plus ou moins, nous ne travaillons pas assez les états du cheval et nous lui imposons des actions. L\'\'âge ou la vieillesse ont cet avantage en équitation qu\'\'ils diminuent cette tendance forte chez les jeunes cavaliers.
La première réussite, c\'\'est d\'\'arriver à un cheval de 20 ans en bon état, d\'\'heureux caractère qui avance, la bouche mobile. C\'\'est la preuve qu\'\'on en a bien usé. Il y faut quantité de précautions utiles : combien de temps promenons-nous en main notre animal avant de l\'\'enfourcher ? Simple exemple.
Il y a des accidents, des cas particuliers. Mais quand un cheval est arthritique à dix ans, il est difficile de ne pas penser qu\'\'on a abusé de sa jeunesse.
Là aussi, il y a parallélisme : le recours systématique au vétérinaire est le pendant de l\'\'actuelle consommation médicale effrénée qui est la notre.
(par Auteur anonyme)