POSITION ACADEMIQUE ET LEGERETE
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Position académique et légèreté... Pour ma part, j'ai l'impression que la problématique date d'un autre temps.
mais reste actuelle : on entend partout qu'on n'apprend plus à monter, que le tire-pousse est roi
il y a probablement d'autres raisons mais on peut supposer que si tant de cavaliers traitent si mal les chevaux c'est en partie parce qu'ils n'y sont pas à l'aise : on s'accroche aux rênes pour garder l'équilibre, on pousse pour compenser (avec la cravache puisqu'on s'accroche aussi des genoux)
je pense que tout cavalier plus ou moins débutant accepterait de tendre vers une position académique pour peu qu'on la lui présente avec les bons arguments : souligner qu'elle permet le confort, la sécurité, la maîtrise sur le cheval, pourquoi pas la performance, est plus parlant que d'évoquer l'académisme
edit, oubli du cheval
bourricot ou bon cheval (sang, allures, équilibre etc...) ?
certes on ressent mieux sur un bon cheval mais j'aurais quelques scrupules à le confier à un cavalier à l'équilibre et au fonctionnement incertains par crainte de gâcher le cheval et de mettre le cavalier en situation délicate
on me dira : tant que le cavaier n'a pas ressenti, il faut le longer
très bien dans l'idée mais inapplicable dans les conditions actuelles de fonctionnement d'un centre équestre
donc on s'y rabat sur le bourricot, animal patient et facile chargé de débourrer le cavalier ; une fois que celui-ci sait à peu près où sont ses jambes, ses bras et le reste, on peut lui faire essayer un meilleur cheval
évidemment si on a la chance et les moyens de bénéficier d'emblée de leçons individuelles....
Pourquoi longer un débutant ne serait pas possible aujourd'hui?Cela l'était hier! C'est juste une question de connaissance, de volonté et d'investissement de la part de l'enseignant. Et c'est la seule méthode qui permette de faire découvrir au cavalier le plaisir d'être à cheval et qui respecte le cheval........
Modérateur 1 c'est pas ma faute si je sors du sujet !!!!
plein de raisons :
*rentabilité : la longe c'est 1 cavalier ; soit il paye plus cher, soit on fait pas. Et il ne veut/peut pas payer 35 € de leçon individuelle puisqu'il ne peut pas assumer 4 € de plus de TVA (c'est pas que j'apprécie les hausses d'impôt mais là l'incidence n'est pas vraiment énorme)
*le cheval : il n'y en a pas tant qui conviennent à l'exercice dans les CE
*la disponibilté de l'enseignant, avec derrière les exigences de la direction s'il est salarié. On revient à la rentabilité
*l'afflux des cavaliers aux mêmes époques (cadre poney club oblige, tant pis si on a 50 ans, tout le monde débute en septembre, merci aux Hautes Instances). Il va falloir répartir les longes sur des horaires inappropriés : certains font la grasse mat', ou la sieste ou se couchent comme les poules. Ne comptez pas qu'ils viennent regarder et profiter des conseils : il y a les courses, le coiffeur, le tennis
*leur impatience : ça ira 1 séance, 2, 3 au mieux...après ils iront chercher un peu plus de liberté chez le voisin où on s'amuse bien
Je ne dis pas que ce sont de bonnes raisons. Un cavalier qui accepte d'être longé gagne au moins 2 bons mois de cours. Encore faut-il l'en persuader ; avant on ne lui demandait pas son avis
France
on entend partout qu'on n'apprend plus à monter, que le tire-pousse est roi
Quel rapport avec la position académique ? Vous pensez qu'il faut avoir une position académique pour ne pas pratiquer le tire-pousse ? Et de quelle position académique parlons-nous ?
France
si tant de cavaliers traitent si mal les chevaux c'est en partie parce qu'ils n'y sont pas à l'aise : on s'accroche aux rênes pour garder l'équilibre, on pousse pour compenser (avec la cravache puisqu'on s'accroche aussi des genoux)
Il y a aussi peut-être un problème avec certains enseignants, non ?
Mais pour en revenir à votre analyse, qu'il y ait donc un problème de liant et d'équilibre, de fonctionnement, je le comprends, mais je ne vois pas de rapport direct avec une position académique sur laquelle il faudrait déjà s'entendre.
Où est la position académique, pour vous ?
France
bourricot ou bon cheval (sang, allures, équilibre etc...) ?
J'ai écrit cheval bien mis, pas "bon cheval". Ce n'est pas la même chose. Il ne s'agit pas de demander à chaque centre équestre d'avoir des chevaux de Haute École, mais quelques chevaux possédant une bonne Basse École ne me semblent pas une exigence irréalisable. Un cheval mal dégrossi donné à un élève inexpérimenté, c'est aussi la porte au tire-pousse, surtout si l'on demande à l'élève de réaliser de nouveaux exercices pour lesquels le cheval lui-même n'est pas suffisamment préparé.
J'ajoute que le travail sur l'assiette et le fonctionnement ne concerne pas que le débutant. Chaque fois que je suis à cheval, je consacre au moins quelques minutes à ne travailler que mon assiette et ma perception.
puisqu'il faut citer, citons :
J'ajoute que le travail sur l'assiette et le fonctionnement ne concerne pas que le débutant. Chaque fois que je suis à cheval, je consacre au moins quelques minutes à ne travailler que mon assiette et ma perception.
ce en quoi vous avez parfaitement raison. Le laisser-aller vient vite, quelques remises à jour sont toujours nécessaires (ne prenez pas ombrage du terme "laisser-aller" c'est tout ce qui me vient à l'esprit à cette heure tardive
"académique" semble vous gêner ; j'avoue avoir prêté peu d'attention au terme, l'académisme n'est pas ma préoccupation essentielle, je trouve l'aisance du cavalier et l'indépendance des aides bien plus importantes pour éviter le tire-pousse involontaire (le volontaire serait un autre sujet)
Mais puisque vous demandez une définition je vous propose celle-ci :
"épaules descendues, nombril vers les oreilles [sans pousser le ventre en avant], pointe des fesses ne dépassant pas la verticale des épaules, coccyx vers le pommeau [sans pour autant se coucher en arrière], cuisses descendues muscles relaxés, articulations souples, gras du mollet au contact [sans serrer] talons dans la ligne de la nuque et des épaules [pas trop descendus pour éviter de crisper la cheville]"
cette définition correspondrait au d'aplomb-normal de Müseler, avec, à mon sens, un peu plus de souplesse.
Un cheval mal dégrossi donné à un élève inexpérimenté, c'est aussi la porte au tire-pousse
tout à fait d'accord, je ne disais d'ailleurs rien d'autre...quant à demander à un élève un exercice qu'il n'a jamais fait avec un cheval non préparé, c'est prendre le risque de l'amener à l'échec, mal vécu par beaucoup d'élèves
quelques chevaux possédant une bonne Basse École ne me semblent pas une exigence irréalisable
apparemment, actuellement, ça l'est dans pas mal de CE : on trouve le bourricot d'une part, la bête à concours d'autre part, le vide entre les deux
cette définition correspondrait au d'aplomb-normal de Müseler, avec, à mon sens, un peu plus de souplesse.
Müseler ne raisonne pas en terme de position mais en terme de fonctionnement. Je pense qu'avec cela en tête, votre définition de la "bonne" position (académique ou pas) est effectivement très proche de celle de Müseler. Quand on pense qu'en quelques pages, son petit bouquin résume tout le travail de fonctionnement et donne toutes les clefs de ce qu'on appelle "isopraxie" en termes clairs et illustrés, on ne peut que regretter que la FFE n'aie pas eu la bonne idée d'en faire usage pour former enseignants et cavaliers. Que de temps tout le monde y gagnerait !
J'aurais aimé tomber sur ce bouquin beaucoup plus tôt.
Cher Olivier-A
comparativement aux 7 schématisations de Mr Museler dans son "bouquin" que je qualifierai plutôt d'ouvrage , pour ma part ,
que pensez vous des Schématisations Anatomo-Physiologiques de MA DAME Klavins , Physiothérapeute DE , ci dessous .
http://www.allege-ideal.com/dossiers-ai/10540
???
merci à elle
Message modéré
Klavins Peter