!

 Pauvre Flipper ^^ plus personne ne le monte, car il ne fait plus que la monte, et j'espère pour lui qu'il continuera a grimper sur le mannequin :P

Sympa l'énigme, ca me rappelle les "ludo" ^^

La solution c'est la carotte je m'explique : nous avions fait le pari que le cheval sauterait plus haut plus fort si on lui proposait une carotte.

Maintenant il n'accepte de sauter qu'avec sa carotte.

Un renforcement positif qui a dépassé nos espérances, et le cours de la carotte ayant explosé en bourse (étalon oblige) nous avons du stoppé notre expérimentation...

Un cheval planté aux tubercules... on est mal "barré" ^^

 En image : Flipper qui parlemente pour sa carotte dans la bonne humeur générale (ce n'est pas "moi" sur la photo, je suis derrière la caméra ^^, c'est une amie, cette année à Saint Lo) :

Après d'âpres tractations il a accepté de faire bonne figure pour la photo ! :

!

 Une copine éleveuse et nouvellement inséminatrice.

On cherche d'ailleurs une structure pour nous installer, travail du jeune cheval, station de monte et 20ha min pour la partie élevage ^^

J'ai vu des réponses sur mon i-phone donc je rentre vite fait, entre 2 flocons de neige (et oui, ici il re-neige! :-(  pour remettre des bûchettes sur mon feu.

Toute cette histoire n'a bien sûr valeur que de matière à débattre.

Bonjour Serge, la base de l'exemple ici est un cheval que l'on sait talentueux, qui aprés une telle mésaventure (qu'ont fait ses ravisseurs avec lui...?) a été contrôlé et diagnostiqué en bonne santé sur tous les plans (donc on exclut ici tous ces problèmes qui pourraient aussi entrainer le refus).
Ce cheval, vous le connaissez bien mieux que moi alors on peut garder ses particularités pour les détails que vous avez demandez: "Comment est-il à la monte en général ? en main, aux demandes d'impulsion, etc..?" si vous voulez.

Pour élargir l'exemple à des cas de chevaux bien moins talentueux, on va même dire ici qu'il refuse de passer une barre à terre mais que son refus de mouvement avant ne s'exprime pas sur un terrain sans barre.

Alors, oui, essayons de trouver ce qui s'appliquerait ici, même à tout cheval au refus.
 
Bonjour Bruno,

étant donné le pouvoir décontractant et impulsif de la flexion de mâchoire, comme vous, je l'utiliserais. Je la pense aussi indispensable dans tous les cas de refus (et même dans tous les cas. Mais ce n'est que mon avis: sur un carré de dressage, on peut tricher avec la légèreté, pas sur un parcour de SO.).

Avant, j'utiliserais un travail à la longe qui, au contraire de pousser derrière et freiner devant (même si c'est parfois bien fait), donc invite devant et accueille à l'arrêt, le longeur vers l'arrière-main.
cdlt
p.

Marit: :-D
(viens de voir aprés mon enregistrement...)

!

Oui Serge, c'est bien cela.
cdlt
p.

Bonjour à tous,

Ce qui m'étonne ici, c'est que le problème ennoncé demande une solution de réeducation du cheval. Et cela inspire -tous comptes faits- peu de gens.

Notre Flipper refuse, malgrés les aides, le mouvement avant en direction de la barre. Notre gris -il y a longtemps- refuse -malgrés les aides du cavalier- de passer droit en C pendant la reprise des écuyers parce qu'en C, le pot de fleur est autre qu'ailleurs sur le rectangle. Notre Lamda de St Georges refuse -malgrés les aides de son cavalier- de rentrer aujourd'hui sur sa carrière car hier soir, un voisin bien intentionné a déposé à côté, des tonneaux bleus pour que le CE puisse en faire des tonnes à eau...etc...etc... les exemples ne manquent pas.
Ce sont là tous des problèmes de travail sur le plat, donc de dressage.

Tous ces chevaux ont un problème commun: à un moment donné, le manque d'impulsion. C'est à dire le refus de répondre aussitôt aux aides de leur cavalier, qu'ils soient à l'arrêt ou en marche.
Il s'agît là d'une conception de l'impulsion qui - jusqu'à présent- n'est pas recommandée par AI. Une impulsion contenue même dans l'arrêt et les allures de travail comme le pas compté. Une impulsion qui devient une caractéristique du cheval, comme sa conformation ou sa robe.

Beaucoup de dresseurs refusent de reconnaitre l'impulsion contenue dans un pas compté quand il donne naissance au piaffer en descente des aides. Par contre, ils admirent l'impulsion demandée par le cavalier à chaque foulée d'un trot moyen ou celle de tout un travail spectaculaire au galop...qui se termine pas un pas amblé (même si c'est devant M. N.O.).

Alors je trouverais un échange encore plus poussé, avec des cavaliers d'obstacle avisés, trés important pour tous ceux qui cherchent la légèreté car, l'obstacle en lui même est toujours une sorte de contrôle technique de l'impulsion réel du cheval et donc, de la qualité de son dressage.

En plus cela permettrait peut être une réponse trés positive en nombre à l'appel de B. Maurel: "Rejoignez nous!"

cordialement
pascale