Le cheval de Nico/Nico´s horse
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Bonjour,
Pour répondre à M. Klavins, je pense que je me suis exprimée de manière maladroite au sujet de "se prendre pour un cheval".
J\'aurais dû préciser qu\'il y a une condition qui me semble indispensable pour travailler au sol sur soi-même : il faut avoir reçu une "prise de conscience corporelle" par l\'intermédiaire d\'une personne expérimentée (comme un professeur de Technique Alexander, dans mon cas), c\'est-à-dire que c\'est la personne, en vous manipulant, qui vous fait découvrir les bonnes sensations.
Sans cela, effectivement, on ne peut pas apprendre à "trotter" ou faire des épaules en dedans pour êtres humains. Si on le fait, les sensations sont fausses, d\'où un danger de croire qu\'une sensation est juste quand on s\'y sent bien.
Mais je persiste dans mon idée de travailler sur soi comme on travaillerait un cheval (avec les conditions que j\'ai émises plus haut), car je peux vous affirmer et même prouver si je le pouvais visuellement qu\'un être humain peut se demander à lui-même une épaule en dedans.
Ce que je voudrais montrer, c\'est que je travaille sur une base de sustentation bcp plus petite que celle du cheval (du fait que l\'on est bipède), mais que les principes dynamiques sont les mêmes (mis à part le fait que le cheval ne possède pas de clavicule).
Prenez par exemple le piaffer : si vous n\'avez pas appris le fonctionnement corporel juste, vous allez vous contenter de piaffer vous-même en vous balançant seulement d\'une jambe sur l\'autre, sans aucune dynamique harmonieuse. Tandis que si vous connaissez déjà les objectifs dynamiques précis à atteindre, vous allez "piaffer" en cherchant à positionner votre tête vers le haut puis vers l\'avant, puis vous allez sentir votre rachis se mobiliser grâce à cette position, puis sentir les hanches travailler dans la bonne attitude.
Je pense que si vous n\'avez pas cette sensation juste de "rassembler" sur vous-même, comment pourriez-vous le demander de manière cohérente au cheval ?
C\'est le moyen que j\'ai trouvé pour m\'approcher au plus près de la sensation que le cheval éprouve quand il est au piaffer (c\'est une sorte d\'empathie ?). Evidemment, c\'est un des moyens pour y arriver, il en existe d\'autres qui sont autant valables.
A bientôt
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Traduction :
To answer Mr Klavins, I think that I expressed myself in a awkward way " to take itself for a horse ".
I should have clarified that there is a condition which seems to me indispensable to work on the ground on itself : it is necessary to have received a " physical awareness " through an experimented person (as a professor of Technique Alexander, in my case), that is the person, while treating(manipulating) you, which(who) makes you discover the good sensations.
Or, effectively, we cannot learn "to trot" or to make shoulders inside for human beings. If we make him(it), the sensations are false, where from a danger to believe that a sensation is just when we feel there well.
But I persist in my idea to work on one as we would work a horse (with the conditions which I emitted(uttered) higher), because I can assert you and even prove if I could him(it) visually that a human being can wonder to himself a shoulder inside.
What I would like to show, it is that I work on a base of lift smaller than that of the horse (because we are biped), but that the dynamic principles are the same (set apart the fact that the horse does not possess a collarbone).
Take for example the piaffer: if you did not learn the physical just functioning, you go to content yourselves of piaffer yourself by rocking you only of a leg on the other one, without any harmonious dynamics. Whereas if you already know the precise dynamic objectives to reach, you go "to piaffer " by trying to position your head upward then forwards, then you go to feel your rachis mobilizing thanks to this position, then feeling hips working in the good attitude.
I think that if you have no this sensation "to collect" on yourself, how you could ask for it in a coherent way the horse?
It is the means which I found to approach in closer of the sensation which the horse tries(feels) when it is in the piaffer (it is a sort of empathy?). Obviously, it is one of the means to arrive there, it exists there the others who(which) are so much valid(so valid).
To Soon.
(par Caroline Robin)
Mr Klavins,
J´ai lu plusieurs de vos interventions dans les quelles vous évoquez le fonctionnement en balancier global. Cela semble très intéressant mais malheureusement j´ai du mal à comprendre vos explications assez techniques. Avez vous un site où l´on peut trouver des schémas ou des vidéos qui m´aiderait à avoir un petit aperçu concret de ce fonctionnement.
Cordialement
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Mr Klavins,
I have read some of your messages in which you refer to functioning in "balancier global". This seems very interesting but unfortunately I have some difficulty in understanding your rather technical explanations. Do you have a site where one can see sketches or videos that could help me to get a certain concrete understanding of this function.
Cordially
(par Marc)
Chère Caroline Robin
Bien évidemment, les voies de perfectionnement équestre sont nombreuses et chacune a ses apports spécifiques.
Loin de moi l\'idée de dénigrer les "stratégies et méthodologies" développées par d\'autres au profit de la "mienne", mais les impasses involontaires sont nombreuses, malheureusement...
C\'est pourquoi, quand cela est possible à partir d\'observations objectives, il semble utile de mettre en évidence certaines "fausses pistes" ou certaines "lacunes" génératrices d\'égarements ou de désillusions.
Pour prendre comme exemple l\'épaule en dedans du cavalier, vous n\'avez pas à me "prouver" qu\'un cavalier puisse la réaliser en lui-même, c\'est un geste technique qui fait l\'objet d\'exercices pratiques dans les stages de préparation physique que je propose sur simulateur...
Cependant, il me semble utile de spécifier que l\'impact à cheval d\'un tel mode de "communication cavalier/monture" est complètement différent selon que le cavalier qui en use "fonctionnne" en balancier global ou avec une autre option de fonctionnement...
Quel profit peut tirer d\'un tel concept un cavalier "fonctionnant" habituellement en balancier lombaire?
(et cela, depuis les écrits du duc de Newcastle...)
Cordialement
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Dear Caroline Robin
Of course, the ways of equestrian improving are numerous and each has it\'s specific contributing.
Far from me the idea of denigrate the "strategies and methodologies" developed by others in profit of "mine", but the unintentional "dead ends" are numerous also, unfortunately...
It\'s for that, when it\'s possible from objective observations, it seems usefull to underline some "wrong trails" or some "gaps" generating of misleadings or desillusions.
To take as example the rider\'s shoulder in, you haven\'t "to prove" to me that a rider could achieve it in himself, it\'s a technical gesture practically trained in physical training clinics I propose with simulator...
However, it seems to me usefull to specify that the impact on horse of such "rider/horse communication\'s" mode is completely different either the rider who use of it "functions" in global swing or with another functioning option...
Which profit from such concept for a rider usually "functioning" in lumbar swing ?
(and this, since the writings of the duke of Newcastle...)
Cordially
(par Peteris Klavins)
Bonjour M. Klavins,
Vous avez raison de souligner les impasses involontaires qui sont trop nombreuses, je vous rejoins tout à fait, d\'ailleurs je reconnais qu\'il est assez difficile de donner des conseils à quelqu\'un qui ne fonctionne pas en balancier global, quand cela paraît une évidence une fois qu\'on y a goûté ! Cela fait seulement un an que je fonctionne en balancier global mais j\'en mesure les bienfaits sur tous les chevaux que j\'ai pu monter.
Je vous approuve au sujet qu\'il soit abstrait voire inefficace de tirer profit de cette méthode pour quelqu\'un qui travaille en balancier lombaire. J\'en ai fait l\'expérience pour mes "élèves" qui ont besoin de "faire" des choses "concrètes, visibles" alors que ma méthode est surtout un travail "de l\'intérieur", qui se rapprocherait plutôt d\'un état d\'esprit oriental, et j\'en ai conclu qu\'une méthode doit toujours être adaptée en fonction des demandes et du propre fonctionnement corporel des élèves.
Si vous le souhaitez, pour un tout autre sujet, pourriez-vous me donner votre avis sur le sujet que j\'ai émis un peu plus tôt sur "Odile Van Doorn, Baucher 1ere manière ?"
A bientôt
(par Caroline)
A Marc
Quels sont précisément les points techniques évoqués dans mes précédentes interventions qui vous paraissent difficiles à comprendre tels que je les ai formulés et pour lesquels vous souhaiteriez des explications complémentaires ?
Cordialement
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To Marc
Which are precisely the technical points evoked in my previous interventions that seems to you difficult to understand as I had formulated them and for which you would like some complementary explanations ?
Cordially
(par Peteris Klavins)
Chère Caroline Robin
Dans votre message précédent, vous employez trois fois dans le même paragraphe le mot "méthode" à ce qu\'il me semble pour des significations très différentes.
Pour ce qui est de la première, faisiez vous référence au "geste technique" d\'épaule en dedans du cavalier ?
Vous poursuivez alors en évoquant le besoin exprimé de "faire" des choses "concrètes et visibles" alors que vous proposeriez plutôt un état d\'esprit (oriental?).
Pour ma part, je considère qu\'effectuer une "épaule en dedans du cavalier" est un effort physique tout ce qu\'il y a de plus concret , même et SURTOUT s\'il n\'est pas visible de l\'extérieur, ce que je qualifierai d\'économie gestuelle plutôt que d\'état d\'esprit ...
Cordialement
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Dear Caroline Robin
In your previous message, you use three times in the same paragraph of the word "method" seemingly to me for very different meanings.
Regarding the first, were you refering to the "technical gesture" of rider\'s shoulder in ?
You continue then evoking the expressed need to "make" "concrete and visible" things when you should rather propose personnally a state of spirit (oriental?).
From my part, I consider that achieving a "rider\'s shoulder in" is a physical effort very concrete, even and ESPECIALLY if it isn\'t visible from outside, that I should qualify of gestural saving rather than of a spirit\'s state ...
Cordially
(par Peteris Klavins)
Mr Collomb, je suis désolée de vous contredire dans vos suppositions mais je travaille mon cheval tous les jours, à raison d´une heure ou plus et dans des allures lentes . Je le détends longuement aux trois allures, rênes longues et je passe ensuite au travail d´assouplissement et de musculation en privilégiant l´équilibre .Je ne le pousse jamais dans un galop effréné et si je lui demande d´allonger, en extérieur notamment, je le reprends toujours facilement ; ce n´est pas un cheval qui "prend la main et qui embarque" et il répond facilement aux demandes de transitions .
Il fait très peu de concours de CSO et nous l´entraînons dans l´esprit de Mr D´Orgeix ; c´est à dire, sauts en équilibre et dans des allures justes .
Certaines personnes pensent que si mon cheval baisse la tête, c´est à cause d´un manque d´équilibre . Evidemment, à la réception de l´obstacle, quand le cheval se reçoit sur les antérieurs, il est en déséquilibre vers l´avant sur quelques foulées, avant de se redresser ! et c´est là qu´il en profite pour nous éjecter .
Je pense qu´effectivement, il est très malin et qu´il a compris que c´était une façon de cesser le travail .
Pour répondre à Elsa, mon moniteur me conseille d´avancer plus vite car il pense qu´un cheval qui avance, ne peut pas baisser la tête ; mais, je ne l´écoute pas car je ne veux absolument pas sauter les barres à toute vitesse avec un cheval sur les épaules .
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Mr Collomb, I am sorry to contradict your assumptions but I work my horse every day, at least one hour and at slow paces. I warm him up at all three gaits, with long reins and then giving priority to balance I do some suppling and muscling work. I never push him in a frenzied gallop and if I ask him to lengthen, even on the trail, I am always able to bring him back easily; it is not a horse who "takes the bit and run away" and when asked for transitions he responds easily.
He does very little Show Jumping and we train him according to Mr D´Orgeix´s principles; i.e., jumps in balance and correct gaits. Some people think that it is the loss of balance that makes my horse lowers his head. Evidently, at the reception of the jump, when the horse lands on the front legs, before he regains his balance he is off balance over several strides! And it is then that he manages to dump us.
Effectively I think that he is very smart and that he has understood that this way the work stops.
To respond to Elsa, my instructor tells me to go faster since he thinks that a horse who moves, cannot lower his head; but, I don´t listen to him since I do not want to jump a full speed with my hors on the shoulders.
(par nico)
Bonjour
Vous dites que votre cheval se retrouve en déséquilibre vers l\'avant sur "quelques foulées" à la réception de l\'obstacle.
Je présume que vous-même, pendant ces quelques foulées, vous êtes en équilibre sur les étriers.
En usant du fonctionnement en balancier global, il est possible de repartir au galop assis dès la première foulée en réception d\'obstacle, voir même de tourner court au galop assis, en évitant ainsi les "quelques foulées de déséquilibre en avant".
Bien évidemment, cela suppose une préparation spécifique aux transitions rapides équilibre sur étriers / équilibre assis en balancier global, et il me paraît à déconseiller de vouloir s\'asseoir en réception d\'obstacle autrement qu\'en balancier global ...
Cordialement
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Hello
You say that your horse is in forward imbalance during "some strides" after jumping.
I presume that yourself, during these some strides, are in balance on the stirrups.
By using of the global swing functioning, it\'s possible to start again in sitting cantering since the first stride after the jump, even to shortly turn in sitting cantering, avoiding in this way the "some strides in forward imbalance".
Of course, it suppose a specifical training to the fast transitions of balance on the stirrups and sitting balance in global swing, and it seems to me to be advisable against the wish of try to sitt down in the saddle just after a jump in an other way than in global swing ...
Cordially
(par Peteris Klavins)
Bonjour
Juste pour savoir, avez-vous déjà travaillé sur des lignes du types de celles préconisées par Hans Gunter Winkler (et également recommandées par messieurs d\'Orgeix et Persyn)?
C\'est à dire avec des distances courtes pour que le cheval recherche de lui même le maintien de son équilibre.
Par exemple : entrée au trot -- barre au sol -- 2m50 -- petit vertical -- 3m (saut de puce) -- petit vertical -- 5m80 (1 foulée) -- vertical -- 3m (saut de puce) -- vertical.
Si c\'est le cas, comment votre monture réagit t\'elle?
P.S : je n’arrive pas à trouver une traduction pour « saut de puce » en anglais. Si quelqu’un pouvait m’aider… merci d’avance.
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Greeting
For information purposes, have you already try to work on lines of fences as recommended by Hans Gunter Winkler (and also recommended by J. d\'Orgeix and H. Persyn)?
I.e. with short distances to bind the horse himself to put more weight on his hips an maintain a better balance.
For example: trotting entry – one bar on the ground -- 2m50 – one small vertical -- 3m (“saut de puce”) – one small vertical -- 5m80 (1 tread) – one vertical -- 3m (“saut de puce”) – one vertical.
If it is the case, how your horse reacts?
P.S : I didn’t managed to find a translation for “saut de puce” in English. If someone can help me with that… Thanks.
(par julien gouz)
Cher Monsieur Gouz
Hormis un point particulier, je partage entièrement votre point de vue sur l\'utilité et la complémentarité du travail à pied, sans confusion d\'objectifs.
Vous dites en conclusion qu\'il est possible de travailler à pied (course,vélo...) aussi bien en balancier global que dans les autres options de fonctionnement.
Je ne peux souscrire à cette affirmation erronée telle que formulée et qui porte précisément sur un point clé d\'un intérêt majeur concernant l\'approche dynamique permise par le travail sur simulateur en perspective de travailler en finesse la dynamique corporelle personnelle du cavalier.
Les options de fonctionnement du dos pour accompagner le mouvement des allures en équilibre dynamique assis telles que précédemment classifiées (et sur lesquelles se superposent le cas échéant les demandes de "conduite" comme pour les épaules en dedans ou les changements de pied...) ne se manifestent QU\'EN situation de mouvement à cheval, ce qui en fait une spécificité biomécanique et sportive exclusivement équestre qui ne peut se gérer ou s\'exercer qu\'en mouvement à cheval (réel ou simulé).
Absente en dehors de la situation dynamique en selle qui la génère, cette gestuelle spécifique au niveau du dos ne peut se percevoir ni s\'exercer et encore moins se moduler dans ses variables à pied ou en vélo, pas plus que sur un cheval à l\'arrêt.
Bien entendu, après avoir été clairement identifié, l\'état de tension musculaire propre à la mise en oeuvre du fonctionnement en balancier global peut utilement s\'exercer en d\'autres circonstances qu\'à cheval,(à pied, en vélo,...),mais pas le fonctionnement lui-même.
Cordialement
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Dear Monsieur Gouz
Except one particular point, I entirely share your point of view about the usefulness and the complementarity of working on the ground, without objectives\' confusion.
You say in conclusion that people can work on the ground (footing,bicycle...) in global swing or with others functioning options.
I cannot subscribe to this erroneous statement as formulated and which precisely concern a key point of major interest regarding to the dynamical approach allowed by working on simulator in prospect of working with delicacy the rider\'s personal body dynamic.
The back\'s functioning options to follow the paces\' movements in sitting dynamical balance as previously classified (and on which superimposes themselves if necessary the "driving" requests as for shoulders in or for changings of foot...) ONLY appears in movement\'s situation on horse, thats making it a biomechanical and sports specificity exclusively equestrian that can be managed or trained only on moving horse(real or simulated).
Absent outside of the dynamical situation on saddle that\'s generating it,this specific back\'s gesture cannot be feeled and trained and even more less be modulated in its variables on foot or on bicycle, neither on horse in halt.
Of course, after having been clearly identified, the muscular tension\'s level proper to make use of the global swing functioning can be usefully trained in other circumstances than on horse,(on foot,bicycle,...), but not the functioning itself.
Cordially
(par Peteris Klavins)