La vidéo FEI de présentation des résultats de la Coupe du monde 2012

J'ai fait un petit sondage chez les pros: pour eux, quand ils savent, (ce qui n'est pas répandu) c'est affaire de Cadre Noir, placard. Bosty se réjouit, Odile Van Doorn aussi, Henk Nooren prend ça au sérieux et sait de quoi il s'agit. En haut lieu ( haut niveau FFE,  Fédé Européenne, et FEI) on me répond en souriant : "nous, on regarde plutôt devant". Ben, nous aussi, devant et derrière, c'est la continuité.

"En haut lieu ( haut niveau FFE, Fédé Européenne, et FEI) on me répond en souriant : "nous, on regarde plutôt devant". Ben, nous aussi, devant et derrière, c'est la continuité." : ce que vous dites Nelly me parait plutot inquiétant car la me semble la difficulté ou l'éceuil à savoir comme positionner cette Ecole française classée avec l'enseignement des galops de la FFE ?

En musique et en danse, il y a les concours internes avec les médailles d'or et autres récompenses, et il y a aussi les concours publiques et internationaux, et les formations (orchestres ou compagnies) privées ou publiques qui font leur choix parmi les interprètes. On peurt sortir d'un conservatoire ou d'une école privée, et tout le monde est au même point devant la demande de ces formations, ou devant un jury de concours international. Je reste persuadée qu'une forte poussée de ce courant classique forcerait le passage, et que le temps joue en notre faveur, car les chevaux restent des chevaux, et on ne pourra pas inventer une nouvelle locomotion au-delà d'un certain point: ils seront toujours des quadrupèdes, les modes passent, et l'argent va là où les choses réussissent, car il s'en fiche, l'argent, du moment qu'il circule. En CSO, les chevaux ne sautent pas mieux ni plus haut, il y en a plus qui sautent haut et bien, ils sont mieux préparés ou plus préparés, plus soignés ou mieux soignés, mais le record à 2m47 n'est pas battu, et les puissances n'excèdent pas 2m20 en général. Par contre, les parcours sont de plus en plus techniques, et c'est la préparation qui fait la différence, donc le savoir-faire des cavaliers. Et comme par hasard, toutes les disciplines équestres et même hippiques passent par une formation sur le plat qui fait appel au classicisme pour gymnastiquer les chevaux, et là, il n'est plus question de jury qui voit mal, mais de barres ou de poteau d'arrivée qui font juges de paix. 
Optimiste invétérée...  

J'avais pas pensé à cela mais Nelly, personnellement, vous me convainquez : il est vrai que comme vous je suis un optimiste invétéré...je crois en un avenir radieux.Et c'est là que ce vous dites me fait penser à ce que Franchet d'Esperey ( un bauchériste " pur jus" mais qu'importe il fait partie de la famille de l'Ecole française au travers du courant qu'il représente par ex avec Pascale BERTHIER qui soit dit au passage sur les conseils qu'elle m' a prodigué il n'y a pas eu " rester à l'arret et quand ça ira bien à l'arret marcher au compte goute" comme quoi les cavaliers sont souvenrt dans le cliché quand il s'agit de parler des purs bauchéristes ) dit " L"equitation française peut se définir en dehors des conditions d'exploitation ou d'utlisation du cheval, simplement en fonction du bien de ce dernier. Elle ne peut s'épanouir qu'en se plaçant avant toute démarche sportive ou commerciale. Elle ne les exclue pas. Elle existe pour elle meme."

Il faut donc, et surtout peut etre, associer les cavaliers de CSO qui eux ne peuvent pas tricher avec l'équilibre car la barre tombe ou pas.

Bon j'arrive un peu tard sur ce sujet.
Je vais faire un premier comentaire sur les photos que Pierre nous à proposé (il est probable que d'autre l'ai déjà fais mais je n'ai pas encore tout lu)

La composante verticale dont parle Nicolas n'est pas présente dans le travail de ces cavaliers. Je vais vous donner les raisons qui me font dire cela. ans le travail au galop les cavaliers sont tous penchés épaules en avant au moment de l'engagement de leurs chevaux, ce qui me fait dire, que les chevaux galopent en basculant leur galop et donc pour moi (ce n'est que mon avis) ils ne sont pas dans ce que je pense être un galop rassembler avec une composante verticale. C'est là, la limite, d'une mauvaise posotion, d'un mauvais fonctionnement... ils sont tous, dans le travail au galop, dans un fonctionnement en dorso-lombaire ... bien loin du balancier global !

Vous me direz que ce sont de jeunes chevaux ... soit. Mais je constate exactement la même problême sur les chevaux de grand prix !

Je remet le lien pour facilité les choses:
http://www.eurodressage.com/equestrian/2012/04/08/photo-report-snap-shots-2012-cdn-hunxe

Je viens de terminer la lecture de l'ensemble du post.

Je suis tout à fait en acords avec Nelly, il faut s'associer à ces projets qui permettrons de valoriser cette équitation calssique et de la porter dans l'avenir. Il faut la médiatiser, peut importe ou mais la médiatiser. Il faut absolument montrer à voir ! Il faut éduquer, rééduquer les cavaliers. Il faut qu'ils puissent constater ce qu'est l'équitation classique, qu'ils puissent la comparer avec ce qui se fait en concours. Qu'ils puissent "CHOISIR" parce que voila le principal problême.... la plupart des cavaliers n'imaginent même pas que cette équitation existe et est classé par l'UNESCO !

Il faut faire envie, il faut séduire par la qualité, il faut montrer des chevaux guerriers, fiers.... et pour cela il faut nous même être fier et ne pas jouer "ce jeu de massacre" !
Il faut remettre dans l'esprit de nos cavaliers, le long chemin qu'est l'équitation, qu'elle aventure magnifique c'est ! La remise en question, le travail, l'amour, le respect, le doute, la recherche ect ect la vie quoi !!!

Isa Danne

Bonjour Isa,

Oui, bien sûr il faut montrer cette belle équitation et en faire la promotion.
Je reviens sur mon propos (mal compris) ne laissons pas l'équitation classique dans les placards de l'UNESCO, faisons la VIVRE.
C'est la meilleure de toutes les promotions.

Question : comment en faire la promotion ?
— par les photos de ceux qui nous ont quitté ? (Il est bien de ne pas les oublier, mais ce n'est pas satisfaisant à mon avis)
— ou par des concours grâce à l'organisation d'un réseau de formation
——de cadres instructeurs,
——d'élèves
——et de juges ? (en regroupant les participants évalués sur la légèreté)

Il faut faire ses preuves.

Je vous laisse à vos réflexions;
Cordialement.

Entièrement d'accord avec vous Bruno !

Isa, 
Je ne doute pas que vous fonctionniez en BG, et que cela puisse etre interessant a certains moments du dressage MAIS le balancier global n'  est qu'  une " option de fonctionnement" .
Vous avez décrété que c ' est  la panacée MAIS je ne connais pas un seul ecuyer dont on peut voir des images qui soit en permanence dans ce fonctionnement.  Il y a bien une raison , vous  reglez la question ,  vous l' eluder même,  en avançant  : 

" c est parce leur position et leur fonctionnement sont  mauvais "  et vous rajoutez pour etayer votre propos
"de toutes façons ces chevaux galopent mal , il n' y a pas de composante verticale dans le galop de leurs chevaux."

 Hum hum, je sens que ça va discuter :)  

Je serai ravi d'échanger avec Isa sur les questions techniques et sur ce balancier global qui me rappelle une méthode des balances de triste mémoire et ne me convaint guère a priori ... mais on se voit le 18 Mai prochain, c'est prévu !
Et je remercie Bruno de la Bonnelière de ses éléments de réflexion qui font partie de ceux étudiés actuellement par le bureau et les bénévoles d' Allege Ideal . Si le temps disponible, les aides et actions proposées, et les moyens de l'association nous le permettent, c'est bien dans ces directions que nous souhaitons orienter la stratégie d'A I  ...