Resistance a l'arret
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Bonsoir,
Pascale, vous dites:
Sandra, peut être une idée a ajouter ici dès que vous aurez les rênes en main dans cette transition (ici) pas-arrêt: pour être absoluement sûre de ne pas tirer sur les rênes: poussez les! (technique: sur des rênes ajustées= tendues sans tirer sur l'anneau de l'embouchure, poussez les sur le garrot, en direction du sol, comme "à travers" le corps du cheval).
Je ne comprends rien, pouvez-vous être plus précise?
Merci d'avance
Bonsoir,
merci Christophe pour votre question.
En effet, J'aime à partager les connaissances que l'on a bien voulu partager avec moi, pauvre diable, mais malheureusement je le fais souvent comme si nous habitions tous le même village et que donc, les uns savent toujours sans problème de quoi parlent les autres.
C'est un manque de pédagogie de ma part et je prie tous ceux qui essayent de me comprendre de bien vouloir m'excuser ici. En fait, avec des photos, cela serait souvent plus facile mais, restons sereins, ca va venir ;-) !
Alors pour notre sujet ici:
-bien souvent, lorsqu'un cavalier n'a pas la main fixe et que son cheval résiste dans une lecon, en tirant par exemple, même si ce cavalier sait totalement qu'il ne faut pas tirer pour résister à la traction du cheval, il le fait inconsciemment s'il n'a pas la main fixe.
Il ne s'agit là même pas de force (plusieurs kilos) mais plutôt de durée (plusieurs minutes)et dans les deux rênes en même temps.
Donc, si un cavalier a 20 gr dans les 2 rênes plusieurs minutes, il tire beaucoup plus qu'un cavalier qui aura 10 kg dans 1 seule rêne pendant 2 secondes.
Alors, comme la main fixe est - j'en ai l'impression- un concept technique mal connu, il vaut mieux trouver un moyen rapide et sûr de ne pas tirer pour ne pas augmenter la resistance du cheval (ici, dans une transition pas-arrêt).
-Hors, le contraire de "tirer" en physique, c'est "pousser". Et là, si le fait de pousser sur les 2 rênes comme je l'ai décrit dans mon précédant message, ne fontionne pas (ou plus) pour arrêter un cheval, il faut tout de même veiller à ne résister qu'avec UNE seule rêne et donc pousser avec une rêne sur le garrot et vers le bas pendant que l'autre rêne résiste vers l'arrière, "arrière" par rapport à la bouche du cheval, qui est en avant de la main quand on est sur le cheval.
Je pense que cette effet de rêne est connue des jockeys sous le nom de "Pullingzügel" (un mischmasch anglo-germain, sorry).
Ce sujet est trés vaste cher Christophe car une question en ammène souvent une autre, mais j'espère avoir ici déjà répondu un tant soi peu. Sinon, au plaisir de continuer ce post!
Amicalement
Pascale
Bonjour,
Philippe, je n'ai pas l'impression que votre intervention et la mienne soient contradictoires...
Pascale, lorsque vous écrivez: "Donc, si un cavalier a 20 gr dans les 2 rênes plusieurs minutes, il tire beaucoup plus qu'un cavalier qui aura 10 kg dans 1 seule rêne pendant 2 secondes."
... je trouve cette logique curieuse: si je porte des vêtements chauds en hiver, cela implique plus de poids au quotidien à porter, mais c'est tout de même moins éprouvant que de soulever un sac de 50 kg, ne serait-ce que pendant 2 secondes (donc à froid...).
C'est vrai Yasmine et les chevaux pensent comme vous. C'est pour cela que dans ces conditions (10kg-2") ils n'attendent pas des heures avant de cèder et le cavalier -qui a la main fixe- non plus.
Tout le reste, c'est porter des vêtements chaud...en été, pour reprendre votre image.
En effet, les chevaux qui resistent, le font rarement à froid.
Amicalement
Pascale
"En effet, les chevaux qui resistent, le font rarement à froid."
ah bon ???
Yasmine,
je ne sais pas exactement comment vous prenez les choses là et, en plus mon expérience équestre est bien trop faible pour pouvoir affirmer qu'en fait, la plus part des chevaux réssistent de facon spontannée, donc à froid.
Le nombre infime de chevaux que l'on m'a confiés, alors qu'ils montraient des résistances (en tous genres), ces chevaux donc ont toujours confirmé que "résister" pour un cheval, c'est un véritable entraînement.On peut même dire que cela fait partie intégrante de leur échauffement!
L'appui sur les 2 rênes, venant d'un contact constant sur les 2 rênes, est vraiment tout!... sauf spontanné. Alors y opposer de nouveau 20 gr constament et sur les 2 rênes en plus, n'est pas pour arranger les choses.
Par contre, si la resistance n'est effectivement que de 20gr et bien il faut opposer spontanément 20,1 gr et au mieux sur 1 seule rêne. Donc un côté avec 20,1 gr et l'autre avec 0,0 gr. Ensuite (en admettant toujours que les rênes ne pèsent rien, ce qui bien sûr est faut), si le cheval n'oppose que 0,0 gr de résistance, alors il faut rester logique et ne pas lui re-proposer la nôtre, avec un si gentil contact de quelques grammes, sur les 2 rênes en même temps et pendant le reste de l'heure.
Cela est la même chose pour des appuis de 10kg, 30kg et plus. On résiste spontanément d'une rêne (1 à 2") avec 10,1kg...30,1kg etc... . Ce sont les lourdeurs de la légèreté.
Pascale
Logique...... mais bon, je prefere la medecine preventive..... en general avant que le cheval vous mette 30 k dans les bras, on le sent venir.
Personellement, je suis incapable de resister a 30 kg.... C'est pour cela que j'aime bien la figure huit chez un cheval qui "resiste". Le cheval est oblige de travailler constament sur son equilibre et n'a physiquement pas le temps de se mettre contre la main.
Le cheval risque de se mettre contre la main dans les lignes droites... pour se reposer, en quelque sorte....ou le jeune cheval aussi perd de sa concentration et commence a se preocupper des petits oiseaux....Comme la mienne...
Il faut toujours demeurer actif en tant que cavalier et donner de claires periodes de travail, ou on travaille, et de repos, renes longues.
Tout à fait d'accord avec vous Sandra. J'aimerai tellement que l'on m'ammène des chevaux AVANT qu'ils atteignent un tel stade de résistance. Heureusement, cela n'est tout de même pas un cas général.
Le huit, oui, c'est parfait car même si on ne sait pas séparer les effets de ses rênes droites et gauches, avec un huit, on est presqu'obligé de le faire.
En ligne droite, oui, c'est autre chose et c'est pour cela que les problèmes ici s'installent plus facilement.
Amicalement
Pascale
Bonsoir,
Un petit grain de sel (rien de nouveau):
Pour arrêter: poussez le nombril en avant, sans diminuer la distance entre le nombril et les mains.
C'est surtout ce qui est après la virgule qui compte ...
***
Qui peut le plus, peut le moins. Donc ce qui précède concerne bien évidemment tous les petits "prendre" (invariablement suivis des petits "rendre").
On est bien dans le cadre de la main fixe, n'est-ce-pas?
***
Le huit de chiffre... Chiffre d'or du manège!
Je m'attache à obtenir et conserver le juste pli sur une rêne intérieure détendue (ce qui me donne la preuve de l'activité des hanches et du vrai soutien).
Dans cet état d'esprit, si je parviens à passer d'une incurvation à l'autre, c'est déjà le bonheur.
Qu'en pensez-vous?
Amitiés.
Christopher
P.S:
Une équitation paresseuse suppose un cheval très activé, nous sommes bien d'accord!
Bonjour,
de belles choses à lire ici.
Philippe:
en effet, c'est le problème que posent les chevaux qui vont en "liberté non surveillée". Ils ont pris l'habitude de recevoir la légèreté de leur cavalier avant même d'avoir donné un soupcon de la leur.
Sandra, peut être une idée a ajouter ici dès que vous aurez les rênes en main dans cette transition (ici) pas-arrêt: pour être absoluement sûre de ne pas tirer sur les rênes: poussez les! (technique: sur des rênes ajustées= tendues sans tirer sur l'anneau de l'embouchure, poussez les sur le garrot, en direction du sol, comme "à travers" le corps du cheval).
Quand cette action est bien menèe, ses effets positifs sont nombreux.
Et quelque chose que vous savez aussi sûrement: expirez à fond -par la bouche, en pensant: ahhh, enfin les vacances!- au moment de l'arrêt.
Amicalement
Pascale