Chevaux anxieux, phobiques, extatiques, .....
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502 Bad Gateway
On ne peut intervenir sur ce sujet que par anecdotes n'ayant pas forcément suivi un même cheval depuis sa naissance, ni même auparavant dans le choix de ses parents, de sa nourriture, de son environnement. Je connais "des éleveurs" qui maintiennent le jeune enfermé pour éviter des blessures…
Il peut y avoir plusieurs stades pour un même cheval. Je peux parler de 2 stades distincts.
Selon mon expérience, on peut considérer le cheval pris en son début (prise en charge par ex. du jeune cheval à 3 ans) qui reste dominé par ses réflexes instinctifs de fuite (raison de sa vente parfois).
A ce stade le cheval ne se laisse pas convaincre par l'homme qui souhaite le guider.
Le 2ième stade après un certain temps montre le cheval (habitué à son soigneur/cavalier), bien que toujours inquiet, qui se laisse convaincre et trouve refuge dans les directives orales et gestuelles de l'homme. La difficulté réside à le contenir en lui laissant la sensation qu'il reste libre.
A ce niveau, on peut gronder le cheval sans créer une insécurité supplémentaire (ce qui n'est pas le cas au stade précédent) et même "contrarier" sur l'instant une phobie en détournant l'attention du cheval habitué à obéir, même dans le cas où il lui est demandé un retour au calme.
Bonjour Miss Muzzy
Ce que vous presentez, serait à débattre avec un osteopathe, je n'ai pas de retour d'expérience sur ce sujet.
Un cheval peut être grand et avoir (comme c'est souvent le cas) une croissance lente.
Il est probable qu'au debourrage,elle ait déclaré son manque de précocité et peu d'entrain au travail ce qui justifierait que l'entraineur ou le propriétaire ait attendu 3,5 ans pour la mettre au travail; car il faut à ce moment là que le cheval accepte bien son travail et progresse de jour en jour.
En général, les chevaux sont declarés dangereux et interdits de courses lorsqu'ils présentent des dangers pour l'homme : défenses avec chute, emballeurs, fuyards en retournant tout droit au box, sautant les lisses et les clotures.
merci pour vos informations
bruno
Re bonjour Hervé
Je reviens sur votre post à propos de votre poulain
Le cheval tenue en main est sécurisé, il marche avec l'homme et se "calle" sur son comportement.
Vous avancez, le cheval vous suit et de même lorsque vous arrêtez, tournez à droite et à gauche .....
Lorsque votre cheval sera monté, il perdra ce repère, il sera "seul" et en première ligne, il devra assumer seul les aléas de son trajet.
Personnellement je chercherais tous moyens pour éffacer la présence sécurisante de l'homme aux cotés du poulain le plus tôt possible. Car c'est bien dans ces conditions que les phobies se reveillent et s'acroissent avec l'insistance.
travail en liberté
déplacements sur les épaules et les hanches sans avoir la tête tenue
il faut chercher avec la liberté donnée à exposer le cheval dans les meilleures conditions : franchissement d'une barre, d'une petite bande de plastique, d'une bande blanche
et à chaque fois controler son souffle, sa tachicardie et la chaleur de ses épaules. (taux d'adrénaline qui dénonce son anxiété)
Ainsi, en liberté, vous lui préservez la possibilité de fuire. Vous recommencer ainsi tous les jours avec une progression jusqu'à ce que le coeur soit stable.
Cordialement
bruno
Bonjour Bruno,
Merci pour vos conseils.
Je pratique ce type de travail avec sa mère mais toujours en longe et licol éthologique. Cela me permet s'interrompre immédiatement toute tentative de fuite, car, selon les spécialistes du comportement animal, la fuite récompense la réaction phobique en diminuant le stress. Si on laisse le cheval fuir, la phobie s'aggrave.
Je n'ai pas remarqué de grandes différences dans le comportement de sa mère à pied et sous la selle. Elle commence par fuir puis lorsqu'elle sent la longe, elle plonge la tête, et se cabre si je n'interviens pas immédiatement. Sous la selle elle ne s'est cabrée qu'une seule fois, généralement elle lève le dos.
Elle semble en effet être rassurée par ma présence à pied, mais d'un autre coté il m'est plus facile de la contrôler en selle en la fléchissant latéralement sur des cercles, des huit de chiffre et des serpentines, le temps de la calmer.
Bonsoir Hervé,
je suis étonné par la proposition des comportementaliste
si le cheval est phobique, celui-ci agit spontanément, sans choix. La phobie se définit comme une attitude irrépressible, spontanée qui ne permet pas le choix. dans cette réaction violente tétanisante, retenir agrave.....
En cas de peur, d'anxiete forte et brutale, il est possible de canaliser les réactions.
Je prends bonne note de votre expérience ...
Cordialement
bruno
La fuite est récompensée négativement par la diminution du stress. C'est ce qui explique que laisser le cheval fuir ne corrige jamais le problème, et au contraire l'aggrave.
Bien sûr empêcher la fuite peut provoquer une réaction violente mais il existe des techniques pour prévenir et contrôler cette réaction.
Bonjour Hervé
Par quels critères différenciez-vous une phobie et une très forte anxiété ?
je m'intéresse particulièrement aux premières causes.
Merci
Bruno
Je distingue deux cas.
Le cheval a peur de quelque chose de déterminé, ou, il est sur l'oeil, prêt à sursauter, à faire un écart, ou à accélérer à la moindre sollicitation extérieure.
Pour moi la phobie relève du premier cas, et l'anxiété du second.
Bonjour à Tous,
Merci pour vos multiples réponses. Le sujet est assez délicat et difficile à aborder. Chacun à dû se convaincre et moi le premier qu'il faut mettre un peu de clareté dans le propos.
Je pense utile de partir sur les causes premières, Catherine Poder nous rappelle la gravité du sujet qui concerne presque 50% de l'élevage du cheval d'hier et d'aujourd'hui.
CAUSES PREMIERES ORIGINES, CAUSES ONTOGENETIQUES
Le cheval a des exigences propres liées à son éthogramme (comme le précise Catherine) et à son tempérament.
Autrefois, les chevaux "peureux" étaient tolérés comme tel. Aujourd'hui, ils sont de moins en moins acceptés parce que leur utilisation par des hommes pressés exige une standarisation.
Pensez-vous que les conditions d'élevage et de vie soient favorables au bon équilibre ?
Pensez-vous que l'alimentation soit vraiement adaptée ?
Pensez-vous que tous les soins de "confort" soient judicieux ?
Que penser des sélections d'élevage ?
Quelles sont les besoins du cheval domestiqués (celui qui nous intéresse ...) par rapport à ses exigences vitales ?
Les causes premières ne se limitent pas à cela hélas, mais il faut commencer
Nous verrons aussi quand, comment et pourquoi où se déclarent les grandes frayeurs
Selon les cas, les formes : les moyens possibles.
Mais commençons par les définitions : phobies/anxiété.
Merci
bruno
Bonjour Bruno,
Peut-être que ce que je vais dire n'aura rien de nouveau pour vous; enfin je voulais tout de même partager ma decouverte recente au sujet de ma jument PS qui a maintenant 17 ans et qui est anxieuse, phobique et extatique! Elle est bcp mieux que quand je l'ai récupérée à 5 ans au sortir des courses, mais elle reste émotionnellement plutôt fragile. Donc, elle n'ai plus au travail, retraite pré la journée et au box la nuit ( elle est très anxieuse d'être laissée dehors la nuit). Enfin bref, elle n'était pas bien, et j'ai fait venir un ostéopathe qui m'a dit qu'elle avait un problème de force de traction medullaire. C'est à dire, la moelle épinière ne grandit pas à la même vitesse que les os, et donc celà crée une pression sur les os car ils sont retenus dans leur croissance par la force de traction de la moelle épinière. Chez les humains cela se traduit par des scolioses, cambrure exagérée etc....celà affect les chiens de grande races et les chevaux. Enfin tous ce qui a une colonne vertébrale peut-être atteind. La cause possible est une alimentation trop ri he des jeunes sujets qui fait que la croissance des os est trop rapide p/r à la croissance de la moelle épinière. Le systèmes nerveux peut être affecté par le fait que les espaces intervertebraux sont souvent réduits à cause de la traction medullaire. Et d'apres l'osteo, les chevaux atteint de celà sont anxieux, fuyant car ils ont mal partout en permanence. Celà etant dit, celà peut être corrigé chez les jeunes sujet par une manipulation osteopathique spécifique. Celà peut aussi aider à soulager des sujets plus âgé ( comme ma jument) mais évidement les pathologies osseuses installées sur un cheval de 17 ans ne sont malheureusement pas possible à effacer. Ma jument à un garrot très saillant et a un dos plutôt carpe, ce qui semble être des traits de conformation assez typique de chevaux souffrant de ce problème. Ma jument, en plus de ça, souffre aussi de myopathie causée par une intolérance au sucre et amidon. J'imagine donc que la nourriture très riche donné au jeunes chevaux destinés à la course l'on doublement détruite, au niveau de sa croissance osseuse et au niveau musculaire. Normale qu'elle était catalogué comme dangereuse! Je sais peut de son passé, ce que je sais c'est qu'elle n'a pas commencé à courir avant l'âge de 3 ans presque 1/2, car ils n'ont pas reussi à la debourrer à 2 ans. Ils ont décidé alors qu'elle n 'était peu être pas assz mature pour commencer l'entraînement, et qu'elle avait une croissance plus lente. Celà dit pour une PS elle est plutôt grande, elle fait un bon mètre 70. Voilà. ..