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Censuré sur le sujet ”Quelle drôle d’idée”, donc…

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Denis
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Joined: 03/01/2014

je lisais chez Decarpentry p140 de "l'équitation académique" que selon lui la différence entre les deux manières de Baucher résidait dans l'obtention du ramener
dans la 1ère manière , la main ramène le menton au poitrail, retrait de la tête sur le corps, dans la 2de, c'est l'inverse, on fait avancer le cheval sur son embouchure, conception classique.
Il y a de toute manière un travail sur l'encolure qui doit fléchir s'assouplir, sur une bouche assouplie également, toutes les images de Baucher ou de Beudant montrent des chevaux à la nuque fléchie.
Théophile vous semblez travailler nuque ouverte, pour quelle raison ?

Théophile Pamphlet
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Joined: 26/08/2008

Censuré sur le sujet ”Quelle drôle d’idée”, donc…



Daniel Reyssat
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Joined: 23/04/2011

Je prend le risque d'intervenir avec ma propre petite expérience sur cette intervention sur le travail ramené ou nuque ouverte.

Je pense personnellement que toute la différence entre ces deux façons de faire est l'impulsion. Ou plus exactement j'ai l'impression que la rondeur est quasiment synonyme d'impulsion (ou au moins d'impulsion correctement dirigée). Et cela vaut surtout pour ces chevaux de piètre conformation (c'est plus un constat qu'un jugement de valeur). C'est justement lorsque, après tout le travail dont ils ont besoin, ils se ramènent et s'arrondissent enfin que l'on atteint ces allures rassemblées et en impulsion. Elles sortent alors toutes seules, et on le sent, il n'y a pas de doute.

Plus ces chevaux "mal foutus" s'arrondissent, plus leurs allures s'améliorent, meilleure est leur santé physique et plus ils sont prêts à donner.

Ce n'est que mon humble avis mais j'en suis intimement persuadé (toutes mes erreurs commises jusqu'à là m'ont au moins appris ça, même si c'est plus facile à dire qu'à faire)...

Denis
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Joined: 03/01/2014

tout à fait d'accord Daniel, impulsion-équilibre-décontraction, inter dépendants, indissociables
Théophile , moi j'ai l'impression que votre jument ne demande que cela, qu'on la laisse fléchir la nuque s'arrondir,

Théophile Pamphlet
Offline
Joined: 26/08/2008

Censuré sur le sujet ”Quelle drôle d’idée”, donc…

Denis
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Joined: 03/01/2014

Il y a des cavaliers pour qui controler le placé de leur cheval n'est pas impossible.

Théophile Pamphlet
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Joined: 26/08/2008

Censuré sur le sujet ”Quelle drôle d’idée”, donc…

Denis
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Joined: 03/01/2014

il y a des cavaliers qui imaginent plein de choses passionnantes entre la main fixe et la main qui tire.

Daniel Reyssat
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Joined: 23/04/2011

"Théophile", ces chevaux aux encolure mal orientées et dos faibles, je ne suis pas sûr qu'on puisse les avoir en place en tirant dessus. C'est plutôt l'inverse qui se produit, ils s'ouvrent encore plus et se contractent plus ou moins violemment. Je pense qu'on ne peut obtenir un résultat correct devant qu'en contrôlant au mieux l'arrière main. Par les aides de jambes et par les exercices proposés de contrôle des hanches (et du coup des épaules un peu aussi), le placé s'améliore sur le moment par les aides et progressivement dans le temps par les exercices.

Pour répondre à vos questions, le but avec ma jument n'était pas trop de la faire chauffer... Disons que, quand elle chauffait, c'était toujours au galop, donc la faire chauffer pour améliorer le trot, voire piaffouiller, n'était pas la solution.

Pour le horse-ball, j'ai découvert sur le tard combien ça pouvait l'améliorer de faire une détente très ronde, sans étrier, le moins ouverte possible. Elle était beaucoup plus disponible pendant le match, en touche particulièrement où on a besoin de pouvoir faire reculer-galop-reculer sur quelques mètres par exemple. Et mieux encore, elle gagnait en vitesse, elle était franchement plus rapide après une bonne détente. Sans doute par un bon rassembler qui permet un plus grand "chemin d'impulsion" pour les postérieurs.

Christopher Cunningham
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Joined: 24/06/2007

Après vous avoir lu avec soin, je ne saurais faire autre chose que de rappeler des évidences:

Le ramener ne se demande pas. Il est spontanément offert par le cheval. Quand ce dernier, interresé par les exercices qu'on lui propose, décide de se "placer" à dessein de mieux comprendre les demandes de son cavalier.

Le mélange impulsion/équilibre/rectitude y mène gentiment. Mais il y a des exceptions. Une fillette de 40 kilos, dans son innocence, peut se voir offrir mieux qu'une barbe d'expérience de 80 kilos.

Le travail des chevaux mal cravattés demeure fort enrichissant. Quand ces derniers offrent le ramener, la valeur en est plus sûre que sur les sujets bien conformés des ganaches.

Bonne étude.