CSO-entrainement/Show jumping training
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Chers amis,
Je m´excuse pour l´introduction du CSO sur un site Dressage, mais je pense que la légéreté n´est pas pour une discipline spèciale mais pour l´ensemble de l´équitation.
Les cavaliers CSO, avant de "foncer" sur les barres, devraient, non pas faire du dressage d´Ecole, mais du dressage d´obstacles, qui demande la même legereté mais avec des "passages" en 1/10 eme de secondes de réaction face à une demande du cavalier ( direction, ré-équilibrage, etc..).
La suggestion de faire un forum sur le CSO sur ce même site serait une piste à suivre étant donné que la légereté est commune.
Une petite citation :
<< il faut s´attacher à faire prendre a son cheval une position qui opère dans son équilibre une variation telle que le mouvement en soit une conséquence naturelle >>
François Baucher
Merci à tous
Serge
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Dear Friends,
I apologize for the introduction of CSO on a site about Dressage, but i think that lightness is not a specialized discipline special but that it applies to equitation at large.
CSO riders, before they "rush" over the bars, should do some dressage for jumping, different from academic dressage, that requires the same lightness with 1/10th of a second to react to the a demand from the rider (direction, re balancing, etc ...).
The suggestion to make a forum on CSO in this site would be something to follow through since lightness is common to both.
A small quote :
<<we must concentrate on having the horse adopt a position that generates within his balance such a change that the resulting movement is natural>>
François Baucher
Thank you all
Serge
(par serge)
Concernant la problématique de l’entraînement de l’obstacle.
En effet il y a beaucoup d’approches possibles, permettez moi de vous faire part d’une ou deux idées sur ce sujet.
Oui il ne faut pas dégoûter le cheval. Mais on se lasse (ou on se rebelle) a cause d’un excès : trop sur un laps de temps trop court. Donner 1kg de mousse au chocolat a un enfant a chaque repas et obligé le à manger --> Il sera écoeuré. Donné lui-en une coupelle une fois par semaine, ce sera pour lui une récompense.
Si l’on ajoute le précepte « demander peu, demander souvent, récompenser beaucoup » on peut supposer qu’il est intéressant de faire sauter quelques barres chaque jour en plus de séances plus axées sur l’obstacle. L’habitude et l’amalgame avec les autres exercices ne pouvant être que bénéfique.
Je souscris aussi à l’idée que sauter gros peut être source de traumatisme physique et/ou mental.
Malgré cela, en agissant avec discernement et avec un recul indispensable (programmation souple du travail à long terme (sur un ou plusieurs mois en fonction d’échéances) et utilisation de cycle et de micro-cycle pour gérer l’entraînement a moyen et court terme), on peut voir dans le travail sur des hauteurs égales ou supérieurs a celle des épreuve de compétition certains intérêt.
Premièrement, pour l’humain comme pour l’équin, l’appréhension et la peur sont inversement proportionnel a l’aspect habituel de la circonstance (ici l’épreuve). S’exercer « en situation » est une condition reconnue dans beaucoup de sport pour s’améliorer en ce que cela agit de façon complémentaire et somatoire avec la gymnastique et la fragmentation de l’entraînement.
Etre un champion du franchissement d’une ligne de verticaux éloignés de 21 m en 7, 6 ou 5 foulées ne suffit pas pour aborder avec sérénité un parcours. De même travailler uniquement sur des parcours n’est a priori pas le moyen le plus rapide pour progresser.
Deuxièmement, travailler de temps en temps sur des obstacles plus gros ou plus dur peut aussi avoir son utilité : Affiner la technique en augmentant les exigences concrètent par adaptation du milieu (par exemple la précision de l’abord d’un obstacle de 1,25 n’est pas la même que pour un croisillon de50 cm).
D’autre part une autre facette du travail « sur gros » est à mettre en lumière : on retrouve ici la mise en confiance sur les moyens physiques et les techniques du couple, savoir que l’on est capable de travailler sur une hauteur X+10 permet de voir un parcours sur X+5 comme étant plus facile et enfin un parcours sur X comme tout a fait abordable. C’est le principe des voltigeurs de cirque qui travaillent toujours sur des exercices plus difficiles pour être quasiment assurés de réussir la représentation a 100%.
Ces idées devant être –une fois encore- cadrées par les réalités physiques et psychologiques de l’animal et de l’humain sur son dos.
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About show jumping training.
Yes indeed there are many possible approaches, allow me to share with you one or two ideas on this subject.
Yes the horse should not be disgusted. But it happens only because of an excess: too much on a too short lapse of time. Give 1kg of chocolate to a child at each meal and force him to eat --> It will be nauseated. Given him a cup of chocolate once per week, it will be for him a reward.
If we adds the precept "ask a little, ask often, reward a lot" one can suppose that it is interesting to make few jumps each days. The practice and the amalgam with the other exercises could only beneficial.
I also subscribe to the idea that make big jump can cause physical and/or mental traumatism.
In spite of that, while acting with understanding and an essential overview (flexible programming of long-term work (over one or more month according to expiries) and use of cycle and microcycle to manage the drive at average and short term), we can see in the work on equal or higher jumps of competition test heights some interest.
Firstly, for the human one as for the equine one, the apprehension and the fear are inversely proportional at the usual aspect of the circumstance (here the test). To be practicing "in situ" is a condition recognized in lot of sport to improve. An that because of a complementary aspect with the gymnastics and the fragmentation of the drive.
To be a champion of the crossing of a line of two fences distant by 21 m and to pass it with 7, 6 or 5 treads is not enough to approach with serenity a competition. In the same way to work only on courses is not the fastest way to progress.
Secondly, to work from time to time on larger or harder fences can also have its utility: To refine the technique by increasing the requirements by the adaptation of the medium (for example the precision required for a 1,25 jump is not the same as for a 50cm one).
Another facet leaves of working "on big" is to be clarified: we can finds here the setting in confidence on the physical and technical levels of the couple, knlwing that one is able to work on a X+10 height makes it possible for him to see a test on X+5 as being easier and finally a course on X as completely accessible. It is the way of work of the acrobats in circus which always work on more difficult exercises to be almost assured to make a 100% success in the show.
These ideas having to be –once more- still tallied by physical and psychological realities of the animal and human on his back.
(par julien gouz)
Serge,
Premièrement ne vous excusez pas de parler d\'obstacle, vous n\'êtes pas le premier et, je l\'espère, pas le dernier à le faire.
Par contre je suis plutôt contre un forum spécifique qui aurait valeur de cloisonnement et agirait en faveur de l’empirisme actuel du milieu de l’équitation « diviser pour mieux régner ».
Au contraire, Allège Idéal parle de l’Equitation et du Cheval au sens le plus large possible. Continuons à mélanger dressage, compétition, obstacle, approche éthologique, approches bio-mécanique du cavalier, du cheval… et tous le reste !!
C’est la pluralité des expériences et des avis qui permet d’avancer !!!
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Serge,
Firstly you do not excuse yourself of talking about showjumping, you are not the first and, I hope, not the last to do it.
On the other hand I am rather against the idea of a specific forum which would have value of bulk-heading and would act in favour of the current empiricism of the horsemanship world "to divide it for better reigning".
On the contrary, Allège Ideal speaks about Horsemanship and about the Horse in the full extent possible.
Let us continue to mix dressage, competition, showjumping, ethologic approach, biomechanics approaches for the rider, the horse… and so on!!
It is the plurality of the experiments and the opinions which makes it possible to go on!!!
(par julien gouz)
OK
il est vrai qu´il n´y a pas X montes
continuons sur le même site et forum qui nous éclairerons tous.
merci Julien
Serge
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OK
It is true that there are no X rated rides.
let´s continue on the same site and forum that will enlighten us all.
Thank you Julien
Serge
(par serge)
voivi ce que dit Nuno Oliveira au premier chapitre de son livre "Principes Classiques de l´art de dresser les chevaux" :
"ce qui est tout de même curieux, c´est qu´en observant les grands spécialistes du jumping comme Schockemoele, Pessoa, d´Inzeo, on réalise qu´ils ont besoin du vrai rassembler pour tourner sur les hanches et passer les gros obstacles : leurs chevaux sont légers, les rênes demi-tendues, beaucoup plus en équilibre que les chevaux des épreuves de dressage".
D´autre part -cela n´a rien a voir- France Culture diffuse de 6 a 7 heure des confèrences du collège de France et en se moment "Histoire de la culture équestre de la renaissance à l´époque contemporaine" par Jean Roche.
Il s´agit aujourd´hui du 9ème épisode mais l´ensemble est écoutable et téléchargéable dur le site web de France Culture.
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here is what Nuno Oliveira says in the 1st chapter of his book " Classical principles of the art of training horses":
"anyhow what is surprising, is that watching the great specialists in jumping like Schockemoele, Pessoa, d´Inzeo, we discover that they need the true collection to turn around the haunches and clear the big jumps: their horses are light, the reins half-taut, in much more balance that the horses in dressage competition".
ITOH - on a different subject - France Culture broadcasts some conferences from the collège de France and presently the "History of equestrian culture from renaissance to present time" by Jean Roche.
Today is the 9th episode but the whole thing can be downloaded from the web site of France Culture.
(par julien gouz)