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Rencontre pédagogique

141 réponses [Dernière contribution]
nelly valère
Déconnecté
Inscrit: 10/09/2011

Jacques, les énervements et les piques ne font pas partie des comportements déloyaux, et je sais que je peux être très énervante avec des questions qui sont difficiles, et c'est justement qu'elles soient difficiles qui motive mes interrogations à qui accepte d'y réfléchir. J'avais eu un début de réponse que je trouve très loyale de la part de Pierre, à Donnemarie, et que je trouve encore plus loyale aujourd'hui qu'il me donne une réponse sinon définitive, du moins carrée. Le Gl Durand m'a également "en toute humilité" ( ce sont ses mots) répondu que sa pratique sportive ne lui avait pas permis de distinguer ces sensations, mais que le raisonnement lui apparaissait très solide. J M Faure a botté en touche en me renvoyant à mes études toutes personnelles, Ch Carde m'encourage en remettant ces questions à l'ordre du jour de son enseignement....Ce que je cherche à glaner, ce sont des témoignages de sensation plus que des acquiessements de raisonnement: Isa m'a donné son témoignage de ressenti, Pierre ne me le donne pas, car il reste sur le raisonnement dont il n'est pas sûr, et ce que je dis là n'est pas une critique, mais au contraire un élément que je ne peux que prendre en compte. Il m'avait dit à Donnemarie qu'il ne comprenait pas mon hypothèse, il me dit maintenant qu'il ne peut pas répondre à ma question et j'en conclus logiquement pour l'instant que, ou ses sensations n'ont pas été claires ou qu'il n'a jamais eu ces sensations. Ce ne sont pas des piques, Pierre, et je vous remercie beaucoup justement pour votre sincérité et votre loyauté. 
Pouvez vous me donner plus de référence au sujet de Bachelard? quel ouvrage? j'ai ça chez moi, mais plus en tête, et ça m'intéresserait de fouiller dans vos références, car l'inattendu ne me laisse jamais en paix...

KATZ Yves
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Inscrit: 17/03/2006

 ET si vous éditiez vos commentaires sur le nouveau sujet ouvert pour ces questionnements?(sujet "de la main")...............................

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

nelly valère
Déconnecté
Inscrit: 10/09/2011

de retour dans ma cuisine, ce qui me laisse la tête libre pour la réflexion, je suppose que c'est le conflit entre le raisonnement scientifique et la subjectivité auquel vous faites référence, la subjectivité étant surtout envahie et empêchée d'être carrée et conforme à la vraie réalité. Mais moi, je ne parle pas de subjectivité mais de sensations. Je pense qu'on peut faire la différence entre les deux choses, meêm si les sensations peuvent être faussées par des émotions prédominantes. Des sensations comme Baucher en a ressenties arrêté sur Bienfaisant ne peut pas étre soupçonnées d'être envahies et faussées par l'émotion: il était en pleine réflexion intellectuelle, et la sensation s'est imposée à lui comme telle. Que pensez vous du distingo que je mets là?

nelly valère
Déconnecté
Inscrit: 10/09/2011

oh, pardon...comment transférer le tout?copier-coller?

Webmaster
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Inscrit: 16/05/2011

Oui, copier/coller. Et pour faciliter la manipulation, vous pouvez ouvrir votre navigateur dans deux fenêtres, une sur ce fil de discussion et l'autre sur le nouveau fil et faire le copier/coller d'une fenêtre à l'autre.

Nicole LAHM - Webmaster

BERTRAND Jean-Michel
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Inscrit: 17/03/2006

Jacques, je ne peux évidemment pas être d'accord avec vous surtout depuis que j'ai fait la connaissance de Pierre lors de cette journée. Pierre est à l'image de son équitation (ou vice-versa): calme, en avant et droit.
S'il vous plait, il y en a assez d'un à faire des bétises sur ce forum: moi...

 

...
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Inscrit: 29/01/2011

Bien vu Nelly de revenir questionner la validité du raisonnement que vous avancez ,avant  l ignorance de ceux  a qui vous posez la question, quand vous n avez pas de reponse , c est tout a fait dans ce sens le petit  clin d oeil a Bachelard

tenduba
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Inscrit: 29/09/2011

" leur légèreté est une réduction de l' appui de leurs chevaux par

1 une limitation des efforts de l' arrière main
2 un raccourcissement prématuré du bout de devant "

doit on conclure qu'une augmentation des efforts de l'arrière main et un allongement du bout de devant entraine un appui ?
 

"On peut décider de monter léger sur la main, ou de monter léger dans la main"

Merci Nelly!

nelly valère
Déconnecté
Inscrit: 10/09/2011

Tenduba, merci d'abonder en ce sens, en particulier sur la logique sur l'appui que j'avais déjà interrogée. Mais  je n'oublie pas par la phrase sur la monte en légèreté, que la légèreté dont il est question dans les 2 cas n"a pas les mêmes caractéristiques, c'est à dire que ce sont des notions égales dans leurs intentions de confort et de respect du cheval, mais pas égales dans leur manifestation d'efficacité du geste. Bien entendu, la légèreté du cheval dans la main est celle,( jusqu'à plus amples recherches tant équestres que scientifiques ), qui est définie par L'Hotte et qu'on ne manque pas de citer en la matière, tout en l'oubliant trop souvent dans la pratique. C'est, pour moi, celle qu'on devrait avoir en ligne de mire: dans la main.

Pierre, je n'ai jamais parlé d'ignorance intellectuelle de votre part: en me disant à Donnemarie que vous ne compreniez pas la question que je posais sur le report des forces, vous m'avez fait penser que si vous ne compreniez pas la question (ou autre chose que je ne perçois pas), c'est que vous n'aviez peut-être jamais eu les sensations qui ont induit chez moi cette hypothèse, et qui ont résonné comme justes dans la tête d'Isa qui décrit la sensation en accord avec le raisonnement. Bien sûr, pour le moment cela reste une hypothèse, puisque des tas de choses peuvent nous induire en erreur.

Philippe BOIRET
Déconnecté
Inscrit: 18/12/2010

Un petit bilan d'évolution quinze jours après Auxence :

 

J'aurais du y penser : le moindre engagement du postérieur gauche est du à des douleurs ovariennes. Wirdi nous fait ce genre de symptôme tous les printemps.

Ceci dit, je fais beaucoup plus attention à m’asseoir sans pencher d'un côté !

 

J'ai acheté et testé un filet à jouet. Elle le prend bien et je crois que c'est efficace au moins actuellement.

Quand je lui présente la bride complète, elle vient la chercher sans problème. Mais dès qu'elle la dans la bouche elle réagit comme si elle avait des haut-le-coeur ??? J'ai descendu les deux mors dans la bouche après avoir pensé au fait qu'il a fallu lui retirer deux dents de loup quand elle avait quatre ans et que les cicatrices sont peut-être sensibles ?

 

Une amie m'a prêté une selle d'une des marques que m'a conseillées Annette. Bien qu'elle ne soit évidemment pas sur mesure, elle est nettement meilleure que la mienne sur deux des points qui avaient amené Annette a la notée 3/10 : garrot et contact du troussequin sur le dos.

 

Je n'ai pas changé le scénario de base de ma détente, sauf que, contrairement à ce que proposait Gerd Heuschmann, je ne la laisse plus filer sur des rênes allongées. Je la maintiens dans des allures de travail, au plus.

Pendant l'échauffement aux trois allures et pendant les transitions montantes et descendantes dans les trois allures, j'ai un contact constant avec la bouche.

Puis je passe aux mouvements latéraux. Plus d'épaule en dedans à gauche pour faire engager et assouplir le postérieur récalcitrant. Si je fais attention à ne pas forcer et à mettre mes épaules parallèles aux siennes avec, à gauche, l'épaule gauche plus basse , ça passe bien. Puis j'enchaîne sur les hanches en dedans.

Et là, Nelly, je crois bien que la « poire » est tombée ! Vous me direz ? D'abord j'ai repris ma façon de monter sur des doigts ouverts contrairement au conseil que j'avais reçu il y a quelque temps de monter avec des doigts fermés, et en câlinant les rênes avec les doigts je trouve à l'autre bout une bouche qui mâchouille et qui fait sonner les mors ! Bien sûr c'est encore très fragile, mais ça vient avec la sensation que je suis assis sur le côté convexe d'une « grosse banane à ressorts ». C'est l'image qui, pour moi, décrit le mieux, ce que je ressens (Désolé Wirdi !). Je ne suis pas capable de dire si les postérieurs viennent ou pas, mais le dos monte et la cadence se stabilise avec du rebond.

 

En même temps je fais attention à garder ma tête haute et à regarder loin, même en forêt. Je remonte le sternum dans l'espoir de préfigurer une future position en balancier global utile.

 

C'est difficile, pas très stable. Le moindre lapin qui se gratte le nez incite Wirdi à accélérer et c'est là qu'elle ouvre grand la bouche, dès qu'elle veut s'enfuir ! Je respire, je calme, je me remets en place et ça repart pour les câlins-machouillis …

 

Je ne sais pas comment tout ça va évoluer, mais pour le moment : Merci Auxence !