Ferrer en aluminium et tapis de selle neoprene
- Login to post comments
Sandra, je ne suis pas une inconditionnelle des chevaux pieds nu, lorsque le pied est sensible, mieux vaut ferrer, mais perso, je pare mes chevaux moi-même, leur vie est le plus naturelle possible et, toutes races confondues, tout le monde va bien. J'ai demandé à un spécialiste du "parage naturel" de venir réviser mes chevaux il y a quelques années, il m'a donné quelques indications supplémentaires concernant le parage mais il était satisfait des pieds de mes chevaux, des sports allemands à l'Anglo etc... Parfois, un cheval a besoin de temps pour s'adapter au mode pieds nus et un parage adapté est nécessaire.
Bonjour,
Interpellé par ce sujet, je confesse monter mon bougre avec un amortisseur de bonne conscience (le modèle bien connu en mouton véritable très épais).
Demain, je l'oublie à la maison.
Si mes observations sont positives, je ne manquerai pas de vous en faire part.
Question à Bruno:
Les cavaliers hongrois sans sangles avaient-ils un collier de chasse ou similaire?
Amitié.
Christopher
bonjour, en ce qui me concerne, cyrano a toujours été ferré en alu devant, il ne supporte pas la ferrure a chaud, s'en est toujours très bien porté, effectivement ça s'use sur le bitume, mais quelque part cette usure en pince donne un effet "rolling" qui facilite la bascule du pied, il est ferré toutes les 6 a 8 semaines maxi. je n'ai pas de politique sur le sujet, j'ai juste cherché ce qui convenait le mieux a mon hyper sensible d'anglo, grace a un excellent marechal, et a l'observation du cheval en liberté.
quand aux amortisseurs, j'aime pas les épais qui éloignent du cheval, donc j'ai une espèce de petite gaufrette en gelatine un peu poisseuse mais qui tient bien sans serrer, pas chère du tout , qui va bien a mes deux zouaves! ceci dit , c'est la selle qui est importante, elle doit aller au cheval "a poil", le reste, c'est du "plus".
bien amicalement, françoise
Christopher,
J'ai vu deux cavaliers hongrois du groupe munis d'une étrivière autour de l'encolure.
Mais pas de collier de chasse.
Après avoir évolué devant nous, démonstration de l'emploi du fouet claquant au dessus de nos têtes, galopades et demi-tours. Ils ont demandé à leur chevaux de se coucher et là, au sol, ils ont retiré les selles (!) ; ensuite les chevaux se sont relevés, la selle remise en place, sans sangle, ils sont remontés, cheval au pas, avec un appui du bras droit sur le garrot, en trois saut à côté du cheval, comme en voltige, le tour était joué. Et ils sont repartis au galop.
Admiratif !
Je crois avoir vu des selles avec des quartiers et des arçons bas. Les cavaliers montaient long.
Je monte avec une selle bien adaptée, (juste un petit tapis souple pour protéger ma selle) la sangle n'est jamais serrée (on entend sonner les boucles). Rien ne bouge.
Amicalement.
Message édité par: BLB, à: 2010/05/10 19:17
Bonsoir,
« Je monte avec une selle bien adaptée, (juste un petit tapis souple pour protéger ma selle) la sangle n'est jamais serrée (on entend sonner les boucles). Rien ne bouge. » Bruno
"La sangle n'est jamais serrée", il ne faut pas non plus trop exagérer dans ce sens…
Une selle bien normalement sanglée apporte de la stabilité, ce qui n’est pas négligeable.
Aussi si on ne veut pas entendre sonner les boucles et les cloches ensuite il vaut mieux sur un jeune cheval aux réactions potentiellement et normalement vives ne pas prendre le risque d’être insuffisamment sanglé. La sécurité du cheval éventuellement privé de son cavalier est également ainsi prise en considération, la selle ne risquant pas de tourner.
Il faut aussi savoir ramener son jeune cheval au box en main, mais avec une selle sanglée s’il s’échappait. La récompense de la sangle desserrée après le travail se fera plus tard…
Je comprends bien Bruno que vous savez cela, c’était pour le plaisir d’intervenir…
Les cavaliers hongrois dont vous parlez ont certainement la haute faculté de ne pas se contracter à cheval et la connaissance parfaite des mouvements à suivre, conditions utiles pour rester dessus (pour ne pas tomber).
L’échange étant réel, le cheval de son côté a pris l’habitude de rester sous son cavalier et de suivre ses déplacements (je veux dire de prendre soin du cavalier. Nous pouvons obtenir également cela de nos chevaux).
Le postier hongrois ramenait au galop plusieurs chevaux aux relais debout sur deux d’entre eux, les autres devant.
La sensation de « violence » dangereuse que peuvent représenter ces déplacements au grand galop (pour nous citadins), parfois de nuit, était mêlée à la finesse de la relation de l’homme avec ses pieds et la croupe des chevaux dont il pouvait réduire l’écartement simplement en resserrant ses jambes…
Amicalement.
Bonsoir Philippe,
Je ne résiste pas non plus à l'échange.
J'adhère à vos propos.
je dois préciser que mon cheval n'est plus, hélas, un poulain et qu'il n'apprécie pas la sangle "serrée-ajustée". Il "donne" son dos lorsque les boucles sonnent (Serait-ce la musique ?, non, c'est la liberté)
Au montoir, dès que j'ai le pied à l'étrier, il s'immobilise et se gonfle. (sympa!, mais pas unique)
Aussi, ce sympa cheval est un garnement sur l'œil et, à chaque écart ou bêtise, il se gonfle également. Rien ne bouge.
J'ai toujours rêver d'une selle qui puisse suivre la convexité du dos et le volume de la cage thoracique de mon cheval. Je me suis rendu compte de son besoin de "place" lorsque qu'il a commencé à piaffer.
Amicalement.
j'ai fait ca quand j'etais jeune, comme exercice, monter sans sangle aux 3 allures..... dans le manege....:D
prix élevé et technologie peu connue encore
on peut espérer que ça évoluera dans le bon sens...en attendant l'alu reste un bon compromis