travail sur les lignes droites

En effet, je travaille beaucoup sur les cercles et sur des huit de chiffre,
Au niveau du galop mon cheval a bien compris et juste en plaçant mes aides il part au galop du pas mais je dirai plutôt se jette, car j'ai un certain défaut mes jambes ne sont pas assez collées, donc dés que je les rapproche il fait la fusée, un long travail d'apprentissage, mais tous vos avis sont très intéressants et cela va m'aider à bien travailler son assouplissement.

et bien sûr ne pas abuser de sa générosité et se contenter de peu.

Mais je souhaiterai tout de même qu'un ostéopathe vienne le voir.

Bonjour,

Marcher droit sur la piste n'est déjà pas une affaire aussi simple qu'il n'y parait.

Il faut, au moins que la ligne passant par le garrot et le milieu de la tétière soit rigoureusement parallèle à la lice ou au pare-botte.

Si le cheval se contente de "suivre la piste", cette ligne finit souvent par couper plus ou moins loin devant la ligne de la lice ou son prolongement imaginaire. Les deux lignes ne sont pas parallèles, le cheval n'est pas droit.

Flagrant au galop. Détectable aux autres allures. Saute au yeux de l'observateur. Les transitions médiocres en sont la conséquence directe.

Amicalement,

Christopher.

Bonjour,

« … cela va m'aider à bien travailler son assouplissement.
Et bien sûr ne pas abuser de sa générosité et se contenter de peu. » Gaele

Si je peux encore me permettre, recherchez ce qui est simple.
Votre cheval s’assouplira dans un premier temps parce que vous allez le laisser faire seul ses mouvements, en ne le gênant pas.
L'accompagnement liant par le cavalier des mouvements semble être l'une des clefs favorable à la souplesse du cheval.
Beaucoup sont assis littéralement sur le cheval, faire plus et mieux serait de se déplacer avec le cheval. A la longue et dans cet esprit, vous constaterez que c’est le cheval qui suit le cavalier, en lui rendant la politesse de son accompagnement. Un couple est né…

Et c’est surtout dans un premier temps le respect de son mouvement vers l'avant – et surtout d’autant plus qu’il est lent - qui vous permettra de le conserver droit, comme avec un jeune cheval et ensuite plus tard.

Amicalement.

Gaele présente son cheval et constate qu'il se traverse.

Les chevaux de courses ne sont pas corrigés sur ce défaut de locomotion : c'est dommage. Sur les pistes, on ne corrige guère les chevaux, on les trie ......

Je reste persuadé que la première question a se poser est : Pourquoi?

lésion articulaire ?
lésion musculaire ?
Mais la raison est assurément lésionnelle.

C'est après avoir localisé et identifié le trouble, que l'on peut apporter un comportement thérapeutique. Sans quoi, on installe une compensation aux effets limités et qui interdira toute progression dans le travail.
L'équitation n'a de sens que sur un cheval sain, pour le reste il s'agit éventuellement d'une gymnastique corrective.

Amicalement.

Moralité:

Sacrifier la rectitude à la transition "ipso facto" mène au désespoir.

Le défaut de rectitude se corrige sur le travail latéral bien mené.

Une vision totale (examen véto) peut éviter le désespoir.

Image: Le cheval doit être un hors bord à deux moteurs (deux postérieurs). Lesquels, grâce au talent du mécano, n'en forment plus qu'un.