Piaffe en progres
- Login to post comments
Bien souvent actuellement on observe que ces membres jetés forts hauts et en avant se rétractent avant le poser
Si je peux me permettre, c'est entre autres ce qui permet d'acquérir de la vitesse horizontale. On comprend bien que pour avancer efficacement, il vaut mieux attaquer le sol avec un sabot ayant déjà une vitesse négative (vers l'arrière) pour que la force de réaction du sol soit vers l'avant. Je ne sais pas si je suis très clair... C'est le "griffé" des sprinteurs (humain).
Donc a priori je dirais qu'on devrait retrouver ça sur un trot allongé mais beaucoup moins sur un passage.
Bonsoir,
On ne peut ni ne doit s'égarer des bases fondamentales de la grammaire (mais aujourd'hui on dit, pour être à la page : " les fondamentaux " de la grammaire...).
euh non Daniel ce n'est pas très clair , d'autant que le sprinter doit alors être comparé plutôt au cheval de course dont l'équilibre est très horizontal voire sur les épaules ( il courre littéralement après son équilibre )pour les besoins de la vitesse .
En dressage on ne cherche pas la vitesse mais on varie les amplitudes .
C'est très différent .
Quand au fait d'aller ou non au bout du geste je pense que c'est à la fois une problématique de possibilité physique , et de type d'équitation pratiquée . Observez ceux qui vont au bout de leur geste et ceux qui ne vont pas au bout ... observez le rapport entre la poussée des postérieurs , le dos , la hauteur du garrot et la place de l'encolure .
Dans un cas l'énergie circule harmonieusement dans tout le corps et l'encolure n'est pas plaquée , le garrot ne s'effondre pas , tout le cheval est harmonieux ...
Dans le cas contraire ... pas besoin de vous le décrire le net en est plein .
Le tout est juste de savoir ce que l'on veut .
Une équitation de l'arrière vers l'avant ou l'inverse .
N'est ce pas aussi A. Podhajski qui écrit qu'un cheval ne peut poser le bout de son antérieur qu'à la verticale de son bout du nez ?
Autrement dit, si un cheval au trot allongé est maintenu fortement ramené, alors l'ant. s'avance mais ne peut se poser aussi loin qu'il le devrait, d'où son retrait au poser. Il suffirait alors de laisser au cheval allonger un peu plus son encolure ou son bout du nez pour que cela n'existe plus.
Je pense que du griffé va dépendre l'amplitude de la foulée suivante (que l'on cherche à augmenter la vitesse ou non). J'avais repéré deux vidéos à ce sujet mais c'est sur du galop, un cheval de dressage sur un "petit" galop (appelez-ça comme vous voudrez) qui ne griffe quasiment pas et un cheval sur une course qui lui se rétracte comme vous dites avant de poser le pied et a des foulées beaucoup plus grandes.
On est d'accord, c'est une caricature pour bien voir.
voilà les deux vidéos, sur la première il faut regarder entre 35 sec et 1 min 10 environ :
www.youtube.com/watch
J'ai trouvé une autre vidéos pour voir ça au trot, on le remarque bien sur le début de l'extension du trot (avant qu'il ne ralentisse) sur les postérieurs, je n'arrive pas à savoir si on le voit ou si je l'imagine sur les antérieurs :
et pourquoi commencer par le piaffer plutot que le passage ou vis versa ???
commencer par l'un ET l'autre ! aprés la nature de l'eleve indique quelle porte est la plus ouverte.
expérience faite il m'est plus facile de diminuer le passage pour assoir progressivement , généralement plus de succes .
piaffer a tendance à figer le dos et empécher le mouvement en avant - pléonasme- , je veux dire que le fait d'etre assis peut inhiber le redémarrage.
pas l'inverse puisqu'il s'agit de filtrer le mouvement en avant pour assoir des hanches déja en poussée .
bien sur tout cela ne peut etre obtenu que sur un cheval perméable à la jambe et soft dans sa mise en main .
aucun travail de contrainte ou d'opposition main jambe n'est souhaitable .
Piaffer ou passage d'abord?
C'est une queston de cheval et de probleme a resoudre. Le passage aide a ralentir le tempo (meilleure cadence) mais ne cree pas de rassembler (meme si il peut etre produit dans le rassembler eventuellement avec un cheval tres dresse).
Le piaffer cree du rassembler (engagement et mobilisation). Donc vous decider ce dont vous avez besoin en premier.
En regle general, le piaffer est toujours utile assez tot, surtout fait en main, tant qu'il reste lie a un pas propre (meme moyen et eventuellement allonge avec un cheval avance). Si le cheval s'enerve au piaffer, le pas est perdu.
Le passage a beaucoup de dangers: si le cheval n'est pas compleyemet fluide dans le travail de 2 pistes, il utilisera la suspension ajoutee du passage pour resister a l'avancement lateral d'un de ses diagonaux dans les appuyers. Les problemes de symmetrie seront aussi exageres (comme on voit frequemment dans les trots de concours).
Donc le passage ne devrait etre enseigne qu'a des chevaux avec une basse ecole impeccable et relaxee (meme avec un trot "a plat").
Je n'ai jamaims trouve que le passage sortait naturellement du piaffer. C'etait peut etre vrai au temps de LG quaind il faisaient un passage avec des foulees de 25 cm (un pied) qui etait en fait un piaffer en avancant.
Les transitions piaffer passage et passage piaffer, ne doivent etre enseignees dans mon experience qu'a des chevaux qui font deja les 2 airs facilement.
C'est ce que j'ai appris le long du chemin . Voila quelques examples: http://www.youtube.com/watch?v=4cbugEuVPG4
Pour integrer le piaffer dans le travail general au trot, nous devons travailler les variations d'allures de maniere assidue, en particulier toutes les formes et vitesses du trot. Depuis que mon cheval Orion est en plein travail (15 jours apres la video que j'ai poste l'autre jour) son piaffer est revenu completement et je considere toutes les manieres possibles de l'integrer dans le reste du travail pour l'ameliorer. Par example: passage en petit cercle hanches en dedans (pour engager le passage et l'asseoir) vers une pirouette au piaffer qui mobilise les anterieurs et conserve un peu du rebond des anterieurs du passage court.
Ce sont 2 problemes difficiles a resoudre car peu de chevaux s'asseoient au passage (Damon Hill est un bon example de succes), et encore moins rebondissent devant au piaffer, surtout si ils s'engagent beaucoup car je pense que les chevaux utilisent les anterieurs en point d'appui pour amener les posterieurs dessous et c'est ca qui elimine la possibilite de rebond. Les chevaux de Beudant (Mabrouk) ont l'air de rebondir (une supposition au vu de la photo), mais ils ne sont pas engages et c'est plutot du "passage en place" que du piaffer classique.
A l'inverse, les contre-pirouettes (autour des epaules) developpe la poussee et l'activite des posterieurs. Donc les transitions travers/renvers en petit cercles apprennent au cheval a alterner flexion et poussee d'un lateral vers l'autre (le cheval pousse de cote tant avec l'anterieur qu'avec le posterieur) et d'un diagonal a l'autre (croisement et ouverture simultanees). Eventuellement, ce travail d'alternance arrive jusqu'aux transitions piaffer/trot allonge/piaffer qui demontre la volonte (et la capacite acquise) du cheval de modifier son equilibre et son effort aux deux extremes du trot.
L'important est de conserver un tempo aussi regulier que possible dans le travail (si possible meme tempo dans le piaffer et le passage correspondant au grand piaffer lent qui prend plusieurs annees a developper pour les chevaux qui ne sont pas nes avec). Cependant, si le piaffer est trop lent - ou trop rapide, il n'y a plus de rebond possible.
Pour que le piaffer soit "fini", il doit etre travaille dans toutes les directions et depuis toutes les allures (pas allonge, galop rassemble ou meme galop allonge comme Valegro l'a fait a Londres - pas tres bien, mais c'etait des circonstances difficiles :). Par example mon cheval Orion a une tendance de se deplacer a gauche dans le piaffer, donc je travaille les pas de cote vers la droite (a petit pas) jusque sa mobilite laterale devienne symmetrique. Les pirouettes autour des hanches, des epaules et du milieu sont indispensables jusqu'a ce que le cheval "possede" le mouvement. Il faut considerer ces excercise comme tels: une gymnastique pour ameliorer le piaffer (meme dans ses faibles debuts) au lieu de demonstrations d'un mouvement acheve envisagees seulement quand le cheval piaffe "parfaitement" en place et en ligne droite.
Le piaffer est un exercise (developement du rassembler et de l'engagement) autant qu'un but du dressage. Les exercices classiques de 2 pistes l'aide a se perfectionner de la meme facon qu'ils aident a parfaire le pas, le trot, le galop ou le passage.
Quand il est commence par le pas diagonalise comme je l'ai explique, le piaffer est relativement facile des un jeune age et n'abime rien (contrairement au piaffer obtenu par l'augmentation d'energie qui amene presque toujours l'enervement, donc l'ainticipation et l'alteration negative du pas et meme le pas lateralise, un tres grave defaut puisqu'il correspond a une tension isometrique du dos opposee a tous les principes equestres correct).
Il est aussi tres important d'apprendre au cheval a arreter le piaffer sur une simple pression des jambes et l'immobilite de l'assiette (effet d'ensemble tres leger) ou le cheval s'en servira comme une defense pour eviter l'immobilite ou le pas rassemble.
JP
Que nenni on ne remplace rien du tout Philippe ! Observable est utilisé par moi à dessein et couramment utilisé y compris dans la formation des enseignants ( sur leurs fiches pédagogiques par ex ) pour désigner les critères que l'on doit pouvoir observer afin de répondre à la question tel mouvement est il juste ou non ?