Relévé de la base de l'encolure, dos et enrênement

 Je veux bien qu'on veuille partir des hanches pour relever l'encolure, mais comment accéder vous au contrôle et à l'abaissement des hanches sans avoir au préalable travaillé un minimum le "bout de devant" ? 

Pour répondre à Pierre au sujet des 2 postulats contradictoires (encolure trop basse, il faut la remonter ou encolure trop haute, il faut la descendre) voici pour ma part ce que je recherche et qui n'est peut être pas en contradiction avec votre point de vue :

En premier lieu, j'apprends au jeunes chevaux, à s'étendre et à abaisser leur encolure pour leur permettre de porter le cavalier plus facilement (voir l'explication à propos du ligament nuchal par Heuschman ou Pradier) et leur expliquer qu'en réponse à une action de main, la réponse n'est pas dans la contraction/élévation de l'encolure, qui mène au creusement du dos et à la précipitation de l'allure, mais dans la décontraction et l'allongement de l'encolure menant à plus de rondeur et d'ampliture dans les foulées.

Dans une deuxième phase, je me concentre sur le ploiement de l'encolure et sa décontraction latérale, qui amène la mobilité des épaules. Déplacement des épaules dans le sens opposé au pli (agrandissement des cercles, apprentissage du croisement des membres) puis dans le sens du pli (rêne extérieure de support, qui ramène l'épaule extérieure devant les hanches.

Si on ajoute à ces prérequis la découverte de la hanche en dedans, on peut alors assez vite demander au cheval de soutenir son encolure et se tenir droit, sans perdre ni la décontraction, ni la souplesse obtenue. Le cheval se grandit sans s'ouvrir et sans passer au dessus de la main, en éfondrant son garrot. 

Pourquoi, Nicolas, posez-vous cette question ?

Je veux bien qu'on veuille partir des hanches pour relever l'encolure, mais comment accéder vous au contrôle et à l'abaissement des hanches sans avoir au préalable travaillé un minimum le "bout de devant" ? 

La réponse est contenue dans vos lignes, à mon sens, vous avez raison.

Mis a part le fait de vouloir mettre l'encolure là ou là ... personnellement je m'attache tout d'abord à sentir un cheval en harmonie ... de sentir quel est sont ses défauts ses problèmes .. car si on en tiens pas compte (je pense) que l'on peut mettre l'encolure là ou vous voulez ce ne sera pas si éfficace.

Donc pour moi le travail d'un cheval est de le travailler dans l'allure qui lui est confortable en veillant que tout fonctionne ensemble cad que l'on sent que cela part de l'arrière passe par le dos et se ressent dans l'encolure et enfin dans la main .. tout en faisant attention à ce que le bout du devant ne vas pas à l'encontre de ce qui est bon pour lui . car le cheval de lui même ne sait pas vraiment quel posture prendre pour que ce soit le mieux pout lui ....
et de la je grignote .... et j'essaie de tjs demander ce que je sais récupéré facilement ... ce qui en fait veux dire que je ne dépasse pas un certain seuil de difficulté

le tout étant de l'ordre du général..

bav
Daniel

 Pour Bruno : Tant mieux si nous sommes sur une même longueur d'onde.

Pour Tans : Je suis plutot d'accord dans le sens ou, même si je cherche à orienter l'encolure du cheval, je ne force pas de position, et je le laisse se mettre dans celle qui lui convient au temps T en cherchant à mobiliser les hanches et les épaules jusqu'à ce que la locomotion et l'attitude s'améliorent.