La lecture de Baucher: Sentiments

Ok, je vais me concentrer la dessus.

j'ai quand meme une question: la premiere flexion par example. toujours decrite et je l'ai faite moi meme et vue faite avec une bride.

ma jument est en filet simple. Comment reinterpreter alors les flexions si l'on est en filet simple seulement?

Théophile Pamphlet

Message édité par: Théophile Pamphlet, à: 2011/01/17 10:04

Théophile Pamphlet écrit:Maintenant ... on peut tout apprendre aux chevaux.

Même à compter.

Ma jeune jument se met a bailler a chaque fois que je lui fais faire des flexion de machoire a pied ( elle deglutit et baille) avec son mors de filet

J'ai bien pense a travailler en bride, mais je la trouve un peu "jeune" et trop molle. Il y a trop de resistances en elle mentalement encore. Elle a encore du mal a se concentrer.J'ai peur que si je mette la bride, elle se concentre a jouer avec que plutot se concentrer sur l'activite de son derriere.(elle a ce caractere joueur avec tout ce qui clique, fait du bruit et brille).

la bride a pied.....je vais essayer, ca me titillais en fait, mais je n'arrivais pas a decider de my mettre, surement pour eviter les cancans.

(on va me regarder avec un drole d'air a l'ecurie, parce tout le monde va penser que je suis fada de mettre une bride sur un 3 ans et demi)

C'est une pur sang tres calme.... elle a du mal a s'exciter.( moi qui aime bien les chevaux super chauds). Mais au moins ce sera un bon cheval d'apprentissage pour mon fils quand elle sera mise correctement dans quelques annees.

Théophile Pamphlet

Merci Théophile de ces explications !

nous sommes sur la bonne voie.. nous avons deja commence le travail a pied, le reculer et la marche avant, les pas de cote depuis plusieurs mois. Je vais m'attacher sur les details comme ne plus a avoir a la toucher pour le faire ( j'usqu'ici, j'utilisait ma main et la cravache pour indiquer)

Pour la bride ca va mettre un peu plus de temps car je viens de prendre ses mesures et elle a besoin d'un mors entre deux tailles, donc je dois le commander sur mesure.

Le temps de recevoir le mors de bride, nous donnera l'occasion d'affiner le travail a pied en attendant. par contre pour les balades, ca va etre difficile jusqu'en avril prochain, c'est la siberie chez moi et tout va rester glace j'usqu'au printemps prochain. Donc on a que le manege.

Merci pour ces eclaircicements et expliquer Baucher dans le texte. Je suis ravie d'experimenter... apres tout.... c'est comme ca que l'on ouvre de nouvelles portes, en sortant des sentiers battus avec un cheval peut ordinaire....

 Théophile Pamphlet

Bonsoir,

Ma spécialité étant d'enfoncer les portes ouvertes, je me permets de rappeler que:

Qui n'a pas décortiqué les écrits de Baucher ne peut comprendre à quel point Faverot nous est précieux.

Baucher fut, à l'évidence, un écrivain médiocre. Par bonheur "un de ses élèves" (Faverot) aristocrate grand teint dépourvu de tout complexe social d'infériorité a su décrypter les principes dont son maître s'était arrogé l'exclusivité historique. Faverot le fit avec l'humilité et la simplicité qui seyaient à son authentique noblesse.

Faverot est d'une lecture limpide. Son bouquin présente un plan de travail, un plan de pensée inattaquable. Au sommet de la logique.

Applicable par le propriétaire touchant un cheval vert, par celui touchant un cheval à redresser, mais aussi par le non propriétaire qui doit bien partager sa monture. Ne serait-ce que dans l'obsession du préparer.

Cependant, nous autres, afin de ne ne pas tomber dans le piège de la fausse légèreté, c'est-à-dire Pompon qui dit "oui" avec le bec et "va te baigner" avec les hanches (fume pour la rectitude, laquelle devait rendre définitivement le cheval agréable et facile à monter) nous garderons bien d'ignorer la bonne équitation germanique, celle du mouvement "Uber Alles".

Je pense que nous nous portons bien en gardant l'oeil sur ces deux axes.

Théophile fera litière de mes modestes propos, peu m'importe.

Cordialement,

Christopher